Il obtient son diplôme d'ingénieur en . Il suit Dolomieu, d'abord dans une expédition dans les Alpes puis il l'accompagne lors de l'expédition de Bonaparte en Égypte (-). Prisonnier, il parvient à être libéré rapidement et regagne la France. En , il fait paraître un Mémoire sur le mercure argental puis, en , une Description du dichtoïte, qui marque son intérêt pour la minéralogie.
Il enseigne la minéralogie et la géologie jusqu'en puis est nommé dans différents départements. Il devient ingénieur en chef en et entre au Muséum national d'histoire naturelle en , où il succède à Barthélemy Faujas de Saint-Fond (-) à la chaire de géologie. Il travaille alors sur la géologie générale et fait paraître en un mémoire sur les basaltesSur les substances minérales dites en masse, qui servent de base aux roches volcaniques.
En , il devient inspecteur général des mines pour le sud-ouest de la France et, en , conseiller d'État. Il est fait pair de France en . Il est vice-président du Conseil général des mines de à , ce qui fait de sa présidence la plus longue des 200 ans d'existence du Conseil.
Il est plusieurs fois directeur du Muséum et est le véritable créateur de la galerie de géologie. Les collections passant ainsi de 1 500 spécimens en à 200 000 en à sa mort.
Il participe aussi activement au développement et à la modernisation des transports.
Publications
Mémoire sur les substances minérales dites en masse, qui entrent dans la composition des roches volcaniques de tous les âges., Journal de physique, t.XXXIII, p.135-163, 285-307, 352-386,
Essai sur la température de l'intérieur de la terre, Annales des mines (2), t.II, p. 53-138,
Honneurs
Il est dédicataire d'une espèce minérale qui porte son nom la cordiérite, il l'avait lui-même en partie décrit sous le nom de dichroïte.