Né à Kouroussa en 1940, il effectue ses études primaires et secondaires à Kouroussa et Kankan, avant de poursuivre dans la recherche agricole de 1954 à 1964 à Kankan et Kindia.
Il a été formateur à l’École nationale de Police, École nationale de la gendarmerie, École nationale des assistants sociaux et l’École nationale d'administration et de magistrature de Dakar.
Entre 1982 à 1986 il est directeur des affaires criminelles et de grâces ainsi que directeur par intérim des affaires civiles et du sceau au Ministère de la Justice du Sénégal.
Entre 1986 à 1990 il est directeur des affaires criminelles au Ministère de la Justice du Sénégal.
Entre 1990 à 1996 il est inspecteur général des services judiciaires au Ministère de la Justice du Sénégal.
En 1996, Mamadou Lamine Fofana est détaché au Ministère de l’intérieur où il occupe plusieurs postes de responsabilités dont entre autres celui de Coordinateur national de la lutte contre la drogue du comité interministériel de lutte contre la drogue. Il crée un office central anti-drogue et dirige l’équipe chargée de l’élaboration du code des drogues.
En 2004, il est membre fondateur de la cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF)
En 2012, il est appelé par le président de la République de Guinée, le professeur Alpha Condé, dans le cadre de la réforme du secteur de la justice et de la mise en place des institutions républicaines.
En 2013, il est nommé conseiller spécial[4] à la présidence de la République de Guinée et initiera la mise en place des lois L054 et L055 du 17 mai 2013, portant respectivement sur le statut des magistrats et sur le conseil supérieur de la magistrature
En 2014, il participe à l’élaboration et à la validation de la politique nationale de réforme de la justice 2014-2024.
↑(en-GB) International Security Sector Advisory Team (ISSAT), « Mamadou Laminé Fofana », sur International Security Sector Advisory Team (ISSAT) (consulté le )
↑Mamadou Lamine Fofana et Doudou Ndoye, Le blanchiment de capitaux en Afrique de l'ouest, Editions juridiques africaines, coll. « UEMOA », , 197 p. (ISBN978-2-87838-031-6), p. 198