Loïc Blondiaux est diplômé en 1987 de l'Institut d'études politiques de Paris[1], où il soutient en 1994 une thèse de doctorat intitulée « La fabrique de l'opinion : une histoire sociale des sondages aux États-Unis et en France (1935-1965) »[2]. Il est titulaire d'une habilitation universitaire.
Il participe également aux travaux de différentes associations ou organismes publics. Il est cofondateur et administrateur de l'Institut de la concertation et de la participation citoyenne[5] depuis , et administrateur de l'association Démocratie ouverte[6] depuis . Il est également membre de la Commission parisienne du débat public. Il est l'un des fondateurs de la revue Politix et directeur de publication de la revue Participations.[réf. nécessaire]
La Fabrique de l’opinion. Une histoire sociale des sondages, Seuil, 1998[8],[9],[10]
en collaboration, La démocratie locale. Participation, représentation, espace public, Puf, 1999
en collaboration, L'histoire des sciences de l'homme, L'Harmattan, 1999
avec Martine Revel, Cécile Blatrix, Jean Michel Fourniau, Bertrand Hériard, Rémi Lefebvre) (dirs.), Le débat public : une expérience française de démocratie participative, Paris, La découverte, 2007.
Le Nouvel Esprit de la démocratie. Actualité de la démocratie participative, Seuil/La République des idées, 2008, 112 p.[11]
avec Ilaria Casillo, Rémi Barbier, Francis Chateauraynaud, Jean-Michel Fourniau, Rémi Lefebvre, Catherine Neveu (dir), Dictionnaire critique de la participation, 2013.
avec Dominique Bourg et alii, Inventer la démocratie au XXIe siècle, L'assemblée citoyenne du futur, Paris, Les Liens Qui Libèrent, 2017, 80 pages.
(dir.) La Démocratie des émotions, Paris, Presses de Sciences Po, 2018, 248 p.
↑Lucien Jaume, « Loïc Blondiaux, La fabrique de l'opinion. Une histoire sociale des sondages », Revue française de science politique, vol. 49, no 3, , p. 473–476 (lire en ligne, consulté le )
↑Jean-Jacques Becker, « Blondiaux Loïc, La fabrique de l'opinion, une histoire sociale des sondages
Reynié Dominique, Le triomphe de l'opinion publique. L'espace public français du XVIe siècle au XXe siècle [compte-rendu] », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, no 61, , p. 149-150 (lire en ligne, consulté le ).
↑Nicolas Offenstadt, « Loïc Blondiaux, Pierre Karila-Cohen et Ramsay MacMullen : insaisissable opinion », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )