En tant que critique littéraire, il s'est particulièrement intéressé au classicisme et, en particulier, à Jean Racine. On lui doit plusieurs ouvrages sur le théâtre français, des recueils de poèmes de même que divers essais historiques et biographiques. Ses poèmes sont d'une prosodie rigoureuse dont la forme est souvent l'ode malherbienne : Poèmes pour Aricie (1920), Poèes pour les ombres (1922). Cette poésie éminemment didactique exprime généralement un pessimisme et un stoïcisme hautains. Il arrive toutefois que, la tentation de dire l'ineffable venant bouleverser sa stricte rhetorique, le poète laisse échapper des plaintes nues qui sont promesses d'un nouveau langage :
« Étonne d'un feu qui m'embrasse
Puis m'abandonne a mon émoi,
Je porte un dieu trop grand pour moi
Qui me défie et qui m’écrasè. »