Après la mort du prince impérial (1879), M. Janvier de La Motte fils montra une tendance marquée à se rapprocher de la gaucheopportuniste[2]. En , il fut l'un des deux membres de la droite de la Chambre qui votèrent pour le projet de loi d'amnistie partielle présenté par le gouvernement, et le seul conservateur qui vota, le 13 mars suivant, pour les poursuites contre les ministres des cabinets des 16 mai et . En juillet, son évolution fut définitive : M. Janvier de la Motte fils rompit avec les « impérialistes » et s'inscrivit au groupe de l'Union républicaine[2].
La discussion des lois Ferry qu'il soutint de son vote et de sa parole, lui fournit l'occasion d'expliquer à la tribune son changement de ligne politique, et ses opinions furent dès lors conformes à celles de la majorité républicaine[2].
Aux élections du , M. Janvier de la Motte fils échoua, comme candidat républicain, avec 6 421 voix contre 7 688 à l'élu, M. de Terves[2].
Il fut dédommagé de cet échec, le , par une place de percepteur de 1re classe à Paris. Louis Janvier de La Motte qui avait dès lors abandonné la politique fit carrière dans l'administration des finances[7]. Il devint receveur, mais n'en continua pas moins à exercer ses mandats de maire de Juvardeil et de conseiller général de Châteauneuf-sur-Sarthe[7].
Louis Eugène Janvier de La Motte épousa, le , Marie Jeanne (1855-1904), fille de Robert Henry Herbert (1791-1862), 12ecomte de Pembroke. Ils divorcent le , sans avoir eu d'enfants[10].
« Janvier de La Motte (Louis-Eugène) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore] ;