Elle est la cousine de la peintre Louise Alix (1888-1980) avec laquelle elle a été parfois confondue par la critique[n 1].
Biographie
Jeanne Louise Alix naît le dans le 2e arrondissement de Paris[2]. Son père, Étienne Alix, est dessinateur, graveur et publiciste, sa mère Alice Marinier (1860-1930) et son grand-père maternel Alfred Marinier (1833-1911) sont également artistes-peintres. Elle est apparentée au graveur parisien Pierre-Michel Alix (1762-1817)[3].
En 1924, Jeanne Alix épouse le journaliste Auguste Savary dont elle se séparera en 1928[5]. Elle a pour professeur de musique Jacques Tessarech, dont elle fait le portrait peu de temps avant sa mort en 1928. Mathilde Arbey réalise son portrait[6].
Elle expose au moins de 1910 à 1937. Elle peint fréquemment des vues de Paris, souvent observées depuis les toits, dans un style resserré[7]. Elle obtient une mention honorable au Salon des artistes français en 1920, le prix Marie Bashkirtseff en 1921[8], une médaille d'argent au Salon en 1925, une médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1937[4],[9].
Salon de 1910 : Vue de Montmartre, peinture (n° 23).
Salon de 1920 : Avenue Rachel (Paris), aquarelle gouachée (n° 2039) (achat par l'Etat[7]), Rue Clovis, Montagne Sainte-Geneviève, peinture (n° 22) et Toits de Montmartre, peinture (n° 23).
Salon de 1924 : Vallée de Saint-Chéron (Seine-et-Oise), dessin (n° 2024).
Salon de 1925 : Cour de l'hôtel de Beauvais, rue François-Miron, peinture (n° 15)
Salon de 1927 : Robe verte, peinture (n° 22).
Salon de 1931 : À la mémoire de Marie G..., peinture (n° 27).
Salon de 1932 : Verrière en ciment, boulevard Bessières, peinture (n° 28) et Ciel parisien, peinture (n° 29).
Salon de 1933 : Après la lutte, vers l'au-delà, peinture (n° 24) et Carrefour Chappe, boulevard Saint-Germain, peinture (vue n° 25).
Salon de 1934 : Ernest Girault, peinture (n° 31) et Champ breton, peinture (n° 32).
Salon de 1935 : Sainte-Enimie (Gorges du Tarn), peinture (n° 28).
Autres salons et expositions
Salon des Artistes de Paris et du département de la Seine
↑Elle signe d'un monogramme, contrairement à sa cousine Louise Alix qui utilise une écriture bâton. Cependant la critique de l'époque semble les avoir parfois confondues, ainsi en 1933 cette remarque: "Louise Alix a délaissé les toits de Paris pour descendre dans la rue" (alors que la peintre spécialisée dans les toits est Jeanne). Le Temps, 30 avril 1933.