Miguel Matamoros parti en voyage à Saint-Domingue (dans l'île voisine de la République dominicaine) résidant alors dans la pension de Luz Sardaña.
Il entend des pleurs d'une femme dans une chambre voisine et pense que celle-ci a perdu quelqu'un de sa famille mais il apprend qu'elle pleure parce que son mari l'a quittée la veille pour une autre femme.
Cette histoire va lui inspirer le thème de la chanson.
La chanson fait preuve d'ironie puisque l'homme appelle la femme qui l'a quitté « mi santa » (ma sainte).
Dans les versions où chante une femme (la version de Celia Cruz par exemple), ces paroles sont remplacées par « mi negro » (mon (homme) noir).
On trouve aussi d'autres termes à la place comme "gitana" (gitane dans des versions flamenco, en particulier celle de Diego el Cigala), ou encore « mulata » (mulâtresse), « mi negra», etc.