Cette liste concerne les groupes d'intervention des forces de police. Dans la province de Québec et en français québécois, le terme « équipe tactique » est également utilisé.
Cette liste recense les groupes d'intervention des forces de police ou des agences spécialisées contre un type de crime ou délit. Ces unités, bien que certaines puissent avoir un statut militaire (GIGN français ou UEI espagnol par exemple), ont pour seule vocation le rétablissement de l'ordre et non n'effectuer des missions strictement militaires relevant des forces spéciales. Les unités ici afférentes tiennent typiquement pour mission les situations suivantes :
libération des otages ;
intervention sur des missions à haut-risque, notamment face à des individus fortement armés ou barricadés ;
opérations de contre-terrorisme ;
escorte de dignitaires de l'État ou étrangers, ou des prisonniers dangereux.
Les zones de police locales disposent également d'Unités d'assistance spécialisée (par exemple, le Peloton anti-banditisme pour la police de Liège). Ces unités d'assistance spécialisée sont régies par circulaire ministérielle [3].
Groupe d'Appui Opérationnel (GAO) : Groupe d'intervention de la DGSI. Elle a pour objectif d'interpeller les individus menaçant le territoire français principalement les terroristes. Elle est spécialisée dans l'effraction et l'interpellation domiciliaire.
Peloton de surveillance et d'intervention de la Gendarmerie SABRE (PSIG-SABRE) : Unités spécialisées sous commandement de la gendarmerie départementale. La qualification de PSIG Sabre est destiné à avoir des PSIG dits "renforcés" pour faire face à des attaques terroristes et tuerie de masse. Ils ont pour objectif dans le cadre d’une tuerie de masse, de neutraliser l’adversaire ou a minima de le fixer en attendant l’engagement d’une unité d’intervention spécialisée comme le GIGN ou l'AGIGN[11],[12].(ici vidéo d'entraînement[13]) ;
Peloton spécialisé de protection de la Gendarmerie (PSPG) : Protection des installations nucléaires civiles, mais aussi l'intervention spécialisée lors d'interpellations d'individus potentiellement dangereux. Les PSPG peuvent intervenir en cas d'urgence absolue (prise d'otage, forcené...)[14], et ponctuellement avoir à leur charge la protection de personnalité, comme lors d'un discours de François Hollande en 2017[15] ;
la Force Intervention (FI) : consacré uniquement aux missions de contre-terrorisme[16] ;
la Force Observation Recherche (FOR) : spécialisée dans la recherche de renseignement judiciaire ou administratif en vue de la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme[17] ;
la Force Sécurité Protection (FSP) : sécurisation des ambassades et ambassadeurs Français au profit du Ministère des Affaires étrangères[18], et des hautes autorités militaires sur le sol français ;
la Force Appui Opérationnel (FAO) : comprenant des moyens techniques et diverses compétences nécessaires aux autres forces : moyens spéciaux, technique d'adaptation opérationnelle, appui cynophile, dépiégeage d'assaut, NRBC, l'effraction, etc.[19] ;
la Force Formation (FF) : qui s'occupe des formations nationales et internationales, pour promouvoir son savoir-faire en matière de contre-terrorisme[20] ;
Peloton de sûreté maritime et portuaire (PSMP) : En tant dispositifs de lutte antiterroriste maritime les PSMP sont chargés intervenir dans l'environnement maritime (à quai comme sur mer) ils sont spécialement entraînés à intervenir en cas de piraterie maritime et d'acte de terrorisme à bord d'un navire (tentative de détournement ou de prise d'otage). Leur objectif est de neutraliser ou de fixer les individus armés, en attendant l'arrivée des commandos Marine ou du GIGN. Ils patrouillent aléatoirement à bord de ferrys[21];
Groupe d'intervention (GIP) : L'unité d'intervention du groupe d'intervention et de protection (GIP) dépend de la préfecture de Police de Paris et plus précisément de la DOPC. C'est une unité de niveau 2, spécialisé dans la prise de point haut.
Groupe de Soutien Opérationnel : Ils existent au sein des CSI du 75, du 93 et du 92, ils ont pour mission l'assistance d'enquêteurs lors de perquisition d'individu dangereux et/ou armés et leur interpellation à domicile, l'intervention sur des individus retranché à domicile avec arme ou non. Ils peuvent aussi intervenir en soutien de la BRI-PP dans des groupes d'extraction spécialisés avec la BSPP (avec des pompiers équipés de gilets pare-balles et de casques) pour extraire des blessés lors d'attentats, dans une zone qui n'est pas sécurisé[28];
Brigade anti-criminalité de Nuit de Paris (BAC 94N) : formée par la BRI-PP à intervenir depuis l'attentat du Bataclan[29]. Comme les Groupes de Soutien Opérationnel, ils peuvent aussi intervenir auprès de la BRI-PP dans des groupes d'extraction spécialisés avec la BSPP (avec des pompiers équipés de gilets pare-balles et de casques) pour extraire des blessés lors d'attentats, dans une zone qui n'est pas sécurisé[28].
Équipes régionales d'intervention et de sécurité (ÉRIS) : Elles ont pour missions le rétablissement du maintien de l’ordre (face à des mutineries ou le refus des détenus de retourner dans leurs cellules), l'organisation de fouilles, le transfert administratif de détenus sensibles ou dangereux et le partage d'expertise technique sur l’intervention en milieu carcéral[31]. Les opérateurs sont des gardiens sélectionnés puis formés pendant dix semaines par le GIGN[32].
L'office fédéral de la police ne dispose pas d'unité d'intervention, censée suppléer ou appuyer les groupes d'interventions cantonaux car le groupe d'engagement Tigris
« ne saurait être comparé aux unités spéciales d’intervention que connaissent les cantons, comme «Gentiane» pour Berne, «Diamant» pour Zurich ou «Lynx» pour la Suisse centrale. En ce qui le concerne, en effet, le groupe Tigris n’intervient pas lors de prises d’otages ou d’accès de folie meurtrière. Par ailleurs, il dispose d’un équipement différent, qui ne comprend ni fusils de précision, ni explosifs. Il ne concurrence donc pas les unités d’intervention des cantons, se bornant à jouer un rôle de coordinateur en cas d’engagement à caractère intercantonal, ce dont se félicitent d’ailleurs les cantons eux-mêmes »
— Commission de gestion du Conseil des Etats, Contrôle relatif au groupe d’engagement «Tigris»[38]
L'Union européenne ne dispose pas d'unité d'intervention mais a mis en place Europol afin d'améliorer la coordination des unités de police de ses États membres. Le réseau Atlas est un regroupement de forces spéciales de différents pays[40], c'est une des sous divisions d’Europol. Il y en a d'autre comme la Force de gendarmerie européenne (EuroGendFor ou FGE) regroupement des gendarmeries européennes.
↑R. Roskoski, C. T. Lim et L. M. Roskoski, « Human brain and placental choline acetyltransferase: purification and properties », Biochemistry, vol. 14, no 23, , p. 5105–5110 (ISSN0006-2960, PMID40, DOI10.1021/bi00694a013, lire en ligne, consulté le )