Léa Roback, née le à Montréal où elle meurt le , est une syndicaliste, une militante communiste et une féministequébécoise d'origine juive. Elle est considérée, avec Madeleine Parent, comme une pionnière du syndicalisme et du féminisme au Québec. Léa Roback a lutté toute sa vie pour la justice sociale. Elle se distingue notamment en 1937 lors de la grève des midinettes – plus de 5000 travailleuses montréalaises du secteur du textile – qu’elle organise et en 1943 par la création d'un syndicat chez RCA Victor dans le quartier Saint-Henri.
Biographie
Enfance et formation
Née à Montréal le [1] dans le logement familial situé sur la rue Guilbault, Léa Roback est la deuxième d'une famille de 9 enfants. Son père, Moses Roback, était un Juif polonais qui avait immigré en 1895. Sa mère Fanny Steinhouse était également d'origine juive polonaise[2].
Alors que Léa a 6 mois, les Roback déménagent à Beauport. Son père, tailleur, y tiendra un magasin général et sa mère y ouvre un commerce[3]. Léa grandit à Beauport où elle se rappelle: « Nous étions la seule famille juive dans un patelin catholique. [...] Les gens étaient pauvres comme nous. J'ai appris, toute jeune, qu'il ne doit pas y avoir de barrières ethniques ou religieuses entre les travailleurs[4]. » Elle parle le yiddish à la maison, le français avec ses camarades de Beauport et l'anglais à l'école protestante qu'elle fréquente[5].
Léa revient à Montréal avec sa famille en 1918[6],[5]. C’est en travaillant comme réceptionniste à la British American Dye Works, lorsqu'elle a 18 ans, qu’elle prend conscience pour la première fois des disparités entre les diverses couches de la société montréalaise[5] : « On nous avait appris qu’il y avait des riches et des pauvres, que c’est la volonté du Bon Dieu et qu’on aurait notre récompense au ciel. Moi j’ai pour mon dire que c’est ici la vie[7] !». Son salaire est alors de 8$ par semaine pour 6 jours de travail ou 54 heures[8].
Léa Roback y travaille un certain temps avant de se trouver un emploi de caissière au théâtre Her Majesty’s sur la rue Guy. Grande lectrice et férue de littérature française, elle économise la somme nécessaire afin d’aller en Europe. Léa Roback voyage beaucoup au cours de sa jeunesse[9].
En 1925, elle s'inscrit en littérature à l’Université de Grenoble en France[10]. Dès son retour de Grenoble en 1927, elle rejoint sa sœur à New York. Elle y occupe les emplois de réceptionniste et de vendeuse[11]. Puis, elle rejoint son frère Harry, installé à Berlin[12] où il étudie la médecine à l'université. Léa y suivra pour sa part des cours d'allemand[13]. Elle entre aussi en contact avec une cellule étudiante communiste et adhère au Parti communiste au cours de cette période.
Or, en 1929, Adolf Hitler amorce son ascension sur la scène politique allemande, les groupes nazis prolifèrent, de même que l'antisémitisme[10]. En 1932, la situation s’envenime à Berlin. Léa Roback, qui est étrangère et juive de surcroît, est contrainte de rentrer à Montréal dans les mois suivants[9] : la dirigeante de sa cellule étudiante communiste à l'Université de Berlin lui a recommandé de quitter l'Allemagne[14]. En 1934, elle fait tout de même un séjour de quelques mois en Union soviétique.
Agir: le Parti communiste et le syndicalisme, 1930-1950
Installée pour de bon à Montréal, Léa Roback amorce un parcours consacré à la lutte contre les inégalités sociales. Elle devient rapidement membre du Parti Communiste du Québec. « Pourquoi suis-je entrée dans le mouvement communiste? Parce que c'était le seul, à cette époque-là, qui agissait[11] », affirme-t-elle. Dans son entretien avec Nicole Lacelle, elle déclare que c’est au cours de cette période qu’est née chez elle une véritable conscience politique. À cette époque, elle recrute de manière clandestine pour le Parti communiste du Canada[15] car celui-ci a été déclaré illégal en 1931. Il n'y a encore que quelques centaines de membres dans la province et très peu de femmes. Léa traduit des documents en français, distribue des tracts et donne des formations. Elle est convaincue de la nécessité de diffuser l’information permettant de mettre en lumière les injustices : « Penser que le citoyen moyen est un idiot relève du mythe. Lorsque je distribue des tracts, les uns se disent intéressés, d’autres sont prêts à écouter, et de retour à la maison, ils en parlent à leur entourage. Ça fait boule de neige. De là des résultats concrets[16] ».
Peu après son retour, elle participe aussi à l’organisation de l’action en faveur des sans-travail dirigée par Norman Béthune. Alors que la crise économique frappe la province de Québec, Léa Roback est sensible au sort des locataires, dont plusieurs sont incapables de payer leur logement, et à celui des familles ouvrières. Elle cherche notamment à permettre aux résidents de Saint-Henri d'avoir accès à des logements décents lors de l’administration du maire Camillien Houde[10].
Léa Roback travaille également au Young Women’s Hebrew Association (YWHA, Association des jeunes femmes juives) où elle met en contact des jeunes femmes désirant avoir recours à l’avortement avec des médecins compétents. En 1933, elle participe par ailleurs à la mise sur pied de la Guilde des travailleuses de la robe[6],[9].
Gérante de la première librairie marxiste montréalaise
En 1935, le Parti communiste, nouvellement légal, lui demande de gérer la première librairie marxiste de Montréal[17] — le Modern Book Shop de la rue De Bleury[18]. Léa Roback se souvient: « On vendait toutes sortes de livres, des romans, en anglais, en français et dans d'autres langues, mais aussi tous les classiques du marxisme, du socialisme, du communisme, des revues, des journaux[19]. » Sa clientèle est composée de membres du Parti, de communistes, mais aussi d'étudiants et de professeurs.
En 1936, elle commence à travailler à l’Union internationale des ouvrières du vêtement pour dames (UIOVD), mieux connu sous le nom d’Union de la robe[12]. Comme elle parle couramment français, anglais et yiddish et que la majorité des travailleuses sont des Canadiennes françaises, elle est choisie par Rose Pesotta, qui en fait son assistante. Madame Pesotta a été dépêchée par la centrale new-yorkaise en septembre 1936 avec Bernard Shane. Léa Roback fonde un comité d'éducation pour la formation syndicale au sein de l'UIOVD dans la foulée.
Les conditions de travail des femmes dans le domaine du textile sont particulièrement dures à l'époque. Elles travaillent souvent plus de 50 heures à raison de 6 jours par semaine dans des locaux vétustes contre un salaire dérisoire et instable. « Et quand on avait de l'ouvrage, c'était parfois parce qu'on se laissait tâter par le boss[21] », se rappelle Léa Roback.
En 1937, le gouvernement de Maurice Duplessis a adopté la Loi du cadenas (loi protégeant la province de la propagande communiste). Le premier ministre veut littéralement : « faire disparaître le communisme de la province de Québec[22] ». Le but est de fermer les lieux soupçonnés de cacher ou de faire de la propagande communiste. Plusieurs descentes de police ont dès lors lieu dans les locaux du Parti communiste. Léa Roback est elle-même fichée et fréquemment visitée par la police provinciale, où elle voit des livres lui être saisis[23].
La même année 1937, elle mène une grève de 5 000 travailleuses, un événement appelé la grève des midinettes[24]. Le 15 avril, la grève débute dans des dizaines d'usines montréalaises et des lignes de piquetage sont érigées. La féministe Idola Saint-Jean appuie publiquement les travailleuses.
La grève des midinettes dure trois semaines et prend fin le 10 mai. Elles voient la plupart de leurs revendications être acceptées: une semaine de 44 heures sur cinq jours et demi, un salaire moyen de 16$ et d'autres avantages, en plus d'une procédure de griefs et la reconnaissance du syndicat. À moyen terme toutefois, ces gains syndicaux ne seront pas respectés par la majorité des patrons du secteur.
Une autre grève importante a lieu en août de la même année dans l'industrie textile, celle des usines de la Dominion Textile[25]. En septembre, le gouvernement de l'Union nationale décide d'adopter la Loi des salaires raisonnables qui instaure un salaire minimum pour les femmes (la loi du salaire minimum en 1940)[26].
En 1939, elle quitte l'Union internationale des ouvrières du vêtement pour dames[27]. La Deuxième Guerre mondiale a débuté et le Parti communiste est de nouveau considéré comme suspect. Elle travaille dans des magasins.
La cause des femmes
Durant les années 1930, Léa Roback lutte aux côtés de féministes pour l'obtention du droit de vote des femmes québécoises[15]. Elle aide notamment Idola Saint-Jean et l'Alliance canadienne pour le vote des femmes du Québec en 1938. Madame Saint-Jean obtient, grâce à l'intervention de Léa Roback, l'appui des syndicats qui inscrivent le suffrage féminin parmi les demandes qu'ils présentent annuellement au gouvernement[28]. Léa développe aussi une amitié avec Madeleine Parent, qu'elle rencontre en 1939[29].
RCA Victor
Durant la guerre, des dizaines d'industries obtiennent de gros contrats du gouvernement fédéral. C'est le cas de RCA Victor qui produit, dans le quartier Saint-Henri à Montréal, du matériel de guerre et des radios pour l'armée. Environ 4000 personnes y travaillent, dont 40% sont des femmes. Or, les salaires sont très bas. Léa Roback y entre en 1942. Elle se souvient: « On commençait sur la chaîne au salaire minimum de 25 cents l'heure pour les femmes et 35 cents pour les hommes. Le rythme de production était infernal. Tout était chronométré [...]. La chaleur était parfois insupportable. Les contremaîtres criaient des ordres en anglais[30] ».
Après un an de rencontres et de distribution de tracts, Léa Roback, aidée par Rae Ruttenberg, organise le syndicat de RCA Victor sans grève en 1943. La stratégie était plutôt que les employés arrêtaient de travailler et allaient occuper le bureau du directeur du personnel. En moins d'un an, 95 % des employés de RCA Victor sont syndiqués[12]. Le syndicat est affilié à la Fraternité internationale des ouvriers de l'électricité.
Léa Roback fait partie du premier exécutif, qui est présidé par Victor Walker. Elle demeure chez RCA Victor jusqu'en 1951, affirmant être « partie avant d'être congédiée[31] ».
Le député Fred Rose
En 1943, Léa Roback participe à la campagne de Fred Rose, candidat du Parti ouvrier-progressiste. Des élections fédérales partielles ont lieu le 9 août et M. Rose devient le premier candidat communiste à être élu à la Chambre des Communes[6]. Après son départ de RCA Victor, Léa Roback demeure au Parti communiste. Ses membres continuent de faire l'objet de répression de la part du gouvernement Duplessis alors que les communistes sont suspectés d'espionner pour les Russes par le gouvernement fédéral tout au long de la guerre froide. En 1958, Léa Roback quitte le Parti communiste après des divergences de vues et avoir pris connaissance de certaines dérives du stalinisme qui dérangent ses valeurs humanistes.
Militante de causes sociales, 1960 à 1996
Dans les années 1960, elle devient membre du volet francophone du collectif Voice of Women/La Voix des femmes aux côtés de Madeleine Parent, Thérèse Casgrain et Simonne Monet-Chartrand. Cette association milite contre la guerre. Par la suite, l'attention de Léa Roback se porte en particulier sur la guerre du Viêt Nam et sur le régime d’apartheid en Afrique du Sud. Plus tard, à l'époque de la présidence américaine de Ronald Reagan, elle milite contre la prolifération des armes nucléaires.
Féministe, Léa Roback s’est battue pour l’obtention du droit de vote, pour le droit à l’avortement, pour l’accès à la contraception et pour l’accès libre à une éducation de qualité. En 1985, elle devient membre de l'Institut canadien de recherche sur les femmes[15]. À 83 ans, elle milite toujours, cette fois pour l’équité salariale. Elle assiste également au départ de la marche Du pain et des roses, initiée par la Fédération des femmes du Québec en 1995[32].
Contre le racisme et l’intolérance, Léa Roback est à la fois aux côtés des Canadiens français, des Juifs, des noirs Sud-Africains, des Autochtones ou de toutes minorités lorsque leurs droits sont bafoués. Quant à la classe ouvrière, elle y organise la résistance par son travail dans le milieu syndical.
Décès
Comme le souligne la Fondation Léa-Roback, elle ne cessera de lutter que lorsqu’elle sera « happée en plein combat »[18]. Léa Roback est décédée le , après avoir chuté accidentellement dans les escaliers de la résidence pour personnes âgées où elle vivait dans le quartier Côte-des-Neiges de Montréal[6]. Si elle a entretenu quelques relations avec des hommes, elle a toujours écarté le mariage et n'aura pas eu d'enfant[11]. Dans un hommage posthume, Nicole Lacelle parlera « d'une femme du siècle, indépendante, intrépide, incorruptible, préfigurant toutes les luttes des femmes dans son action, dans sa personne[11] ».
Sa mémoire est perpétuée par le travail de la Fondation Léa-Roback, qui a été créée à l'occasion de son 90e anniversaire en 1993 pour offrir des bourses d'études à des femmes socialement engagées.
Le Centre de recherche Léa-Roback sur les inégalités sociales de santé de Montréal a également été nommé en son honneur.
C'est aussi le cas pour la Maison Parent-Roback, dans le quartier Parc-Extension, qui abrite des organismes (le Groupe des 13) dont le mandat est de venir en aide aux femmes[33].
Les Habitations Léa-Roback à Rosemont-La Petite-Patrie.
Sophie Bissonnette a réalisé un documentaire sur sa vie en 1991, Des lumières dans la Grande noirceur[24].
L'exposition Viva Léa! Indignée, battante, humaniste s'est tenue en 2018 à la Bibliothèque juive à Montréal. Un circuit en autobus, Sur les pas de Léa Roback: une traversée militante du 20e siècle, a été réalisé dans le cadre de cette exposition.
Une murale hommage à Léa Roback a été réalisée sur le plateau Mont-Royal. Il s'agit d'une œuvre de Carlos Oliva située sur la rue Saint-Dominique (près du 3575, boul. Saint-Laurent, le quartier général de l'Union internationale des ouvriers du vêtement pour dames). Elle a été effacée depuis.
Un timbre a été émis en son honneur par Postes Canada en 2023 en même temps que les féministes Simonne Monet-Chartrand et Madeleine Parent.
Toponymes
Une rue a été nommée en son honneur à Montréal, dans le quartier Saint-Henri et jouxte le Canal-de-Lachine.
Une rue Léa-Roback se trouve dans l’arrondissement Beauport de la ville de Québec, où elle a habité enfant.
La rue Léa-Roback à Granby.
Citations
« L'ouvrier d'aujourd'hui n'est pas l'ouvrier ou l'ouvrière qu'on avait dans les années 1930. Ils savent se protéger, ils ont leur syndicat. » ()
« On ne peut pas vivre pour soi-même, ça, je l'ai appris à la maison[32]. »
↑Collectif Clio (Micheline Dumont, Michèle Jean, Marie Lavigne et Jennifer Stoddart), L'histoire des femmes au Québec depuis quatre siècles, Montréal, Le Jour, 1992, p. 319.
↑Louis Fournier, « Léa Roback: 30 ans de militantisme communiste », dans Robert Comeau et Bernard Dionne dir., Le droit de se taire. Histoire des communistes au Québec, de la Première guerre mondiale à la Révolution tranquille, Montréal, VLB, 1989, p. 387.
↑ ab et cFrançois Drouin, « Des lumières dans la Grande Noirceur », Cap-aux-Diamants : La revue d'histoire du Québec, no 28, (ISSN0829-7983 et 1923-0923, lire en ligne, consulté le )
↑ abc et dMathieu Boivin, « Une militante de la première heure s'éteint », Le Soleil, , A 9 (lire en ligne)
↑H. Pedneault, « Entrevue avec Léa Roback : Propos d’une batailleuse », La vie en rose, no 10, mars 1983, p. 50.
↑Collectif Clio (Micheline Dumont, Michèle Jean, Marie Lavigne et Jennifer Stoddart), L'histoire des femmes au Québec depuis quatre siècles, Montréal, Le Jour, 1992, p. 319; Louis Fournier, « Léa Roback: 30 ans de militantisme communiste », dans Robert Comeau et Bernard Dionne dir., Le droit de se taire. Histoire des communistes au Québec, de la Première guerre mondiale à la Révolution tranquille, Montréal, VLB, 1989, p. 387.
↑ abc et dNicole Lacelle, « Hommage posthume: Léa Roback, 1903-2000 », Recherches féministes, vol. 13, no 1, 2000, p. ii.
↑ ab et cMadeleine Parent, « Léa Roback 1903-2000 », Relations, , p. 5-6 (lire en ligne)
↑Louis Fournier, « Léa Roback: 30 ans de militantisme communiste », dans Robert Comeau et Bernard Dionne dir., Le droit de se taire. Histoire des communistes au Québec, de la Première guerre mondiale à la Révolution tranquille, Montréal, VLB, 1989, p. 388.
↑F. Anonsen, « Léa Roback, plus de cinquante ans de militantisme », Canadian woman studies : Les cahiers de la femme, vol. 7, no 3, automne 1986, p. 105.
↑Louis Fournier, « Léa Roback: 30 ans de militantisme communiste », dans Robert Comeau et Bernard Dionne dir., Le droit de se taire. Histoire des communistes au Québec, de la Première guerre mondiale à la Révolution tranquille, Montréal, VLB, 1989, p. 391.
↑Louis Fournier, « Léa Roback: 30 ans de militantisme communiste », dans Robert Comeau et Bernard Dionne dir., Le droit de se taire. Histoire des communistes au Québec, de la Première guerre mondiale à la Révolution tranquille, Montréal, VLB, 1989, p. 394.
↑Christian Blais et al., Histoire parlementaire du Québec, 1928-1962. La crise, la guerre, le duplessisme, l'État-providence, Québec, Septentrion, 2015, p. 226.
↑Lucie Leboeuf, « Léa Roback ou comment l'organisation syndicale est indissociable de la vie de quartier », Dossiers Vie ouvrière, , p. 461-470 (lire en ligne)
↑Jacques Rouillard, Le syndicalisme québécois. Deux siècles d'histoire, Montréal, Boréal, 2004, p. 87.
↑Christian Blais et al., Histoire parlementaire du Québec, 1928-1962. La crise, la guerre, le duplessisme, l'État-providence, Québec, Septentrion, 2015, p. 229.
↑Louis Fournier, « Léa Roback: 30 ans de militantisme communiste », dans Robert Comeau et Bernard Dionne dir., Le droit de se taire. Histoire des communistes au Québec, de la Première guerre mondiale à la Révolution tranquille, Montréal, VLB, 1989, p. 397.
↑Marie Lavigne et Michèle Stanton-Jean, Idola Saint-Jean. L'insoumise, Montréal, Boréal, 2017, p. 312.
↑Amélie Daoust-Boisvert, « Madeleine Parent 1918-2012 », Le Devoir, , G-2 (lire en ligne)
↑Louis Fournier, « Léa Roback: 30 ans de militantisme communiste », dans Robert Comeau et Bernard Dionne dir., Le droit de se taire. Histoire des communistes au Québec, de la Première guerre mondiale à la Révolution tranquille, Montréal, VLB, 1989, p. 400.
↑Louis Fournier, « Léa Roback: 30 ans de militantisme communiste », dans Robert Comeau et Bernard Dionne dir., Le droit de se taire. Histoire des communistes au Québec, de la Première guerre mondiale à la Révolution tranquille, Montréal, VLB, 1989, p. 405.
↑Étienne Plamondon Émond, « Léa Roback, la Fondation et les causes », Le Devoir, , G-4 (lire en ligne)
Annexes
Bibliographie
Ouvrages, chapitres
Pierre Anctil (dir.) et Simon Jacobs (dir.), Les Juifs de Québec : quatre ans d’histoire, Montréal, Presses universitaires du Québec, , 264 p. (ISBN978-2-7605-4248-8, présentation en ligne)
Nicole Lacelle, Entretiens avec Madeleine Parent et Léa Roback, Montréal, Éditions du Remue-Ménage, (1re éd. 1988), 173 p. (ISBN2-89091-252-3, présentation en ligne)
Louis Fournier, « Léa Roback: 30 ans de militantisme communiste », dans Robert Comeau et Bernard Dionne (dir.), Le droit de se taire. Histoire des communistes au Québec, de la Première guerre mondiale à la Révolution tranquille, Montréal, VLB, (ISBN978-2-89005-361-8, lire en ligne), p. 386-406.
Merrily Weisbord, Le rêve d'une génération : les communistes canadiens, les procès d'espionnage et la guerre froide, Montréal, VLB, , 398 p. (ISBN2890052710)
Articles
(en) Frances Anonsen, « Léa Roback, plus de cinquante ans de militantisme », Canadian Woman Studies / Les cahiers de la femme, vol. 7, no 3, , p. 105 (lire en ligne).
Nicole Lacelle, « Hommage posthume: Léa Roback, 1903-2000 », Recherches féministes, vol. 13, no 1, 2000, p. i-iii.
Andrée Lévesque, « Figure marquante du syndicalisme québécois : LEA ROBACK (1903-2000) », L'aut' journal, (lire en ligne).
Lucie Leboeuf, « Léa Roback ou Comment l'organisation syndicale est indissociable de la vie de quartier », Dossiers «Vie ouvrière», vol. 28, no 128, , p. 461-470 (lire en ligne).
Héléne Pedneault, « Entrevue avec Léa Roback : Propos d’une batailleuse », La vie en rose, no 10, , p. 50-52 (lire en ligne).
Victor Teboul, «Léah Roback. Continuer le combat», Une femme, un vote, ministère des Communautés culturelles et de l'immigration, gouvernement du Québec, 1990, p. 52-53.
Sophie Bissonnette (réalisatrice), Des lumières dans la grande noirceur, Montréal, Productions Contre-Jour, 1991, 90 min.
Victor Teboul, entrevue avec Léah Roback à l'émission «Les socialistes juifs» (1re et 2e parties), dans le cadre de la série de 14 émissions intitulée La Communauté juive du Québec, diffusée sur la chaîne culturelle de Radio-Canada en 1982.
model reaksi-difusi adalah model matematika yang mendeskripsikan bagaimana konsentrasi dari satu atau lebih substansi terdistribusi dalam ruang berubah karena pengaruh dua proses: reaksi kimia lokal dimana substansi diubah menjadi yang lain, dan difusi yang menyebabkan substansi menyebar dalam ruang. Sebagaimana deskripsi ini mengimplikasikan, sistem reaksi-difusi secara alami diterapkan di kimia. Akan tetapi, persamaan reaksi-difusi dapat juga mendeskripsikan proses dinamis non-kimiawi. Cont...
Jean Makoun Informasi pribadiNama lengkap Jean II MakounTanggal lahir 29 Mei 1983 (umur 40)Tempat lahir Yaoundé, KamerunTinggi 1,73 m (5 ft 8 in)[1]Posisi bermain Defensive midfielderInformasi klubKlub saat ini Olympiacos(pinjaman dari Aston Villa)Nomor 77Karier junior1997–1999 Cotonsport Garoua2000 Jeunesse Star2001 Tonnerre YaoundéKarier senior*Tahun Tim Tampil (Gol)2001–2008 Lille 165 (9)2008–2011 Lyon 76 (8)2011– Aston Villa 7 (0)2011– → Olympiacos (p...
إبراهيم باشا الفرنجي (بالتركية: Pargalı İbrahim Paşa) معلومات شخصية الميلاد 1493أو 1494بارغا الوفاة 1536إسطنبول سبب الوفاة خنق مواطنة الدولة العثمانية (العقد 1500–) جمهورية البندقية (1493–العقد 1500) اللقب الفرنجي، البرغالي، المقبول، المقتول، البرغلي الديانة مسلم الزوجة الز...
Pantai TambakrejoPantaiPasir putih yang berada di pesisir Pantai TambakrejoNegara IndonesiaProvinsiJawa TimurKabupatenBlitarZona waktuUTC+7 (WIB)Kode pos66173KecamatanWonotirtoDesaTambakrejo Pantai Tambakrejo merupakan sebuah pantai yang berada di Desa Tambakrejo, Kecamatan Wonotirto, Kabupaten Blitar, Jawa Timur. Pantai berpasir putih yang terletak kurang lebih 30 km sebelah selatan Kota Blitar ini terletak di sebuah teluk dengan garis pantai mencapai 10 km. Tidak seperti pantai-pantai ...
The bishop-fish, from Poland in the 16th century Lists of humanoids cover humanoids, imaginary species similar to humans. They are organized by type (avian, piscine and amphibian, reptilian, and extraterrestrial), and by medium (literature, comics, animation, television, film and video games). By type List of avian humanoids List of piscine and amphibian humanoids List of reptilian humanoids List of humanoid aliens Little people (mythology) By medium List of fictional humanoid species in lit...
City in western Bangladesh City & Municipality in Khulna, BangladeshJashore যশোরJessoreCity & MunicipalityClockwise for top: Jessore town, Jessore Airport, academic building of Jashore University of Science and Technology, Jessore Institute Public Library, Jessore Polytechnic Institute, Michael Madhusudan CollegeJashoreShow map of Khulna divisionJashoreShow map of BangladeshCoordinates: 23°10′01″N 89°12′32″E / 23.167°N 89.209°E / 23.167; 89....
District and municipality in Şanlıurfa, TurkeyViranşehirDistrict and municipalityMap showing Viranşehir District in Şanlıurfa ProvinceViranşehirLocation in TurkeyShow map of TurkeyViranşehirViranşehir (Şanlıurfa)Show map of ŞanlıurfaCoordinates: 37°13′50″N 39°45′55″E / 37.23056°N 39.76528°E / 37.23056; 39.76528CountryTurkeyProvinceŞanlıurfaGovernment • MayorSalih Ekinci (AKP)Area2,297 km2 (887 sq mi)Population ...
Gustav Mahler (lahir 7 Juli 1860 - meninggal 18 Mei 1911) merupakan seorang komposer berkebangsaan Austria. Dia menjadi terkenal saat memimpin sebagai konduktor di tempat gedung opera. Dia berkarier sebagai konduktor sejak tahun 1881. Pada tahun 1901 dia pindah ke villa baru di Danau Majernigg, Carinthia. Dia meninggal dunia pada tahun 1911. Karya Simfoni Symphony No. 1 in D major (?1884–1888; rev. 1893–1896; 2nd rev. 1906). Symphony No. 2 in C minor (1888–1894; rev. 1903) Symphony No. ...
The Legend of Zelda: A Link to the PastvideogiocoConfezione originale del videogiocoTitolo originaleゼルダの伝説 神々のトライフォース PiattaformaSuper Nintendo, Game Boy Advance Data di pubblicazioneSuper Nintendo: 21 novembre 1991 13 aprile 1992 24 settembre 1992 Game Boy Advance: 14 marzo 2003 2 dicembre 2002 28 marzo 2003 Virtual Console (Wii): 2 dicembre 2006 22 gennaio 2007 23 marzo 2007 23 marzo 2007 Virtual Console (Wii U): 12 febbraio 2014 30 gennaio 2014 12 dicemb...
No debe confundirse con Air Southwest. Southwest Airlines Sin corazón, es solo una máquina.[1] Boeing 737-800 de Southwest Airlines IATAWN OACISWA IndicativoSOUTHWEST Fundación 1971Inicio 18 de junio de 1971AOC # SWAA304AAeropuerto principal Atlanta Baltimore Chicago-Midway Dallas-Love Denver Houston-Hobby Las Vegas Los Ángeles Oakland Orlando Phoenix–Sky Harbor Sede central Dallas, Texas, Estados UnidosFlota 816[2]Destinos 121Programa de viajero Rapid RewardsDirector...
Shanina Shaik2008Lahir11 Februari 1991 (umur 33)Melbourne, AustraliaKebangsaanAustraliaTahun aktif2008–sekarangInformasi modelingWarna rambutCoklat GelapWarna mataHijau HazelManajerIMG Models (Australia, NY, London)Traffic Models (Barcelona) Shanina Shaik (kelahiran 11 Februari 1991)[1][2] adalah seorang peragawati dari Melbourne, Australia. Kehidupan awal Ibu Shanina adalah orang keturunan Lithuania dan Australian, sementara ayahnya merupakan keturunan Pakistan d...
Idiom based on the religiosity of capital and/or moneyFor other uses, see The Almighty Dollar. The Almightier, showing a large dollar sign in place of the rose window in a cathedral; 1907 illustration from Puck Almighty dollar is an idiom often used to satirize obsession with material wealth, or with capitalism in general. The phrase implies that money is a kind of deity. History Although the phrase almighty dollar was not popularized until the 1900s, similar phrases had been used much earlie...
Provincial park in Ontario, Canada Lion's Head Provincial ParkIUCN category Ia (strict nature reserve)Georgian Bay viewed from the Bruce Trail.LocationBruce County, Ontario, CanadaNearest cityLion's Head, OntarioCoordinates44°59′49″N 81°12′04″W / 44.997°N 81.201°W / 44.997; -81.201Area5.26 km2 (2.03 sq mi)Governing bodyOntario Parks Lion's Head Provincial Park is a nature reserve in Ontario, Canada, located near the town of Lion's H...
Movement of English Puritans to North America This article is about Puritan migration of 1620-1640. For other uses of the term Great Migration, see Great Migration (disambiguation). The Puritan migration to New England was marked in its effects from 1620 to 1640, declining sharply afterwards. The term Great Migration can refer to the migration in the period of English Puritans to the New England Colonies, starting with Plymouth Colony and Massachusetts Bay Colony.[1] They came in fami...
Water management project in New Mexico and Colorado San Juan–Chama ProjectHeron Lake, the main storage reservoir of the San Juan–Chama ProjectGeneral statisticsBegun1951Completed1976Dams and reservoirsHeronNambe FallsBlanco (diversion)Oso (diversion)Little Oso (diversion)OperationsStorage capacity403,343 acre⋅ft (0.497516 km3)Annual water yield110,000 acre⋅ft (0.14 km3)Land irrigated92,479 acres (37,425 ha)vte The San Juan–Chama Project is a U.S. Bureau of R...
Lamellomorpha strongylata Lamellomorpha strongylata Klasifikasi ilmiah Kerajaan: Animalia Upakerajaan: Parazoa Filum: Porifera Kelas: Demospongiae Ordo: Astrophorida Famili: Pachastrellidae Genus: Lamellomorpha Spesies: Lamellomorpha strongylata Lamellomorpha strongylata adalah spesies spons yang tergolong dalam kelas Demospongiae. Spesies ini juga merupakan bagian dari genus Lamellomorpha dan famili Pachastrellidae. Nama ilmiah spesies ini pertama kali diterbitkan pada tahun 1968 oleh Berqu...
Grand Prix F1 Brasil 2002 merupakan balapan Formula 1 pada 31 Maret 2002 di Autodromo Jose Carlos Pace. Lomba Pos No Pembalap Tim Lap Waktu/Tersingkir Grid Poin 1 1 Michael Schumacher Ferrari 71 1:31'43.662 2 10 2 5 Ralf Schumacher Williams-BMW 71 +0.588 detik 3 6 3 3 David Coulthard McLaren-Mercedes 71 +59.109 detik 4 4 4 15 Jenson Button Renault 71 +66.883 detik 7 3 5 6 Juan Pablo Montoya Williams-BMW 71 +67.563 detik 1 2 6 24 Mika Salo Toyota 70 +1 Lap 10 1 7 16 Eddie Irvine Jaguar-Coswort...