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Tour à tour employé de banque, journaliste, attaché de presse dans une maison de disques, directeur littéraire chez Lattès[1], Louis Nucéra est surtout connu comme écrivain et grand passionné de cyclisme, thème de nombre de ses ouvrages.
En 1970, il publie son premier roman, L'Obstiné. Au travers de son œuvre, il retrace la vie des immigrés italiens (Le Ruban rouge) ; il évoque ses amitiés avec Cioran, Kessel, Picasso, Cocteau, Hardellet, Brassens ou Moretti (Mes ports d’attache). Il raconte également son enfance niçoise (Avenue des Diables-Bleus).
En 1999, il signe, pour s'opposer à la guerre en Serbie, la pétition « Les Européens veulent la paix »[2], lancée par le collectif « Non à la guerre »[3].
Louis Nucéra meurt après avoir été renversé par une voiture alors qu’il fait du vélo près de Nice, le , dans la zone industrielle de Carros[4]. D'abord inhumé au cimetière de Caucade, il repose, depuis le , au cimetière du Château.
Hommages
En hommage à son ami, Bernard Morlino écrit Louis Nucéra, achevé d'imprimer.
La bibliothèque municipale à vocation régionale de Nice (BMVR) porte son nom. Elle est détentrice de la majeure partie de ses manuscrits, tapuscrits ainsi que des notes complémentaires, dossiers de presse et photographies.
Le pont sur l'Estéron qui relie par la route M901 les communes de Gilette et du Broc est baptisé pont Louis Nucéra.
Écrivain cycliste
« Je suis venu au monde à l'ombre précaire d'une bicyclette suspendue entre ciel et terre[5] ». Tel est l'incipit que Louis Nucéra place en ouverture du livre Mes rayons de soleil[6]. Le titre de cet ouvrage est anodin et n'annonce pas vraiment ce dont les quelque deux cent soixante-dix pages traitent par la suite. Pas même un vélo sur la couverture de l'édition d'origine, sur quoi on voit un paysage vallonné où le vert décline ses nuances.
Louis Nucéra y fait le récit d'une « grande boucle » à vélo de 4 813 kilomètres. En effet, le à 8 h 30, il s'élance de Livry-Gargan où le champion Antonin Magne exploita une ferme. Louis Nucéra ne suit pas n'importe quel parcours : il choisit de refaire les étapes que les coureurs du Tour de France ont suivies, en 1949. C'est aussi le Tour que Fausto Coppi, admiré par l'auteur, avait remporté.
Au-delà d'un simple récit factuel, se bornant à décrire les particularités de chaque étape, Louis Nucéra donne à comprendre sa passion pour le vélo, les joies et les difficultés qu'il éprouve à rouler. C'est aussi un exercice d'admiration pour les cyclistes qui l'ont précédé sur les routes de 1949.
Prix Louis-Nucéra
L'association « Lire à Saint-Étienne »[7] a créé le prix « Les Soleils de Nucéra » (ou prix Louis-Nucéra) en 2002. Récompensant un roman publié dans l'année, dont le thème principal concerne le cyclisme, il est remis sur le podium de la course cycliste Paris-Nice à l'étape de Saint-Étienne, ou dans la ville-étape la plus proche.
Depuis sa création en 2002, les lauréats de ce prix ont été :
1975 : Dora. Dans l'enfer du camp de concentration où les savants nazis préparaient la conquête de l'espace (auteur: Jean MICHEL, "avec la collaboration de Louis Nucera")