Māhina s'est appelée successivement ʻŪparu, Haʻavai et Haʻapape avant de prendre le nom de Māhina[2].
Légende de Māhina Verohuri ʻo te Purutu : Un jour vivait un chef et sa compagne Hina sur le marae Fareroʻi dans la plaine de Māhina. Vint un temps où le chef de Fareroʻi guerroya dans la vallée de Ahonu. Hina resta dans son campement avec sa suite, mais eut envie d’aller se baigner dans la rivière de la vallée de Tuauru[3].
Le , Patrice Jamet, tête de liste de « Ia Tura O Mahina » est élu maire. Il est issu du milieu associatif (A tauturu ia na, association d'aide aux évacués sanitaires de la Polynésie Française). Condamné à dix-huit mois d'inéligibilité, il est remplacé le par Damas Teuira à la tête de la mairie[6].
En 2023, les adjoints au maire sont Frédéric Fritch, Célestine Wong, Warren Dexter, Chantal Kwong, Jacki Vero, Nathalie Bigorgne, Bran Quinquis, Titaua Manafenuaroa et Matani Kainuku[7].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1971. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee, mais la loi relative à la démocratie de proximité du a, dans ses articles consacrés au recensement de la population, instauré des recensements de la population tous les cinq ans en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, à Mayotte et dans les îles Wallis-et-Futuna, ce qui n’était pas le cas auparavant[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2002[9], les précédents recensements ont eu lieu en 1996, 1988, 1983, 1977 et 1971.
En 2017, la commune comptait 14 763 habitants[Note 2], en augmentation de 2,87 % par rapport à 2012
De nombreux lotissements ont été bâtis sur les montagnes de Māhina[11].
Le projet de révision du plan général d’aménagement (PGA) est entré dans sa phase finale[12]. Réunis autour des techniciens du bureau d’étude Pae Tai Pae Uta, des élus de la majorité et de l’opposition étaient à nouveau à l’œuvre ()[13].
Sports
La commune dispose de nombreuses installations sportives, parmi lesquelles le stade municipal de Mahina (qui accueille les clubs de football et de rugby de Māhina).
Vers la plage on peut pratiquer du kitesurf au niveau du motu Martin. À la pointe Vénus, de nombreuses courses de va'a (pirogues) sont organisées. Concernant le surf, la partie est de la commune, peu après Fareroi et jusqu'à Papenoo, la commune voisine, possède un littoral favorablement exposé à la houle de nord, et l'absence de récif à cet endroit offre plusieurs beaux spots en beachbreak : « Ahonu », « Orofara » et « la Source ». Le récif de la pointe Vénus et celui du motu Martin se prêtent à la pratique du surf sur reef.
On peut aussi apercevoir dans cette baie des dauphins ainsi que sur le sable des popoti (cafard de mer) qui surgissent à la marée basse pour se nourrir de petits crustacés.
Économie
La commune dispose d'une mairie, un bureau de poste, un centre médical, de deux pharmacies, d'une antenne de la Caisse de Prévoyance Sociale (CPS), du service social et du service de l'emploi (SEFI), un dispensaire communal, la gendarmerie nationale, des écoles maternelles et primaires, un centre des jeunes adolescents, un groupe d'aide psycho-pédagogique, un collège, un lycée professionnel. Il y a aussi une station TDF installé. La commune dispose de trois supermarchés (Champion, Super U (ex Vénustar) et Casino (ex Supermarché Mahina)), deux stations-service (Mobil et Shell) et un centre artisanal à la Pointe Vénus.
Mahina a également accueillit un centre du CEA[14], et le Laboratoire d'étude et de surveillance de l'environnement (LESE)[15] jusqu'en 1993.
Sa construction commence en 1866 et est confiée au Frère Gilbert Soulié réputé pour son expérience des constructions religieuses (cathédrale de Rikitea en 1841-1848). La tour carrée et les huit étages mesurent 25 mètres de hauteur et sont en pierres de corail. L'inauguration du phare a lieu le . Le phare fonctionne d'abord par combustion de gaz sous pression. En 1963, il est rehaussé de 7 mètres puis relié au secteur électrique en 1973.
Le Bounty mouille dans la baie de Matavai le . Une pierre dressée par les descendants des révoltés de la Bounty rend hommage à l'équipage du bateau parti se réfugier sur les îles Pitcairn.
↑Population municipale légale en vigueur au , millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au , date de référence statistique : .