Actuellement, le tronçon de Port-Sainte-Marie à Condom est fermé et celui d'Eauze à Riscle n'est pas exploité (fermé avec maintien en place de la voie). Le tronçon de Condom à Eauze a été déclassé.
Utilisations de la voie par des loisirs :
Un petit tronçon de 12 km de la voie est utilisé par le Vélorail de l'Armagnac partant de l'ancienne gare de Nogaro jusqu'à Sorbets après le PN° 81.
Ainsi qu'un train touristique partant de la gare de Nérac prenant un embranchement jusqu'à Mézin.
Histoire
La section de Port-Sainte-Marie à Condom avait été concédée par l'État à titre éventuel à la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le [1]. Cette convention est approuvée à la même date par un décret impérial[2]. Elle a été déclarée d'utilité publique par décret impérial le [1] rendant ainsi la concession définitive. Elle a été ouverte à l'exploitation le [3].
La section de Condom à Riscle est concédée à la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne par une convention signée le entre le ministre des Travaux publics et la compagnie. Cette convention est approuvée à la même date par une loi qui déclare la ligne d'utilité publique à titre d'intérêt général[4],[5]. Elle a été ouverte entre Condom et Eauze en 1888 et entre Eauze et Riscle en 1893.
↑« N° 16363 - Décret impérial qui approuve la convention, passée le 10 août 1868, entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des travaux Publics et la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne : 10 août 1868 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 32, no 1642, , p. 640 - 648.
↑« N° 4890 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement de divers chemins de fer et approuve la convention passée avec la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne, pour la concession de ces chemins de fer : 14 décembre 1875 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 11, no 285, , p. 1276 - 1281 (lire en ligne).