Madeleine Ferron ( à Louiseville - à Québec) est une écrivainequébécoise. Romancière et nouvelliste, elle fut également commissaire gouvernementale et animatrice de radio. Elle a écrit dans plusieurs revues, dont Châtelaine et L'Actualité.
En 1966, elle publie un premier recueil de nouvelles Cœur de sucre[5], et, la même année, son premier roman, La fin des loups-garous, qui fait le portrait d'une société en transition, partagée entre un passé religieux étouffant et son besoin d'émancipation. En 1979, elle devient présidente de la Fondation Robert-Cliche pour la protection du patrimoine des Beaucerons[1].
Ferron tente d'analyser lucidement les sentiments souvent troubles de ses personnages littéraires. Elle est la sœur de l'écrivain Jacques Ferron (1921-1985), du médecin et humaniste Paul Ferron (1926-) et de la peintre Marcelle Ferron (1924-2001)[7],[8].
Ouvrages publiés
La Fin des loups-garous, 1966
Cœur de sucre, 1966 ; version revue et corrigée, 1988
Bernard Beauchemin, Raymonde Labbé et André Garant, Madeleine Ferron - L'insoumise : trois perspectives, Beauceville, Édition Beauce (sous la direction de Gervais Lajoie), , 616 p. (présentation en ligne)