La maison de refuge pour l'enfance israélite est créée en [1] par Coralie Cahen[2] et accueille aussi des prostituées et leurs enfants. Le refuge est situé à Romainville puis est transféré à Neuilly[3].
Neuilly-sur-Seine
À Neuilly-sur-Seine, le refuge est établi boulevard Eugène (aujourd'hui, boulevard Victor-Hugo) puis déplacé en 1883 au 19, boulevard de la Saussaye (Alfred-Philibert Aldrophe architecte), où il existe jusque dans les années 1980[3].
De 1940 à 1942, Popeck, âgé de quatre ans, trouve refuge au château[9].
À l'entrée de la rue de Chaumont, une stèle commémorative rappelle que des familles et des enfants juifs y ont été « accueillis et cachés » de 1940 à 1945.
Après la Seconde Guerre mondiale
Le refuge, de retour à Neuilly, abrite de nombreux jeunes juifs isolés, sans famille, après la Seconde Guerre mondiale puis après l'indépendance de l'Algérie.
Direction
Suivant Lotte Schwarz, Louis Aron[10] dirige la maison israélite pour l'enfance, avec l'aide de son épouse Yvonne de 1939 à 1946[11]. Il dirige le refuge à Neuilly-sur-Seine en 1939, puis à Crocq de 1939 à 1942, et ensuite à Chaumont. Avec l'aide de Joseph Millner, la comptabilité des enfants est maquillée, en dépit des ordres reçus de l'UGIF[12],[13].
Une centaine de jeunes filles de 5 à 20 ans sont protégées. Aucune n'est arrêtée durant la guerre[5].
Serge Klarsfeld et Annette Zaidman. Journal de Louis Aron, Directeur de la Maison Israélite de Refuge pour l'enfance: Neuilly-sur-Seine, 1939, Crocq (Creuse), 1939-1942, Chaumont (Creuse), 1942-1944. Association "Les Fils et filles des Déportés Juifs de France" et "The Beate Klarsfeld Foundation", 1998. Présentation en ligne