L'usage de la technologie moderne par Liu Dao a pour but de faire découvrir au monde les émotions et la force émanant de Shanghai du XXIe siècle. Le collectif revendique sa pensée unique dans la conception des œuvres[2]. La majorité des œuvres utilisent la technologie LED. À partir d'un simple mouvement produit par les chorégraphes Wu Yandan, Li Lingxi ou Chaim Gebber, les directeurs artistiques s'attachent à intégrer la vidéo prise sous forme de LED. Un programme conçu par Island6 permet de créer une séquence vidéo et de choisir les couleurs adaptées.
La galerie Red Gate, plus ancienne galerie privée de Chine[3], décrit le travail du collectif Liu Dao comme une technologie à vocation organique : “la vérité digitale vient à la vie, commence à respirer, puis à parler, rêver, conspirer et enfin séduire.” Ceci a pour référence les œuvres de “voyeuristic fantasies”, “paraphilia” et “visually rhyming”[4].
Philosophie
« Les panneaux LED de Liu Dao illuminent de courts et beaux instants de la vie Pékinoise et Shanghaise du XXIe siècle. »
Dans la République populaire de Chine, un instant peut valoir une éternité. Liu Dao expose au monde cette vision en encourageant une inoffensive sensation de chaleur, de voyeurisme dans un spectre de sentiment protégés par les murs, et révèle un ensemble d'émotions provenant de motifs répétés et plus globalement, du cycle de vie et des besoins entre hommes et femmes. Chaque œuvre est une interrogation envers soi-même, dans sa propre structure. Pour les artistes du collectif Liu Dao, la technologie est un ami de nature physiologique, un cadeau. Son simple pouvoir de communication amène votre esprit dans le même système, à la vitesse de la lumière. Avec votre influence et votre interprétation, la technologie devient organique et la réalité digitale prend vie, commence à parler, rêver, conspirer et séduire[réf. nécessaire].
Récompenses et honneurs
En , le curateur Jonathan Thomson a convié le collectif artistique Liu Dao à participer à une exposition temporaire prenant place dans la maison Louis Vuitton de Taipei. Le collectif Liu Dao a ainsi été le second artiste, après l'artiste taïwanais Michael Lin, à exposer dans cet espace conçu par l'architecte japonais Inui Kumiko Cet espace artistique est un des trois mis en place par Louis Vuitton à travers le monde. Ceux-ci ont notamment permis de représenter les travaux d'artistes tels que Takashi Murakami, Stephen Sprouse et Richard Prince[5].
En , le collectif artistique Liu Dao a été sélectionné une nouvelle fois pour prendre part à une exposition organisée par la maison Louis Vuitton. « Raining Stars » (consulté le ). Cette exposition temporaire, organisée dans l'espace artistique de Macau, avait pour thème les feux d'artifice.
"Raining Stars", "Garden of Autumn Vapours”, "Absolute 0:00", "HK Artfair 2010", "Psychic Apparatus", "The Light Fantastic", ”Libido Mortido", "Fakirs", "Placebo”, "LED City"', "30 Degrees", "Synesthesia", "Pi", "The Artist Died Yesterday", "Automata", “Urban Lust”, “Clouds of Crowds", "Zero Gravity", "PlugIt", "Made in Shanghai", "Made in China", Lecture on Digital Arts, "Nuit Blanche", "Eurasia One", "Platform for Urban Investigation II", "Remote/Contol", "Stop/over Cities", "Bits, Bytes and Pixels", "Untitled Santa", "I Love LEDs", "Getting Along", "Forward/Backward and Reloading", "Platform for Urban Investigation", "Invisible Layers, Electric Cities"
"Fakirs", "Placebo”, "LED City"', "30 Degrees", "Synesthesia", "Pi", "The Artist Died Yesterday", "Automata", “Urban Lust”, “Clouds of Crowds", "Zero Gravity", "PlugIt", "Made in Shanghai", "Made in China"
↑Eurasia One Rolf A. Kluenter, Dr Christoph Schreier and Andrea Neidhoefer 2007 published by FoldPress & Timezone8 Publications (pages 20-21) (ISBN095499601-1)