Carrefour entre les routes D 626 et D 140 reliant Mimizan, Parentis-en-Born, Labouheyre et Escource, la commune se situe à vol d'oiseau à 24 km sud-ouest de Biscarrosse, à 24 km littoral de la Côte d'Argent, à 54 km nord-ouest de Mont-de-Marsan et à 57 km nord de Dax. Le Canteloup traverse la commune. Elle se situe à proximité de grands axes de circulation et communication (A63, du chemin de fer et de la gare de Labouheyre)[1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 093 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pissos à 19 km à vol d'oiseau[6], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 031,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
Typologie
Au , Lüe est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biscarrosse, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
¨Lüe est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[16],[17].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 351 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[20].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[21].
Toponymie
Le nom officiel de la commune, défini dans le Code officiel géographique est « Lüe »
[22]. Localement, la graphie « Luë » est utilisée[23].
Dans le cartulaire de Dax, la paroisse est désignée sous le nom de Luna[25].
Au cours du Moyen Âge, Lüe est, au même titre que Mimizan ou Saint-Girons, une des rares sauvetés landaises. Une sauveté est alors une zone de refuge délimitée autour d'une église par plusieurs bornes. À l'intérieur de ce périmètre, il était interdit de poursuivre les fugitifs.
Une partie des terres de la commune est achetée par Napoléon III pour constituer son domaine impérial de Solférino, qui devient une commune à part entière en 1863. L'activité de gemmage marque le XIXe siècle et le début du XXe siècle. Plusieurs quartiers possèdent des maisons landaises typiques entourées d'airials entretenus. La dernière cabane de résinier, entièrement restaurée, est visible à Galiane[1].
Politique et administration
Depuis 2014, Patricia Cassagne (sans étiquette) est maire de la commune, poste auquel elle a été réélue en 2020[réf. souhaitée].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2022, la commune comptait 613 habitants[Note 2], en évolution de +9,07 % par rapport à 2016 (Landes : +5,78 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
L'économie repose essentiellement sur la production agricole et l'exploitation forestière. Sur la route de Mimizan, dans le quartier de Baxentes, l'élevage de canards offre un panel de productions bien landaises (foie gras, confits, magrets)[1].
Lieux et monuments
Le patrimoine historique se compose des sites suivants[1] :
Chêne de Cantaure : labellisé « Arbre remarquable de France » le . Il date au moins du XIVe siècle
Quatre croix de sauveté visibles à proximité de l'église et délimitaient un périmètre « droit d'asile » dès le XIIe siècle
Fontaine Saint-Michel est accessible dans le bourg. L'autre source (Saint-Pierre) se situe à 800 m du village. Ces deux sources de Luë, que l'on dit souveraines contre tout problème de peau, ne peuvent se dissocier du recours aux Recommandaïres.
La source, qui se jette dans le ruisseau de Canteloup.
Panneau de signalisation.
Panneau de bois représentant l'archange.
Linges ayant servi aux soins.
Stèle Henri François Béconnais : érigée en mémoire du champion cycliste et automobile Henri François Béconnais, décédé le 2 juillet 1904 dans un accident lors d'un entraînement. La stèle est réalisée par l'architecte bordelais Cyprien Alfred-Duprat, financée par le journal L'Auto et se situe dans le quartier Bérroute, à proximité de l'A63.
Personnalités liées à la commune
Henri Béconnais, coureur cycliste, motocycliste et automobile français mort dans la commune le
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Références
↑ abcd et eLüe, pays nature, panneau de présentation réalisé par la commune, consulté sur site le 12 juillet 2023
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )