Jean Rouch évoquant les élèves de l'IDHEC, on peut penser que Mamadou Touré en avait suivi les cours[2]. Il sera en tout cas envoyé au début des années 1960 suivre ceux du VGIK de Moscou, au même titre que Himi Sylla ou Costa Diagne pour « alimenter les professionnels de l’institution étatique de cinéma de Conakry »[3].
Mamadou Touré est un des pionniers du cinéma africain. Réalisé en 1953, Mouramani, son court-métrage de 23 minutes[4], est aujourd'hui considéré comme un des premiers films de l'histoire des cinémas d'Afrique[5],[6] et le premier du cinéma guinéen.
↑Jean Rouch, Situation et tendance du cinéma en Afrique, in Catalogue des films ethnographiques sur l’Afrique noire : appendice p. 374-408, Paris, UNESCO, , 408 p. (lire en ligne), p. 386
↑Gabrielle Chomentowski, « Décolonisations et cinéma - Les étudiants africains en cinéma à Paris et Moscou (années 1940-1960) », Diasporas, no 37, , p. 41-59 (lire en ligne)