Il commande le même régiment au siège de Kelh, qui est pris le , puis se trouve à la prise de Ketzingen, où il commande 800 grenadiers ensuite au passage des montagnes noires pour entrer en Bavière à la prise de la ville d'Astak et du château d'Horneberg, à la première bataille d'Höchstädt le de la même année, et au siège d'Augsbourg.
Au mois de il est détaché avec 800 grenadiers sous les ordres du maréchal de Marchin pour passer le Danube et chasser les ennemis de leur quartier. Il se trouve pendant cette course au siège de Wedelinghen, partit d'Augsbourg au mois de mai suivant à la tête de son régiment avec l'armée, pour venir à « Auverlinghen » faciliter le passage aux recrues du maréchal de Tallard, en rentrant en Bavière il sert avec son régiment à la canonnade de Stoka, et se trouve à la seconde bataille d'Höchstädt le . Le suivant il prend la tête de 30 compagnies de grenadiers, pour se saisir de Wissembourg et chasse les ennemis du village de « Halchtat » après un combat dans lequel il reçoit deux contusions. II est nommé brigadier des armées du roi le . En il conduit son régiment sur la Moselle, et sous le commandement du maréchal de Villars, il suit la partie de l'armée qui passe le Rhin. En 1706 il reçoit l'ordre d'attaquer, avec 18 compagnies de grenadiers, « Drunesem », que les ennemis abandonnèrent la nuit du . Il marche ensuite sous les ordres de Léonor Marie du Maine du Bourg, et emporte avec 800 grenadiers la redoute de Statmat avant d'aller avec 1 000 grenadiers et un régiment de dragons observer les ennemis qui avoient pour objet de passer le Rhin. Au mois de il passe le Rhin le premier avec 400 grenadiers, pour attaquer les ennemis retranchés de l'autre côté puis il força le général Janus dans ses retranchements près de Lorch. Le il est jeté avec 6 compagnies de grenadiers dans Durlach et sauve ce poste considérable durant 18 jours.
II est fait maréchal de camp au camp de « Brunelaleu » le
Le suivant il est à la bataille d'Audenarde à la tête des brigades des gardes et d'Alsace, en tant que commandant de l’arrière-garde, ou il couvre la retraite avec 500 grenadiers, avec lesquels il soutint le lendemain matin une attaque de l'avant-garde de l'armée ennemie près des bois de Gand, donnant le temps au reste de l'armée avec 50 pièces de canon de passer le défilé. Le il eut le commandement de deux brigades d'infanterie pour camper à « Meldre » sur l'Escaut. Il est chargé d'arrêter avec 30 escadrons les ennemis pour favoriser la retraite de l'infanterie, qu'il rejoignit au défilé après un heureux combat. Le , il enlève avec 800 grenadiers l’abbaye d'Hasnon sur la Scarpe défendue par 200 hommes puis emporte le suivant à la bataille de Malplaquet avec 5 bataillons Irlandais plusieurs drapeaux qu'il est chargé d'apporter au roi. Le il prend le moulin et la redoute de « Biache » sur la Scarpe.
le marquis de Nangis est nommé, le , colonel lieutenant du régiment du Roi.
Jean-Joseph Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, vol. 5, Desaint et Saillant, (lire en ligne) ;
Louis Moréri, Le grand dictionnaire historique : ou le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane qui contient en abrégé l'histoire fabuleuse des Dieux et des Héros de l'Antiquité Payenne, les vies et les actions remarquables des Patriarches (…), l'établissement et le progrès des Ordres Religieux et Militaires et la vie de leurs Fondateurs, les généalogies (…), la description des Empires Royaumes (…), l'histoire des conciles généraux et particuliers sous le nom des lieux où ils ont été tenus (…), vol. 1, Jean Brandmuller, (lire en ligne) ;
Michel Popoff (préf. Hervé Pinoteau), Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204 p. (ISBN2-86377-140-X)
↑Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, Tome 7, page 898-899