Construite en 1860 et mise en service le , la ligne a d'abord été à voie unique avant d'être mise à double voie entre 1868 et 1907, date de construction du pont métallique de Montrichard à double voie.
Infrastructure
À double voie sur l'intégralité du tracé, la ligne possède l'équipement caractéristique d'une artère à trafic moyen après des modernisations tardives : outre la caténaire mise en service en 2008, la signalisation mécanique a été éradiquée seulement en 1998. Ainsi, jusqu'à la fin des années 1990, une imposante ligne télégraphique longeait les voies, donnant une ambiance d'autrefois à l'environnement ferroviaire. Cette première modernisation avant l'électrification mise en œuvre une dizaine d'années plus tard a donné lieu à la dépose de nombreuses installations en débord, notamment dans les gares.
Dans le cadre plus vaste de la modernisation de la liaison transversale Nantes – Lyon, la ligne a été électrifiée en 2 x 25 kV – 50 Hz. Les travaux ont commencé en septembre 2006, la mise sous tension a eu lieu le .
L'alimentation est réalisée par la sous-station unique des Terres-Noires de 2 fois 30 MVA située près de Villefranche-sur-Cher, raccordée sur le réseau de transport RTE en 225 kV, pour la partie électrifiée en courant 25 kV alternatif, d'où une disponibilité de premier rang. Les tronçons extrêmes électrifiés en courant continu 1,5 kV sont alimentés par les sous-stations existantes de Vierzon et des Épines-Fortes (Saint-Pierre-des-Corps).
Vitesses limites
Vitesses limites de la ligne applicables en 2022 pour les AGC, les X 72500 ainsi que les X 73500 en sens impair (certaines catégories de trains, comme les trains de marchandises, possèdent des limites plus faibles)[5] :
Par ailleurs, la ligne voit circuler la relation Intercités Nantes – Tours – Lyon-Part-Dieu ; aucun arrêt n'est observé entre Saint-Pierre-des-Corps et Vierzon.
Matériel roulant engagé
Sur les liaisons Tours – Bléré - La Croix et/ou Saint Aignan - Noyers, des Z 27500 sont utilisées en complément des X 72500, tout comme pour la desserte vers Vierzon, Bourges et Nevers.
La relation Nantes – Tours – Lyon-Perrache est effectuée par des B 85000.
Ambulant postal
Un service d' ambulant postal a fonctionné sur cette ligne jusqu'au moins avant la guerre 14. Les lettres étaient déposées dans les gares et, dans le train, un employé oblitérait la lettre avec un timbre à date rond à créneaux, typique des cachets d'ambulants postaux français du début du XXè siècle.
Notes et références
↑Livre : Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, édité par La Vie du Rail en août 2011, (ISBN978-2-918758-34-1), volume 1, page 210.
↑« N° 4796 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 11 avril 1857 entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics, et la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans : 19 juin 1857 », Bulletin des lois du l'Empire Français, Paris, Imprimerie impériale, xI, vol. 10, no 522, , p. 244 - 274.