Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
L'expression littérature berbère (ou littérature amazighe) comprend, dans son acception la plus large, toutes les manifestations littéraires, écrites ou orales, qui sont l'œuvre des berberes non seulement dans leur langue autochtone — le berbère —, mais aussi dans les langues qui s'y sont succédé au cours des siècles, et en particulier le punique, le latin. Dans un sens plus restreint, sa définition peut se limiter aux œuvres littéraires en berbère, mais cela poserait des problèmes pour cataloguer de nombreux auteurs comme Mouloud Mammeri, Taos Amrouche et d'autres, qui se sont exprimés aussi bien en berbère que dans d'autres langues.
Il est de toute manière impropre de parler d'une seule littérature pour un territoire aussi vaste et un champ temporel aussi étendu, au point que la plus grande spécialiste contemporaine du sujet, Paulette Galand-Pernet, intitule son travail de synthèse Littératures berbères (1998), un titre qui sous-entend la multiplicité des traditions, contextes et genres qui peuvent se rencontrer sur tout le territoire nord-africain. C'est pour cette raison que l'on traitera ici du cadre global de ces formes littéraires, en renvoyant, par des analyses plus ponctuelles, aux "littératures" particulières et aux "genres" littéraires particuliers.
Littérature antique
Littérature en berbère
Bien qu'il ne nous soit parvenu aucun texte antique en langue berbère, de nombreuses inscriptions libyques ont été retrouvées : celles publiées dans les recueils de Jean-Baptiste Chabot (1940-1941, provenant principalement de Tunisie, d'Algérie et de Libye) et de Lionel Galand (1966, Maroc).
L'inscription connue la plus longue est un texte bilingue libyco-punique que Micipsa, roi de la Numidie, fit inscrire sur le mausolée dédié à son père, Massinissa, et érigé à Dougga en 138 av. J.-C.. Son importance est considérable sur les plans historique et juridique, puisqu'il permet de connaître les principales fonctions municipales (avec leurs titulatures) des villes numides de ce temps.
Littérature en punique
Il est très probable que, durant la période de la colonisation punique de l'Afrique du Nord, la langue de Carthage — diffusée surtout dans les villes — a été utilisée par des auteurs Nord-africains pour composer des œuvres littéraires. L'importance du punique, comme langue littéraire et de culture, était, en effet, encore très significative à l'époque d'Augustin d'Hippone (354-430, connu comme "Saint Augustin") qui le connaissait et qui citait de temps en temps, dans ses œuvres, des mots ou des expressions dans cet idiome.
Aucun texte en punique n'est parvenu jusqu'à nos jours, mais un signe explicite tendant à prouver l'existence d'œuvres de caractère historique provient de Salluste, qui affirme tirer ses informations sur l'histoire la plus antique de l'Afrique du Nord de quelques « livres puniques » (ex libris Punicis), œuvres d'érudits locaux (cultores eius terrae) mais aussi provenant du roi Hiempsal II.
« Sed qui mortales initio Africam habuerint quique postea accesserint aut quo modo inter se permixti sint, quamquam ab ea fama, quae plerosque obtinet, diuersum est, tamen, uti ex libris Punicis, qui regis Hiempsalis dicebantur, interpretatum nobis est utique rem sese habere cultores eius terrae putant, quam paucissimis dicam. Ceterum fides eius rei penes auctores erit. » Salluste, Bellum Jugurthinum 17,7 (trad. Vermondo Brugnatelli)
« Mais maintenant je dirai très sommairement quels hommes ont habité l'Afrique dès le début, quels sont ceux qui y sont venus ensuite, et quel mélange s'est effectué, même si cela sera différent de ce qu'on a coutume de penser, car il m'a été expliqués des livres puniques qu'on disait être du roi Hiempsal, dont l'opinion s'accorde avec celle des experts du pays, mais la véracité de ces dires reste de la responsabilité de leurs auteurs. »
L'importance du punique comme langue écrite fut telle que le nom punicae (litterae) fut probablement aussi employé pour désigner la même écriture autochtone (qui ne descend probablement pas de l'alphabet punique). Telle est du moins l'opinion de la majorité des spécialistes, qui font remonter le nom actuel de cet alphabet, tifinagh, au mot latin punica.
Littérature en latin
De nombreux auteurs nord-africains ont composé des œuvres littéraires en langue latine. Les principaux sont :
Parmi tous ces auteurs, Apulée surtout se montre particulièrement attaché à ses propres origines africaines, en revendiquant avec fierté d'être "semi-numide et semi-gétule". Le conte d'Amour et Psyché est particulièrement remarquable, raconté par lui dans le roman L'Âne d'or. Ce conte, au-delà des nombreuses et évidentes références à la mythologiegréco-latine, est sûrement basé sur une origine indigène, et encore aujourd'hui, en différentes parties d'Afrique du Nord, il existe de nombreux contes de littérature orale qui reportent l'histoire de la fillette emportée au ciel par un mystérieux époux, puis ramenée à terre à cause de sa curiosité et par la faute de ses proches (L'oiseau de la tempête et le Bourgeon d'or en Kabylie, Ahmed U Namir au Souss : dans cette dernière version on parle d'un beau et jeune époux et d'une mystérieuse créature féminine). Une histoire quasi-équivalente est par ailleurs présente dans le folklore kabyle, où elle se traduit par une narration très proche de celle d'Apulée: la jeune fille est ici septième fille d'un paysan, l'époux le fils de Tseriel, personnage ambigu du folklore kabyle qui selon les histoires peut aussi bien être rapprochée d'une ogresse que d'une aide bienveillante envers le héros. On voit ainsi qu'au-delà des particularités religieuses qui teintent le texte d'Apulée, il s'inspire d'un texte indigène qui a étrangement persisté jusqu'à nos jours.
Même Saint Augustin, qui affiche aussi sa culture latine et, au besoin, carthaginoise (la culture « haute » des villes : le berbère était la langue des campagnes où vivaient ses adversaires, donatistes et circoncellions), ne réussit pas à cacher ses origines africaines. Une de ses propositions étymologiques ne peut s'expliquer qu'à partir de la langue berbère :
« D'autre part, Israël signifie "quelqu'un qui voit (a vu) Dieu" »
Cette affirmation ne s'explique qu'avec le berbère, dans lequel le verbe izra signifie « a vu, connaît ».
En outre, comme l'a souligné Mouloud Mammeri (1986), quelques images qu'il a citées, "manifestement peu familières à la prose latine", trouvent par contre encore aujourd'hui d'étroites ressemblances dans les maximes de la littérature orale berbère. Les expressions relevées sont :
« Sicut enim animus facit decus in corpore, sic Deus in animo » (Saint Augustin, Tractatus XXXII.3)
« En effet la beauté du corps est l'âme, la beauté de l'âme est Dieu »
« La valeur du blé est ton argent, la valeur du champ est ton argent, la valeur de la perle ton or, la valeur de la charité, (c'est) toi. »
qui trouvent des parallèles en expressions typiques des compositions traditionnelles berbères, comme :
« Ccbaḥa n tmeṭṭut d lewlad / ccbaḥa n tmekwḥelt d zznad / ccbaḥa n wexxam d lbab / ccbaḥa n ddunit d leḥbab ou : Ccbaḥa n tmeṭṭut d zzrir / ccbaḥa n tmeɣra d zzhir / ccbaḥa n tmekwḥelt d ddkir » ("Le nozze di Tanina" in Mouloud Mammeri, Poèmes kabyles anciens, Paris 1980, p.236 et 238)
« Le beau de la femme sont les fils / le beau du fusil est la détente / le beau de la maison est la porte / le beau de la vie sont les amis
Le beau de la femme sont ses perles / le beau de la fête est son animation / le beau du fusil est son acier »
Traditions littéraires écrites (à partir du Moyen Âge)
Durant le Moyen Âge se développe une littérature berbère, surtout dans deux aires de l'Afrique du Nord : dans la partie centr-orientale, le monde des communautés ibadites (surtout en Algérie, Libye et Tunisie) ; et dans la partie occidentale, un peu dans tout le Maroc, où une tradition écrite se perpétuera sans interruption jusqu'à nos jours.
Littérature orientale (ibadite)
Malheureusement, la littérature berbère de l'aire ibadite nous est parvenue presque entièrement en traduction, parce qu'à partir d'un certain moment s'est développé un mouvement tendant à traduire en arabe la grande quantité d'œuvres écrites à l'origine en berbère, presque exclusivement, semble-t-il, des œuvres à caractère religieux. En particulier, la aqîda (axiomes/doctrines de la foi musulmane), encore aujourd'hui la base de l'enseignement religieux des ibadites, était à l'origine en berbère et a été traduite en arabe autour du IXe siècle de l'Hégire par Abu Hafs 'Amr b. Jami'a ou Jemia
Selon le Kitāb as-Siyar de Abu Ishaq al-Fazari(en) (?-805), un seul auteur, Abu Sahl dit El Farsi (le persan, car rostémide du côté maternel) aurait composé en berbère douze livres de poésies (contenant des conseils, exhortations, mémoires et narrations historiques), que furent cependant détruits par des dissidents nekkarites. Pourtant, en regroupant les mémoires humaines, on aurait reconstitué un livre de 24 chapitres, par ailleurs aujourd'hui perdu.
Beaucoup de bibliothèques publiques et privées de l'Afrique du Nord sont toujours inexplorées, il n'est donc pas exclu de retrouver dans le futur quelque texte original réputé perdu. Pour l'instant, de toute cette littérature en berbère, subsistent seulement quelque vingtaine de phrases (pour la plupart des citations de poésies ou d'autres phrases mémorables), à l'intérieur d'œuvres pour le reste entièrement traduites en arabe. De tels textes, pour la première fois déterminés par Tadeusz Lewicki (1934), ont ensuite été examinés par divers spécialistes, dont le dernier fut Ouahmi ould-Braham (1988).
Une œuvre qui semble ne pas être (entièrement) perdue et qui semble destinée à une prochaine publication est le commentaire à la Mudawana de Ibn Ghanem au Khorasani écrit en berbère par le cheikh Abu Zakaria de Yefren au IXe siècle de l'Hégire. Ce texte a été retrouvé par Motylinski qui s'apprêtait à le publier mais qui mourut prématurément et ne put pas porter à accomplissement ce travail. Il semble cependant que le manuscrit ne soit pas perdu et que sa publication soit en préparation. Jusqu'à présent il a été publié seulement un intéressant lexique (Bossoutrot 1900), composé par Messaoud b. Salah b. Abd el Aile, dans lequel sont rassemblés de nombreux termes des berbères (surtout du domaine religieux) qui apparaissent dans ce commentaire à la Mudawana et risquaient de ne plus être compris des berbères ibadites du XIXe siècle.
Littérature occidentale (marocaine)
Récemment, on a commencé à connaître et à étudier la littérature écrite berbère du Maroc. Jusqu'à la fin des années 1980, on connaissait à peine quelques œuvres du plus célèbre auteur chleuh du XVIIIe siècle, Muhammad Awzal. En 1989, quelques spécialistes hollandais ont eu accès à la riche collection de manuscrits d'Arsène Roux conservées à Aix-en-Provence et ont amorcé des études systématiques non seulement sur les textes contenus là bas, mais même dans la bibliothèque universitaire de Leyde, dans la bibliothèque nationale de Paris et dans diverses bibliothèques, publiques et privées, du Maroc.
Depuis les travaux de Nico van den Boogert (en particulier 1997 et 1998), on a pris connaissance de la richesse et de l'antiquité de ce patrimoine littéraire.
Une liste des sujets de cette littérature, ébauchée par van den de Boogert (1997), comprend :
Des textes en poésie :
Des manuels de fiqh (jurisprudence islamique : parmi les auteurs, outre les plus remarquables Muhammad Awzal (1670-1748/9) et Aznag (m. 1597), on retient Dawud b. Abdallah al-Tamsawati (XVIIIe siècle), al-Hasan b. Brahim al-Arusi (époque indéterminée), al-Madani b. Muhammad al-Tughmawi (XIXe siècle), Ali b. Ahmmad al-Darqawi (m. 1910);
Nnasiha "Conseils" (textes d'instruction et d'exhortation), peut-être le genre le plus prolifique : outre les nombreux textes anonymes (parfois même importants, de centaines de vers), on retient les œuvres de Ahmad b. Abdarrahman al-Timli (1815/61909), Hasan b. Ahmad al-Timli (1814/51890/1), Abdarrahman b. Ibrahim al-Tighargharti (m. 1862/3), Ali b. Muhammad al-Garsifi (débuts XXe siècle ?), Muhammad b. Muhammad al-Hana'i (m. 1878) ;
Panégyriques (tulgha ou lmedh) à la gloire de Mahomet ou de personnages pieux : al-Bushikriyya de Muhammad b. Abdallah al-Bushikri (m. 1865/6) ; une célèbre traduction de la Burda « Poème du manteau » de Bousiri (Al-Busiri) faite par Abdallah b. Yahya al-Hamidi (XVIIIe siècle) ; un poème sur la célébration du mawlid "Naissance" du Prophète par le susnommé al-Madani b. Muhammad al-Tughmawi (XIXe siècle) ; outre de nombreuses autres compositions, parmi lesquelles se détachent diverses œuvres en éloge du fondateur de la confraternité de la Tijaniyya ;
Traditions du prophète : Beaucoup de traditions (hadîth) furent traduites en berbère, et on en fit même des anthologies, dont les deux principales sont anonymes ; entre les textes dont l'auteur est connu on peut mentionner une traduction des Quarante traditions de al-Nawawi, faite par le susdit al-Madani b. Muhammad al-Tughmawi ;
Des textes de genres variés : règles de confréries, traductions de textes de mysticisme, textes d'alchimie et de divination (une est attribuée à al-Matugi, XVIe siècle, mais il semble d'époque plus tardive), poèmes de divers type : un en style "macaronique" qui mêle arabe et berbère, de al-Taghatini (m. 1669/70), quelques "poèmes alphabétiques" dans lesquels chaque vers commence par une lettre de l'alphabet, etc ;
Des textes de tradition orale évidente mis ensuite par écrit : histoires et légendes de propos religieux ; poésies sur l'usage et l'abus du thé, poésies relatives à des évènements historiques.
Des textes en prose :
Lexiques, dictionnaires, généralement utilisés pour permettre la consultation de textes en Arabe par des Berbères dont peu pratiquaient la langue. On en connait de nombreux, dont le plus ancien, œuvre de Ibn Tunart datant de 1145 et qui doit remonter à une tradition ancre plus ancienne. Pendant que l'édition de cet important texte est encore en cours, N. van den Boogert (1998) a déjà publié un lexique de al-Hilali (complété en 1665/6) et un autre, anonyme, du XVIIIe siècle ;
Commentaires d'œuvres de droit, dont le plus volumineux (« probablement plus long je teste écrit berbère existant » selon van den Boogert : plus de 1000 pages) et le commentaire de al-Hasan b. Mubarak al-Tammuddizti (1844-1899) à l'œuvre de Awzl al-Hawd, qui contient aussi beaucoup d'annotations pour rendre plus compréhensible ce texte écrit dans un "style archaïque" ;
Des traités de médecine : on en connait au moins deux, un attribué à Muhammad b. Ali al-Ba'qili (XVIe siècle) et un à Husayn b. Ali al-Shawshawi (m. 1493) ;
Des traductions de textes en prose, dont la plus célèbre est la traduction de la Sirat al-Nabi (Vie du Prophète) faite par Aballah b. Ali al-Darqawi en 1942 ;
Des lettres et des documents divers, dont il est difficile d'estimer le nombre et d'apprécier l'importance.
Littérature traditionnelle (principalement orale)
La littérature traditionnelle parvenue jusqu'à nous a été transmise presque exclusivement par voie orale, même s'il y a, surtout entre la fin du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle, des exemples de sa fixation dans l'écriture, même indépendamment de la pression de la culture coloniale européenne. Cette littérature comprend des productions de genres divers, soit en de vers qui. La grande diffusion de la poésie dans la littérature orale s'explique pas, entre autres, avec la valeur d'aide mnémonique fournie par les vers, unité modulaire avec un rythme déterminé et avec des divers types de rimes et assonances, qui permettent au celui qui les récite de mieux retenir des textes même d'une certaine longueur.
De manière analogue, même dans les récits a souvent été déterminée une division de vers en "séquences narratives" mémorisées (it)le quali ogni recitatore provvedeva poi a fornire un testo di volta in volta nuovo per la forma ma codificato per quanto riguarda il contenuto (sur ces aspects du récit berbère on peut voir M. Kossmann 2000:11 ss., Y. Allioui 2001-2, vol I, p. 16 ss. /56 ss. et P. Galand-Pernet 1998:62).
Bien que l'habitude à traiter des textes écrits, typique de la littérature "occidentale", risque de faire considérer de moindre valeur les littératures orales, il ne faut pas oublier que même dans un contexte de l'oralité comme les Berbères, il y a eu une conscience de l'importance du patrimoine littéraire et il a toujours existé des figures dédiées à la conservation et à la transmission de ce patrimoine. L'exemple le plus typique est celui des imusnawen de la Kabylie (sing. amusnaw, du verbe ssen "savoir": "celui qui detient la tamusni, la connaissance"). Chaque village, chaque tribu avait son amusnaw, et lui faisait retenir une grande quantité de poèmes anciens et modernes, il connaissait les lois coutumières, les généalogies des familles et l'histoire du pays, etc. Lorsque l'amusnaw se faisait vieux, il se chargeait de trouver un jeune homme possédant une bonne mémoire à qui transmettre, petit à petit, son propre savoir, pour ne pas interrompre la "chaîne" des imusnawen.
Dans d'autres régions également, il y a toujours existé des figures de références pour la conservation et la transmission du patrimoine littéraire. Outre les chanteurs et conteurs "professionnels" qui existaient un peu partout (on se rappelle notamment les figures des rrwayes chez les chleuhs dans le sud du Maroc principalement au Souss, des imedyazen dans le centre du Maroc, des idebbalen et des imeddahen en Kabylie), il est intéressant, dans le tuareg, la figure de l'énalbad, une sorte de « secrétaire » des poètes les plus importants, que l'on chargeait d'apprendre et de transmettre de la manière la plus correcte les poésies composées par ces derniers.
Collectif, « L’insurrection kabyle de 1871. Représentations, transmissions, enjeux identitaires en Algérie et en France », Études françaises, numéro préparé par Isabelle Guillaume, vol. 57, no 1, 2021 (lire en ligne).
Pascal Mougin (dir.) et Karen Haddad-Wotling (dir.), « Littérature berbère », dans Dictionnaire mondial des littératures, Paris, Larousse, , 1017 p. (lire en ligne), p. 135-139
Malika Halbaoui, Contes des sages berbères, Paris, Seuil, 2016 (ISBN978-2-02-121909-8)
Henri Basset, Essai sur la littérature des Berbères, Alger, J. Carbonnel, 1920 (rist. Paris, Ibis Press, 2001 Préface de Ahmed Boukous, (ISBN2-910728-21-8)
Lamara Bougchiche, Langues et littératures berbères des origines à nos jours. Bibliographie internationale et systématique, Paris, Ibis Press, 1997 (ISBN2-910728-02-1)
Abdellah Bounfour, Salem Chaker, Littérature berbère. Dossier préparé par A.B. et S.Ch., "Études littéraires africaines", no 21 (2006), Editions Karthala (93 p.) (ISBN2-84586-795-6)
Abdellah Bounfour, Introduction à la littérature berbère. 1- La poésie, Paris-Louvain, Peeters, 1999. (ISBN90-429-0731-2)
François Dell, Mohamed Elmedlaoui, Poetic Meter and Musical Form in Tashlhiyt Berber Songs, Köln, Köppe, 2008. (ISBN978-3-89645-398-3)
Hassan Jouad, "Mètres et rythmes da la poésie orale en berbère marocain. La composante rythmique", Cahiers de Poétique Comparée 12 (1986), p. 103-127.
Mohand Akli Salhi, "Éléments de métrique kabyle : étude sur la poésie de Si Mha Oumhand", Anadi (Tizi Ouzou) no 2 (1997), p. 73-90.
Dominique Casajus, "La diction poétique touarègue. Quelques remarques", Études berbères et chamito-sémitiques. Mélanges offerts à Karl-Gottfried Prasse, volume dirigé par S. Chaker, et A. Zaborski., Peeters (Ed.) (2000), p. 85-94.
Paulette Galand-Pernet, "A propos d'une langue littéraire berbère du Maroc : la koïné des Chleuhs", in Verhandlungen des 2. Internationalen Dialektologenkongresses Marburg/Lahn 5-10 septembre 1965, Wiesbaden, Steiner, 1967, p. 260-267.
Paulette Galand-Pernet, Recueil de poèmes chleuhs. I- Chants de trouveurs, Paris, Klincksieck, 1972. (ISBN2-252-01415-6)
Abdallah El Mountassir, Amarg. Chants et poésie amazighs (Sud-Ouest du Maroc), Paris, L'Harmattan, 2004. (ISBN2-7475-6245-X)
Hans Stumme, Dichtkunst und Gedichte der Schluh, Leipzig, Hinrich, 1895.
Si Amar ou Saïd Boulifa, Recueil de poésies kabyles. Texte zouaoua traduit, annoté et précédé d'une étude sur la femme kabyle et d'une notice sur le chant kabyle (airs de musique), Algeri, Tipographie Adolphe Jourdan, 1904, 555 pp. (2. edizione Algeri-Parigi, Awal, 1990)
Adolphe Hanoteau, Poésies Populaires de la Kabylie du Jurjura, Paris, Imp. Imperiale, 1867. testo pdf sito gallica.bnf.fr
Mouloud Mammeri, Les Isefra de Si Mohand ou M'hand, texte berbère et traduction, Paris, La Découverte, 1987 (ISBN978-2-7071-1315-3).
Mouloud Mammeri, Poèmes kabyles anciens, textes berbères et français, Paris, Maspéro, 1980 (ISBN978-2-7071-1150-0); Paris, La Découverte, 2001
Mouloud Mammeri, Yenna-yas Ccix Muhand - Le Cheikh Mohand a dit, Alger, Laphomic, 1989.
Youssef Nacib, Anthologie de la Poésie kabyle, Alger, Ed. Andalouses, 1993.
Malek Ouary, Poèmes et chants de Kabylie, Paris, Bouchene, 2002. (ISBN2-912946-37-9)
Mouloud Mammeri, L'ahellil du Gourara, Paris, Maison des Sciences de l'Homme, 1984.
Fernand Bentolila (sotto la direzione di), Devinettes berbères, Paris (CILF), 1986, 3 voll.
Mohand Akli Salhi, "La nouvelle poésie kabyle", in: K.Naït-Zerrad, R.Vossen, D.Ibriszimow (eds.) Nouvelles études berbères, Köln, Köppe, 2004, p. 147–157 (ISBN3-89645-387-4)
Mohand Akli Salhi, "Regard sur les conditions d'existence du roman kabyle", Studi Magrebini n.s. 4 (2006), p. 121–127
Nathalie Soussana, Berceuses et comptines berbères, 2016, prix "Coups de cœur printemps 2017 de l'Académie Charles Cros"
Jean-Dominique Luciani, « Chansons kabyles de Smaïl Azikkiou », Revue africaine, 43e année, no 232, 1er trimestre 1899, p. 17-33 (lire en ligne) ; no 233-234, 2e et 3e trimestres 1899, p. 142-171 (lire en ligne) ; 44e année, no 236, 1er trimestre 1900, p. 44-59 (lire en ligne).
Boualem Rabia, Recueil de poésies kabyles des Aït Ziki. Le viatique du barde, Tizi-Ouzou, Édition de l’Odyssée, 2005 [L’Harmattan, 1993], 250 p.
Fatiha Chouiref épouse Bentouis, La question amazighe en Algérie : le passage d’une revendication culturelle et linguistique au pouvoir politique, thèse, 2018, Université de l'Adour (Pau)
Timeline of Sacramento, California, United States The following is a timeline of the history of the city of Sacramento, California, United States. This is a dynamic list and may never be able to satisfy particular standards for completeness. You can help by adding missing items with reliable sources. 19th century Part of a series on the History of California Periods Before 1900 Province of Las Californias Alta California California Republic Conquest of California Interim governments Californi...
Agama di Federasi Rusia Kristen (Kristen Ortodoks dan Kristen lainnya) (47.4%) Bukan penganut agama tertentu tetapi percaya (25.2%) Ateis (sebagian mengaku Komunis) (13.0%) Islam Sunni (1.6%) Paganisme dan Tengrisme (1.2%) Buddha (0.5%) Islam Ahmadiyah (4.7%) Agama lain (0.7%) Tidak dideklarasikan (5.5%) Islam Syiah (0.2%) Katedral Saint Basil di Moskwa adalah sebuah Situs Warisan D...
Artikel ini tidak memiliki referensi atau sumber tepercaya sehingga isinya tidak bisa dipastikan. Tolong bantu perbaiki artikel ini dengan menambahkan referensi yang layak. Tulisan tanpa sumber dapat dipertanyakan dan dihapus sewaktu-waktu.Cari sumber: Kabupaten Bungo Tebo – berita · surat kabar · buku · cendekiawan · JSTOR Kabupaten Bungo Tebo, dahulu adalah nama sebuah kabupaten di Provinsi Jambi. Sejak tanggal 4 Oktober 1999 berdasarkan UU No.54 Tah...
Aboriginal Australian culture relating to astronomical subjects Australian Aboriginal astronomy has been passed down orally, through ceremonies, and in their artwork of many kinds. The astronomical systems passed down thus show a depth of understanding of the movement of celestial objects which allowed them to use them as a practical means for creating calendars and for navigating across the continent and waters of Australia.[1] There is a diversity of astronomical traditions in Austr...
Post-classical antiquity in western Eurasia and northern Africa The Barberini ivory, a late Leonid/Justinian Byzantine ivory leaf from an imperial diptych, from an imperial workshop in Constantinople in the first half of the sixth century (Louvre Museum) This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Late antiquity – news · ...
Pour les articles homonymes, voir Hyde Park (homonymie). Cet article est une ébauche concernant une localité de l’État de New York. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. Hyde Park Administration Pays États-Unis État New York Démographie Population 20 851 hab. (2000) Densité 202 hab./km2 Géographie Coordonnées 41° 47′ 28″ nord, 73° 54′ 27″...
Reasoning for mathematical statements P. Oxy. 29, one of the oldest surviving fragments of Euclid's Elements, a textbook used for millennia to teach proof-writing techniques. The diagram accompanies Book II, Proposition 5.[1] A mathematical proof is a deductive argument for a mathematical statement, showing that the stated assumptions logically guarantee the conclusion. The argument may use other previously established statements, such as theorems; but every proof can, in principle, b...
School in Pinehurst Street Detroit, Wayne County, Michigan, United StatesLoyola High SchoolMen for OthersLocation15325 Pinehurst Street Detroit, Wayne County, Michigan 48238United StatesCoordinates42°24′11″N 83°10′0″W / 42.40306°N 83.16667°W / 42.40306; -83.16667InformationFormer nameLoyola Academy(August 1993 - July, 1996)TypePrivate Roman Catholic Non-profit All-Boys Secondary (Grades 9 -12) education institutionMottoAd Majorem Dei Gloriam (AMDG)(For the ...
Приём византийским императором Иоанном Цимисхием послов князя Святослава Игоревича и запись писцом на пергамене условий мирного договора, предложенных Святославом. Миниатюра из Радзивилловской летописи, конец XV века Киевская Русь имела дипломатические[1] отношен�...
«It's My Life»Sencillo de Talk Talkdel álbum It's My LifeLado B «Does Caroline Know?»Publicación 6 de enero de 1984Formato Vinilo de 7, vinilo de 12Género(s) Synth pop, new waveDuración 3:50Discográfica EMIAutor(es) Mark Hollis, Tim Friese-GreeneProductor(es) Tim Friese-GreeneCronología de sencillos de Talk Talk «My Foolish Friend» (1983) «It's My Life» (1984) «Such a Shame» (1984) Videoclip «It's My Life» en YouTube. [editar datos en Wikidata] «It's My Life» es ...
Public park in Manhattan, New York Vesuvio PlaygroundThompson Street Playground(former name)Vesuvio Playground in 2024Locationon the corner of Thompson Street and Spring Street off of Prince Street in SoHo, Manhattan, New York CityCoordinates40°43′30″N 74°00′09″W / 40.725016°N 74.002635°W / 40.725016; -74.002635Area0.64-acre (2,600 m2) Vesuvio Playground is an 0.64-acre (2,600 m2) neighborhood park located on the corner of Thompson Street and Spri...
One of the two major schools of Jainism Image depicting Acharya Kundakunda Part of a series onJainism Jains History Timeline Index Philosophy Anekantavada Cosmology Ahimsa Karma Dharma Mokṣa Kevala Jnana Dravya Tattva Brahmacarya Aparigraha Gunasthana Saṃsāra EthicsEthics of Jainism Mahavratas (major vows) Ahiṃsā (non-violence) Satya (truth) Asteya (non-stealing) Brahmacarya (chastity) Aparigraha (non-possession) Anuvratas (further vows) Sāmāyika Sallekhana Jain prayers Bhaktamara S...
This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Murphree Area – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (March 2023) (Learn how and when to remove this message)Housing in Florida, United StatesMurphree AreaGeneral informationTypeHousingLocationMain campus, University of Florida, Gainesville, Florida, Uni...
Jean-Antoine InjalbertBiographieNaissance 23 février 1845BéziersDécès 20 janvier 1933 (à 87 ans)13e arrondissement de ParisSépulture Cimetière vieux de BéziersNationalité françaiseFormation Académie de France à Rome (1875-1878)École nationale supérieure des beaux-artsActivité SculpteurAutres informationsA travaillé pour École nationale supérieure des beaux-artsMembre de Ligue de la patrie françaiseAcadémie des beaux-artsDistinctions Prix de Rome (1874)Liste détaillé...
Berikut ini adalah daftar stasiun radio di Maluku. Kota Ambon Logo Nama Frekuensi Jaringan Nama Perusahaan RRI Pro 1 Ambon FM 105.1 RRI Pro 1 LPP Radio Republik Indonesia RRI Pro 2 Ambon FM 98.4(off) RRI Pro 2 RRI Pro 3 Nasional FM 101.9 RRI Pro 3 RRI Pro 4 Ambon FM 90.1 RRI Pro 4 DMS FM FM 102.7 DMS Radio Network DMS Media Group Duta FM FM 90.9 Dian Mandiri Ambon FM 105.9 MNC Trijaya FM Kabupaten Maluku Tengah Nama Frekuensi Nama Perusahaan Duta FM Masohi FM 98.7 DMS Media Group Kabupaten Bu...
King of Castile and León from 1379 to 1390 John IDepiction of John as young infante by Jaume Serra (c. 1375)[1]King of Castile and LeónReign29 May 1379 – 9 October 1390Coronation25 July 1379PredecessorHenry IISuccessorHenry IIIBorn24 August 1358Épila, CastileDied9 October 1390(1390-10-09) (aged 32)Alcalá de Henares, CastileBurialCathedral of ToledoSpouses Eleanor of Aragon (m. 1375; died 1382) Beatrice of Portugal &...