Fédéraliste convaincu pendant la grande partie de sa carrière académique, il exprima de sérieuses craintes pour l'unité canadienne à la suite de l'échec de l'accord du lac Meech. Il se caractérisa alors comme un "fédéraliste fatigué" et déclara que l'on ne pouvait négocier avec le Canada anglais qu'en lui tenant "un couteau à la gorge"[1].
Consulté à maintes reprises par plusieurs politiciens québécois, au premier rang desquels figure Robert Bourassa, il a acquis le surnom de "confesseur".
Il est mort en à l'âge de 74 ans, deux mois avant son 75e anniversaire, en se noyant dans la piscine familiale[2] du 2555 boulevard Liégeois dans des circonstances qui n'ont pas été clarifiées publiquement. Il est le père de cinq enfants dont l'ancien Ministre des Affaires étrangères du Canada et ancien chef libéralStéphane Dion et l'époux de Denyse Kormann, décédée le [3].
Hommages
Le mercredi , la rue Léon-Dion est nommée en son honneur[4].
« Je n'hésiterai pas à m'engager dans la voie de l'indépendance, si la preuve est faite qu'il n'y a pas de sécurité constitutionnelle pour le français dans la fédération canadienne. »
« Depuis 1763, nous n’avons plus d’Histoire, sinon celle, à réfraction, que nos conquérants veulent bien nous laisser vivre, pour nous calmer. Cette tâche leur est d’autant plus facile que nous sécrétons nos propres bourreaux. »
« Si le peuple du Québec, consulté démocratiquement, accordait à son gouvernement l'autorité de proclamer l'indépendance, j'endosserais une telle décision. »
Leroux Georges, « Les apories de l'intellectuel québécois. L'exemple de Léon Dion », Cités 3/ 2005 (n° 23), p. 115-127, URL : www.cairn.info/revue-cites-2005-3-page-115.htm.