Le musée inauguré en 2004 occupe une partie de la synagogue de Páva utca, construite en 1923 selon les plans de l'architecte Lipót Baumhorn. Le nouveau bâtiment adjacent est conçu par l'architecte István Mányi.
Une exposition permanente de 1 500 m2 sur l'Holocauste en Hongrie présente et décrit la persécution, les souffrances et les assassinats des communautés hongroises, juives et roms, condamnées à être exterminées sur la base d'une idéologie raciste.
L'extermination de la communauté juive de Hongrie pendant la Seconde Guerre mondiale y est documentée et étudiée Six cent mille membres de cette communauté ont péri dans les travaux forcés et les camps d'extermination notamment d'Auschwitz.
À l'entrée dans la cour, sur un mur de verre de huit mètres de haut sont gravés au laser les noms des victimes connues. Des recherches sont toujours en cours pour tenter d'identifier les noms des victimes, deux cent vingt cinq mille noms de victimes ont été identifiés en 2017 au cours des dix dernières années de recherche intensive [1]
Six colonnes sont également présentes dans la cour représentant chacune cent mille victimes.
Le mémorial est également un centre d'éducation et de recherche sur la communauté juive de Hongrie.
Direction
En 2011, son directeur Laszlo Harsanyi qui occupait ce poste depuis 2009 est licencié.
Le principal sujet de discorde est l'image donnée dans l'exposition permanente de l'ancien chef de l'État hongrois, Miklos Horthy, qui a dirigé le pays de 1924 à 1944 et qui s'est allié à l'Allemagne nazie. Près de son portrait, des images de camps de concentration et d'extermination nazis sont exposées. Le secrétaire d'État Andras Levente Gal pense que l'exposition doit être "réévaluée"[2],[3]
Galerie
Partie supérieure de la synagogue
Corridor du musée
Mur à la mémoire des victimes
Références
↑(en-US) « Yad Vashem identifies 225,000 Hungarian Holocaust victims », Ttimes of Israel, (lire en ligne, consulté le )
↑« Ungarns Verbindungen zum NS: Leiter von Gedenkstätte abgesetzt », Die Tageszeitung: taz, (ISSN0931-9085, lire en ligne, consulté le )