Il épouse Adélaïde de Ponthieu, veuve de Scipion de Rostaing, en 1814.
Il occupe le poste de sous-directeur du port de Brest au moment de sa nomination en qualité de commandant pour le Roi et administrateur du Sénégal. Succédant au colonel Julien Schmaltz, il prend ses fonctions à Saint-Louis-du-Sénégal le . Durant son séjour, il signe le un traité de paix et d'amitié avec Hamet-Dou, roi de la tribu des Braknas[1], après en avoir conclu un analogue avec les Trarzas le 7 du même mois[2]. Cependant, échouant à appliquer la politique neutraliste parrainant un voisinage pacifique entre les Maures et les Peuls édictée par Paris[3], afin de concilier le commerce de la gomme arabique et la colonisation agricole, il est remplacé le par Jacques François Roger. Il ramène du Sénégal un guépard destiné à la Ménagerie du Jardin des plantes de Paris[4].
Son rappel prématuré en métropole est adouci par le titre de baron qui lui est accordé le . Il commande une frégate au sein de l'escadre française qui croise au large de Cadix durant l'Expédition d'Espagne en 1823-1824[5]. Chef de la station navale française à Cuba en 1828-1829[6], il est élevé au rang de contre-amiral le . Nommé au poste de major-général de la marine à Brest le , il achève sa carrière au sein du Conseil d'Amirauté dont il est fait membre le .
Une « rue Amiral-Lecoupé-Grainville », à Granville, est baptisée en son hommage. Il y a erreur. L’amiral Le Coupé n‘appartenait pas à la famille Le Coupé-Grainville, mais à la famille Le Coupé-Précourt, aussi Le Coupé-Desvilles. La famille Le Coupé-Précourt n‘a aucun lien de parenté avec la famille Le Coupé-Grainville.
Sources
Vicomte Albert Révérend : Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, tome 4, p.257-258.