Après le départ des Vendéens de Laval, il reste dans la Mayenne en qualité de général de brigade. Il est chargé avec la guillotine de mettre à la raison les révoltés du département[1]. Il s'acquitte de cette mission et est le pourvoyeur de la commission Félix[2].
Il écrit dans le Moniteur, le un long réquisitoire contre les généraux de la Révolution, coupables de crimes[3]. Il dénonce à la Convention les généraux républicains qui ont servi avec lui en Vendée pour les atrocités commises[4]. Il démissionne en .
Passé au Piémont, nommé au nom du roi maréchal de camp par le général Willot en , il finit par se retirer en Angleterre.
Sous la Restauration
Revenu en France à la Restauration, il est éconduit et n'est même pas reconnu dans son grade de général. Il repart pour l'Angleterre puis pour le Holstein où il meurt.
Notes et références
↑Lettre de Francartel à la commission militaire de Saumur, 1er frimaire an II.
↑Le 28 brumaire an II, il lui envoie six soldats faits prisonniers à La Gravelle, avec recommandation de sévir. « Ce sont des gens dont il est essentiel de faire des exemples ». Le lendemain, il lui envoie de nouveau quatre soldats vendéens pris à Laval et il ajoute « des exemples et de la terreur, et tout ira bien ». Si le 2 frimaire il conseille l'indulgence pour les prisonniers que la commission doit juger, c'est uniquement « pour ramener les esprits ».
↑D'après lui Bouland, adjudant-général à Ernée, payait 20 livres à ses soldats chaque paire d'oreilles humaines qu'ils lui apportaient et qu'il collectionnait dans sa chambre. Le général Turreau faisait tuer des enfants qu'on portait ensuite au bout des baïonnettes. Le général François Vachot, envoyés pour combattre les Chouans, les multipliait partout à force d'injustice et de crimes, afin d'agrandir son commandement
↑ Il termine par ces paroles « Le salut de la République dépend de l'épuration de l'armée. La guerre de la Vendée et celle des Chouans n'existeroient point sans l'ignorance et la cruauté inouïe des anciens chefs ». Suivant la modération, son retour à Laval est même désiré