La commune est située au pied du mont la Loire et s'étend sur 996 hectares dont 255 hectares de forêt et 22 hectares de prés.
Le village est à la limite du département de la Meuse et de celui des Vosges entre la Saulx et l'Ornain. L'étang de Chevilloncourt (sur le territoire de Cirfontaines), serait alimenté par les eaux de La Fontaine aux truites. Au nord, se trouve l'étang de Chassey.
Le style architectural des maisons est celui de l'Ornois.
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Saulx, l'Ognon, divers bras de la Saulx, le cours d'eau 01 de l'Étang de Chevilloncourt et le cours d'eau 01 de Révillon[1],[Carte 1].
La Saulx, d'une longueur de 115 km, prend sa source dans la commune de Germay et se jette dans la Marne à Vitry-le-François, après avoir traversé 39 communes[2].
L'Ognon, d'une longueur de 13 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Ornain à Gondrecourt-le-Château, après avoir traversé six communes[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 000 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cirfontaines_sapc », sur la commune de Cirfontaines-en-Ornois à 3 km à vol d'oiseau[6], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 904,1 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,6 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Au , Lezéville est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (56,5 %), forêts (28,3 %), prairies (14,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
La commune porta successivement le nom de Licacia villa, (domaine de Licius) puis Lizevilla et enfin Lezéville.
Histoire
Commune du canton de Poissons, Lezéville est associée depuis 1972 à Harméville et Laneuville-au-Bois. La seigneurie est divisée entre deux laïques, MM. Delavaux pour celle de France et Dupuis pour celle de Lorraine, ainsi le curé était en alternance français ou lorrain…
Deux voies romaines traversaient le territoire de Lezéville : celle de Langres par Rimaucourt à Naix-aux-Forges (Nasium, près de Ligny-en-Barrois), près de la ferme d'Abonlieu. L'autre à la sortie du village vers Laneuville-aux-Bois, joignait la précédente un peu avant Germisey et se dirigeait vers Gondrecourt sur le territoire de Chassey.
Un chevalier, Dupuy de Clinchamp au service des ducs de Lorraine, sous le règne de François Ier, fit construire les châteaux de Lezéville, Bréchainville, et Noncourt au XVIe siècle. On pense qu'un château fort a aussi existé à Lezéville, dont le châtelain s'appelait Euchère… Il n'en reste pas de traces.
Dans le camp romain, au nord du village sur un monticule couvert de bois (lieu-dit la Forêt), il a été trouvé des cercueils de pierre renfermant des ossements, des armures, des vases en terre, datant de l'époque des Francs…Le Camp "Romain" est composé d'une enceinte rectangle ovalisée d'environ 50 à 60 mètres de diamètre, bordée d'un fossé. La muraille est composée de pierres calcaire et de terre, hauteur de la muraille entre 1 et 3 mètres et profondeur du fossé entre 1 et 2 mètres. Il se trouve a proximité immédiate du camp, dans le bois,deux carrières anciennes, une grande et une petite qui auraient parfaitement pu servir a la construction du camp. Au niveau de l'entrée du camp le fossé a été combler récemment par des pierres afin de faciliter le passage.
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2021, la commune comptait 112 habitants[Note 3], en évolution de −4,27 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )