[1]Louis Millescamps s'installe en tant que négociant à Paris, rue des Lavandières-Sainte-Opportune, et s'associe dans la société « Laherard et Cie » en 1838. Il devient propriétaire de la filature de lin et de chanvre de Rollepot (Frévent) en 1842 et l'un des fondateurs et principaux chefs du Comptoir de l'industrie linière, dont il est gérant.
Il devient membre du Conseil d'Escompte de la Banque de France (Ier siège) en 1842. Il y siège jusqu'en 1869, lorsqu'il passe régent. Il est membre et trésorier de la Chambre de commerce de Paris[2].
Il fonde la société « Millescamps et Cie » en 1845.
Pendant la Commune, Théophile Millescamps, a ordonné l’ensablement des réserves d'or de la Banque de France, dès qu’il eu la certitude que les émeutiers en prenaient le chemin. Condamné à mort par les ‘Communards’, il ne revint plus à son appartement du Boulevard Malesherbes, dormit chaque nuit dans un lieu différent, caché et protégé par ses employés, et ne pouvant sortir de Paris pour rejoindre le château de Chaumontel.
Références
Sources
Alain Plessis, « Régents et gouverneurs de la Banque de France sous le Second Empire », Droz, 1985
Alain Plessis, « La Banque de France et ses deux cents actionnaires sous le Second Empire », Droz, 1982
Eric Cavaterra, « La Banque de France et la Commune de Paris (1871) », L'Harmattan, 1998
Jean Lambert-Dansette, « Histoire de l'entreprise et des chefs d'entreprise en France », L'Harmattan, 2001
René Favier, « Tisser l'histoire: l'industrie et ses patrons, XVIe – XXe siècles », 2009
Claude Fohlen, « L'industrie textile au temps du second empire, Volume 2 », Plon, 1956
Jacques Boudet, « Le monde des affaires en France de 1830 à nos jours », 1952
NRH, La Nouvelle Revue d'Histoire, n°53, Mars-Avril 2011