Elle commence à dessiner vers 1910 et à faire de l'aquarelle, mais "sans être attirée de suite par le métier"; puis elle voit "grâce à son maître Mathilde Delattre toute la délicatesse et toute la poésie qu'on peut tirer de quelques fleurs soignées d'atmosphère"[3]. Amie de l'artiste Yvonne Blanchon, élève des mêmes maîtres qu'elle, elle réalise le portrait de cette dernière en 1920.
Élève du peintre et illustrateur Henri Zo, de l'aquarelliste Mathilde Delattre et de la miniaturiste Marthe Bougleux[4], elle s'adonne à la miniature[5], aux natures mortes florales qu'elle fait évoluer dans un style « art déco » ou post-impressionniste[6], et réalise également de nombreux portraits, scènes et paysages, et des panneaux d'art décoratif. Elle expose de 1913 à 1965[4]. Elle est professeur de dessin à la ville de Paris jusque au moins 1952[7].
Sociétaire des artistes français depuis 1913, elle obtient une mention honorable au Salon de 1928[8], une médaille de bronze en 1934[9], d'argent en 1935[10]. Elle est récompensée du prix Berheim de Villers en 1933[11]et obtient une médaille de bronze à l'Exposition universelle en 1937. Son tableau Mariage dans le XVIIe est remarqué en 1937 aux Indépendants pour sa vision, du haut d'un balcon, du « comique d'une noce bourgeoise »[12]. Elle reçoit le prix Léonie Dusseuil en 1943[11],[n 2], et le prix Villa d'Este[réf. souhaitée].
Salon de 1927 : En juin, peinture (no 23), Portrait, miniature (no 1944) et Mme J.-V., miniature (no 1945)
Salon de 1928 : La table dans le jardin (huile)
Salon de 1930 : Roses, peinture (no 18), Place des Batignolles, peinture (no 19) et Paulo, miniature (no 2210)
Salon de 1932 : La place des Batignolles, peinture (no 30) et Portrait, peinture (no 31)
Salon de 1933 : Un mariage à Sainte-Marie-des-Batignolles, peinture (no 26) et Matin d'automne sur la place, peinture (no 27)[4]
Salon de 1934 : Repos, peinture (no 33), Pénombre, peinture (no 34) et Esquisses de panneaux décoratifs exécutés pour un hôtel particulier, gouache (no 4591)
Salon de 1935 : Matin de neige, peinture (no 29) et Grisaille, peinture (no 30)[15]
Salon de 1936 : Printemps (square des Batignolles), peinture (no 44) et Fleurs, tempéra (no 2466)
Salon de 1938 : Soir, peinture (no 19) et Fleurs, tempéra (no 1592)
Salon de 1939 : Été, peinture (no 26), Neige à Paris, peinture (no 27), Vieux jardin à Batignolles, peinture (n°28), rue Galande, peinture (no 29) et Neige, peinture (no 30)
1944 : Le vase gris (huile sur panneau, 30 x 23 cm)[6]
1947 : Mariage à Sainte-Marie-des-Batignolles (no 25), Roses (no 26), Bouquet (no 27) et Fleurs (no 28), peintures[22]
Autres salons
1929 : 12e Salon des petits artistes à Bagatelle, La place des Batignolles[23]
1931 : Salon de la Société des Amis des Arts de Seine & Oise à Versailles, Juin (no 305, peinture)[n 3] et Les rochers de Garchines (no 306, peinture)[8]
1936 : Centre d'expositions artistiques, Paris : Le Carousel[26]
Notes et références
Notes
↑La critique de l'époque semble l'avoir parfois confondue avec sa cousine Jeanne Louise Alix, qui produit de nombreux tableaux des toits de Paris (mais signe d'un monogramme, tandis que Louise utilise une écriture bâton). Ainsi est-il rapporté lors d'une exposition de Jeanne au salon de 1933 « Louise Alix a délaissé les toits de Paris pour descendre dans la rue ». Le Temps, 30 avril 1933, sur Gallica.
↑Prix « en faveur d'une femme peintre âgée de quarante ans au moins, exposant au Salon des artistes français et vivant de sa difficile et honorable profession ».
↑Œuvre déjà exposée en 1928 au Salon des artistes français.