La limite administrative de la généralité de Montauban définit le territoire de cette circonscription administrative du royaume de France, établie en 1635 sous le règne de Louis XIII et supprimée en 1790, au début de la Révolution française. La généralité de Montauban, la plus vaste du royaume à sa création, subit un démembrement en 1715 au profit de la généralité d'Auch.
Jusqu'en 1715, le ressort de la généralité de Montauban correspond aux actuels départements de l'Aveyron et du Lot, incluant de plus une partie des départements du Tarn-et-Garonne pour la partie nord-est, et à un certain nombre de territoires recoupant les départements actuels du Gers, du Lot-et-Garonne, de l'Ariège, des Hautes-Pyrénées et de la Haute-Garonne pour la partie sud-ouest.
Ce territoire a approximativement la forme des ailes déployées d'un papillon, qui se joignent sur seulement quelques kilomètres au niveau de la ville de Moissac, non loin du chef-lieu, Montauban, situé à 50 km au nord de Toulouse :
la partie nord, constituée des anciennes provinces du Quercy et du Rouergue, correspond à ce qui est aujourd'hui le territoire des départements de l'Aveyron, du Lot et pour partie à celui du Tarn-et-Garonne ;
divers territoires éparpillés, les élections du Comminges, du Nébouzan et de Rivière-Verdun, sur ce qui correspond aujourd'hui pour partie aux départements des Hautes-Pyrénées et de la Haute-Garonne.
De 1716 à 1790
En 1716, la partie sud-ouest est détachée de la généralité de Montauban pour former la généralité d'Auch.