Lucie Couillebault est institutrice. Elle se marie à Roger Guérin, un ami d’enfance, lui aussi instituteur[2], le dans sa ville d’enfance. Ils auront deux enfants.
Le 1er décembre 1941, elle est arrêtée par les autorités allemandes, condamnée à huit ans de travaux forcés et incarcérée à Rennes[2] jusqu’au , puis déportée au camp de Ravensbrück par le convoi I.212, d'où elle est libérée le [3].
Elle y apprend la mort de sa fille Claudine en 1944 par une autre déportée transférée d'Auschwitz à Ravensbrück[2] : née le , Claudine s'est engagée dans la Résistance en en Seine inférieure puis à Paris (transport de journaux et liaisons entre différents membres de la Résistance)[2]. Elle a été arrêtée le au lycée Victor-Duruy à Paris où elle était interne[2]. Elle a été déportée à Auschwitz en janvier 1943 où elle est morte du typhus le [2].
Sous la Quatrième République, outre l'exercice de ses mandats politiques faisant d'elle une des premières femmes députées en France, Lucie Guérin est une des dirigeantes de l'Union des femmes françaises (UFF).