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Fonction
Présidente; Union des femmes de France
1938-1940
Marie-Clotilde Barbier-Hugo
Naissance	7 juillet 1865; Ruelle-sur-Touvre
Décès	29 janvier 1959 (à 93 ans); 7e arrondissement de Paris
Nom de naissance	Madeleine-Marie-Louise Chevrillon
Nationalité	française
Activités	Historienne, philanthrope, biographe, traductrice
Fratrie	André Chevrillon
Conjoint	Georges Saint-René Taillandier (d)
Enfant	Camille Mayran
Parentèle	Hippolyte Taine (oncle); Olivier Chevrillon (neveu)
Membre de	Croix-Rouge française; Société des gens de lettres
Distinctions	Liste détaillée Prix Marcelin-Guérin (1921); Prix Vitet (1927); Prix Alice-Louis Barthou (1939); Prix Eugène-Carrière (1942); Prix du Budget (1943); Prix Thérouanne (1946); Prix Gustave Le Métais-Larivière (1956); Officier de la Légion d'honneur‎
Archives conservées par	Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 9858, 1, date inconnue)

Madeleine Saint-René Taillandier (née Madeleine-Marie-Louise Chevrillon) le 7 juillet 1865 à Ruelle-sur-Touvre et morte le 29 janvier 1959 à Paris 7^e^[2] est une femme de lettres et philanthrope française.

Biographie

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Sœur d'André Chevrillon et nièce de Hippolyte Taine, elle épouse le diplomate Georges Saint-René Taillandier (fils de Saint-René Taillandier). Ils seront les parents de Camille Mayran et les grands-parents d'Andrée Putman et de Noémi Hepp.

Elle collabore au Figaro, au Gaulois et à la Revue des deux Mondes.

En 1920, Edith Wharton, amie de son frère André Chevrillon lui demande de traduire son roman The Age of Innocence. Comme à son habitude, Wharton supervise la traduction, passant de nombreux après-midi et soirées avec Mme Taillandier et sa fille Marianne au Pavillon Colombe. Elles deviennent amies intimes, mais cette traduction restera leur seule collaboration professionnelle^[3].

Membre de la Société des gens de lettres, de l'Union universelle des écrivains catholiques et de l'Académie racinienne, elle est présidente du jury du prix Femina de 1923 à 1945.

Elle est présidente de l'Union des femmes de France (UFF) de novembre 1938 jusqu'à la fusion de l'UFF en 1940 avec les deux autres sociétés qui formaient la Croix-Rouge française, puis de la Commission des Affaires extérieures de la Croix-Rouge française à partir de 1940, ainsi que présidente de l'association d'Hulst depuis sa fondation en 1923 jusqu'en 1950.

L’Académie française lui décerne le prix Marcelin Guérin en 1921, le prix Vitet en 1927, le prix Alice-Louis Barthou en 1939, le prix Eugène Carrière en 1942, le prix du Budget en 1943, le prix Thérouanne en 1946 et le prix Gustave Le Métais-Larivière en 1956^[4].

Publications

En France et Belgique envahies : les soirées de la C.R.B. (1919)
Madame de Maintenon : L'énigme de sa vie auprès du grand roi (préface de Paul Bourget. Hachette, 1920), prix Marcelin Guérin de l’Académie française en 1921
La princesse des Ursins : une grande dame française à la cour d'Espagne sous Louis XIV (Hachette, 1926)
Le mariage de Louis XIV (Hachette, 1928)
Le grand roi et sa cour (Hachette, 1930)
Henri IV avant la messe : l'école d'un roi (Grasset, 1934)
Le cœur du roi : Henri IV après la messe (Grasset, 1937)
Madame de Sévigné et sa fille (Grasset, 1938)
Racine (Grasset, 1940)
Mon oncle Taine (Plon, 1942)
La jeunesse du grand roi. Louis XIV et Anne d'Autriche (Plon, 1946), prix Thérouanne de l’Académie française en 1946
Ce monde disparu : souvenirs. 1. Syrie, Palestine, Liban, Maroc (Plon, 1947)
Adieu ! Madame de Sévigné (la Colombe, 1947)
La Tragédie de Port-Royal. La mère Angélique et la reine de Pologne (Plon, 1950)
Du Roi-Soleil au roi Voltaire : II. Lendemains du grand règne (1953)
Silhouettes d'ambassadeurs : Paul Cambon, Jules Cambon, Camille Barrère, J.-J. Jusserand, Maurice Paléologue, Philippe Berthelot (1953)
Du Roi-Soleil au roi Voltaire. En compagnie de Saint-Simon (1953)

Distinctions

Officier de la Légion d'honneur

Notes et références

↑ « ark:/36937/s005b004eb553ede », sous le nom SAINT-RENÉ TAILLANDIER Mme G. (consulté le 12 février 2022)
↑ Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 7^e, n° 126, vue 13/31.
↑ Véronique Hugel, La traduction de l’atmosphère Old New York dans les romans d’Edith Wharton, Reims, université de Reims Champagne-Ardenne, 2007 (lire en ligne), p. 15.
↑ « Prix de l'Académie française », sur Académie française (consulté le 2 juillet 2020)