Trois espèces sont endémiques de France, en l'occurrence de Corse.
Anoures
Rainettes
On classe communément les rainettes parmi les grenouilles même si scientifiquement on sépare les grenouilles (ranidés) des rainettes (hylidés) notamment parce que les rainettes sont équipées de pelotes adhésives au bout des doigts leur permettant un mode de vie arboricole (en Europe, les rainettes sont les seuls amphibiens à avoir ce mode de vie de grimpeur). Elles ne dépassent pas 5 cm de long, ont la peau lisse, vert très vif, ont le ventre gris-blanc et présentent une bande brune de l'œil aux flancs.
Le terme « grenouille » est un nom vernaculaire donné à certains amphibiens, principalement dans la famille des Ranidae. À un de ses stades de développement, la larve de la grenouille est appelée un têtard.
Les grenouilles font partie de l'ordre des anoures, tout comme les rainettes, qui sont en général plus vertes et arboricoles, les crapauds dont la peau est plus granuleuse et les xénopes strictement aquatiques. Tous ces termes usuels correspondant à des aspects extérieurs plus qu'à des classements strictement taxinomiques.
En Europe, parmi les espèces de grenouilles les plus connues figurent la Grenouille verte et la Petite grenouille verte, la Grenouille des champs, la Grenouille rousse et en élevage la Grenouille rieuse.
Le mot « crapaud » est un nom vernaculaire ambigu donné en français à plus de 500 espèces différentes d'amphibiens anoures, les Bufonidae et parmi eux les représentants du genre Bufo, genre le mieux représenté sur la planète avec plus de 250 espèces.
Comme d'autres amphibiens (dendrobates par exemple), les crapauds produisent, parfois déjà à l'état de têtard, des venins contenant des agents toxiques et parfois aussi hallucinogènes, qui les protègent de nombreux prédateurs. De plus leur peau est plus épaisse et résistante à la déshydratation et aux blessures.
Les tritons sont des amphibiens urodèles, représentés entre autres par le genre Triturus. Ils s'apparentent aux salamandres ; d'une manière générale, on appelle plutôt « tritons » les urodèles qui, à l'état adulte, sont munis de poumons mais passent beaucoup de temps dans l'eau. Cette distinction souffre de nombreuses exceptions, du fait que les mots « triton » et « salamandre » précèdent de longtemps la découverte de nombreuses espèces — cependant, elle reste particulièrement valide en Europe.
En zoologie, le nom vernaculaire « salamandre » désigne une grande partie des espèces d'amphibiens urodèles (Urodela ou Caudata). L'une des plus connues est la salamandre commune (Salamandra salamandra), rencontrée un peu partout en Europe.
Pour les noms vernaculaires, répartitions et sous-espèces : Duguet, R. et Melki F. (coords.) 2003. Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Biotope, collection Parthénope, Mèze, 480 p.