Formé de la Vina (entièrement camerounaise) et de la M'Béré (frontière entre le Cameroun et la Centrafrique puis le Tchad), le Logone se jette dans le Chari en rive gauche à N'Djaména après avoir traversé la république du Tchad.
En raison de sa pente faible en aval de Laï, le Logone alimente en période de crue le marais toupouri[1]. En amont de Bongor, une partie des eaux quitte alors le bassin du Tchad en se dirigeant vers l'ouest pour former le Mayo Kébi, sous-affluent du Niger.
Les principaux affluents du Logone sont la Tandjilé, le Mbéré et la Pendé.
Hydrologie
Le débit de la rivière a été observé pendant 39 ans (1948-1986) à Bongor, ville du Tchad située un peu en aval de la confluence de la Pendé, à quelque 450 kilomètres de son confluent avec le Chari à N'Djaména[2]. À noter que dans ce secteur Bongor-N'Djaména, le débit du cours d'eau diminuera sous l'effet des infiltrations et de l'intense évaporation, non compensées par l'apport de nouveaux affluents suffisamment abondants.
À Bongor, le débit annuel moyen ou module observé sur cette période a été de 492 m3/s pour une surface prise en compte de 73 700 km2, soit la plus grande partie du bassin versant de la rivière. Son débit final est de l'ordre de 400 m3/s à N'Djaména.
La lame d'eau écoulée dans le bassin est dès lors à 210 mm par an.
Débit moyen mensuel (en m3/s) Station hydrologique : Bongor (Données calculées sur 39 ans (1948-1986))