1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve. 2 Matchs officiels. Dernière mise à jour : 29 novembre 2023
Mana Iwabuchi s'engage en avec le TSG 1899 Hoffenheim, qui évolue en seconde division allemande[3].
Elle rejoint ensuite le Bayern Munich. C'est un des éléments clés de l'équipe bavaroise qui décroche le titre en championnat en 2014-2015[4],[5]. Elle se blesse et manque la première moitié de la saison suivante[6], mais est de retour pour soulever un deuxième trophée consécutif en championnat la saison suivante[7].
Elle retourne au Japon en 2017 et s'engage pour le Kobe Leonessa, où elle joue quatre saisons.
La fin de carrière en Angleterre
En décembre 2020, Iwabuchi rejoint Aston Villa en championnat anglais[8]. Elle brille dès son premier match avec un but et une passe décisive face à Reading[9] et participe au maintien du club villan, avant d'être recrutée par Arsenal six mois plus tard[10]. Elle brille à ses débuts, avec notamment un doublé inscrit en Ligue des champions face au PSV[11]. Mais des blessures brisent sa trajectoire et elle finit par ne plus jouer avec les Gunners.
Le , elle est prêtée chez le rival Tottenham, pour obtenir du temps de jeu avant le mondial. Elle ne parvient pas non plus à briller avec les Hotspurs, et n'est pas sélectionnée pour la coupe du monde. En septembre 2023, elle prend sa retraite[2].
Elle fait ses débuts en équipe première en 2010 et remporte la Coupe du monde 2011, participant à tous les matchs dont la finale remportée face aux États-Unis. Elle dispute les Jeux olympiques d'été de 2012 à Londres ; les Japonaises sont défaites en finale par les États-Unis.
Lors de la coupe du monde 2015, elle est encore la plus jeune joueuse de sa sélection, qui est battue en finale par les États-Unis[2]. Entrée en fin de match en quarts de finale face à l'Australie, elle inscrit le seul but de la rencontre à la 87e minute[13].
Elle participe également à la Coupe du monde 2019. Elle inscrit deux buts en phase de poules mais ne peut empêcher l'élimination prématurée de son équipe en huitième de finale[14].
Elle participe aux Jeux olympiques de Tokyo, dans sa ville natale, en 2021, mais malheureusement ne peut pas profiter de son public, les matches se déroulant à huis clos à cause de la pandémie de covid-19[15].
En 2023, après une saison compliquée à Arsenal puis à Tottenham, le sélectionneur japonais Futoki Isheda ne l'appelle pas pour la coupe du monde[16].
Mana Iwabuchi excelle au poste de meneuse de jeu, où la qualité de ses dribbles, la précision de ses passes et sa vision du jeu en font une arme redoutable pour lancer les attaquantes de son équipe vers le but[2],[12].
↑ abc et d(en-GB) Alex Bishop, « Mana Iwabuchi: ‘Manadona’ calls time on glittering career but stays in game », The Guardian, (ISSN0261-3077, lire en ligne, consulté le )
↑(en-GB) Molly McElwee, « Mana Iwabuchi takes centre stage for Aston Villa in first start in Women's Super League », The Telegraph, (ISSN0307-1235, lire en ligne, consulté le )
↑(en-GB) Tom Garry, « Mana Iwabuchi brace sees Arsenal Women into second round of Champions League », The Telegraph, (ISSN0307-1235, lire en ligne, consulté le )
↑(en-GB) Associated Press, « Mana Iwabuchi winner worth the wait for Japan in Women’s World Cup », The Guardian, (ISSN0261-3077, lire en ligne, consulté le )