En Belgique, l'héritier du trône ne porte pas systématiquement le titre de duc de Brabant. Instauré par l'arrêté royal du [1], celui-ci est réservé initialement au fils aîné du roi, ou à défaut au fils aîné du fils aîné[2]. Puisque la Couronne de Belgique se transmet par primogéniture simple depuis 1991, il est réservé, depuis une réforme par l'arrêté royal du , à l’enfant (fils ou fille) aîné du roi des Belges, ou à son défaut, par l’enfant (fils ou fille) aîné de l’enfant aîné du roi[3]. Cet article recense l’ensemble des héritiers du trône de Belgique depuis 1833 à nos jours.
Parmi ceux-ci, seuls les princes héritiers sont numérotés dans le tableau ci-dessous, pas les héritiers présomptifs.
Liste des héritiers du trône de Belgique
Lorsque la ligne du tableau prend la couleur rose dragée, cela signifie que l’héritier du trône ne porte pas le titre de duc de Brabant.
↑Arrêté royal du 16 décembre 1840 attribuant au prince héritier Léopold le titre de duc de Brabant et au prince Philippe celui de comte de Flandre.
↑Article 1er alinéa 2: « Ce titre (duc de Brabant) sera toujours à l'avenir, porté par le prince fils aîné du roi, et, à son défaut, par le prince petit-fils aîné du roi. »
↑Il n'est pas duc de Brabant car le titre n'a été créé qu'en 1840.
↑Pour le prince Léopold, le titre de comte de Hainaut est un titre personnel à vie.
↑Philippe, comte de Flandre, frère de Léopold II, qui souffrait de problèmes de surdité, avait émis le souhait de ne pas succéder à son frère le cas échéant. Après la mort du prince Léopold, fils de Léopold II, l’héritier présomptif devint le prince Baudouin, fils du comte de Flandre, mais celui-ci mourut à vingt et un ans (en 1891). Alors ce fut le dernier enfant du comte de Flandre, Albert, d'être l’héritier présomptif.
↑« Et, dès la sortie de page de Baudouin, l'opinion publique, non sans raison d'ailleurs, prête au comte de Flandre, à raison de son désintéressement à la fois et de certaine surdité qui l'afflige, l'intention de ne jamais succéder à son frère. C'est le prince Baudouin qui devient l'héritier présomptif de son oncle et que son oncle, d'ailleurs, prépare avec tendresse à le bien remplacer. » -- J.-M. Jadot, Flandre, in Biographie coloniale belge, Institut royal colonial belge, tome IV, 1955, p. 296.