Salamanque, été 1936. Lorsque éclate l'insurrection de la junte militaire menée par Francisco Franco, le prestigieux écrivain, philosophe et recteur de l'Université Miguel de Unamuno s'exprime en faveur du coup d'État, dont il pense qu'il ramènera l'ordre dans un pays dirigé par des socialistes et des communistes. Mais peu à peu, l'insurrection devient la guerre civile espagnole, et la république tend à être supprimée. Unamuno assiste impuissant aux meurtres de ses amis et collaborateurs. Progressivement, il remet en question sa position politique devant les dérives fascisantes des nationalistes. Quoique sans influence sur le cours de l'Histoire, l'occasion lui est donnée d'exprimer son complet désaccord lors d'un discours prononcé à l'occasion de la célébration du « Jour de la race ». Il n'aura la vie sauve que grâce à Carmen Franco, qui lui prend la main et le fait sortir de l'amphithéâtre.
En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 2,7/5[2]. Le critique de Télérama se montre néanmoins plus enthousiaste : « Académique et sage dans sa forme, le film approche toutefois avec une finesse douloureuse le désarroi d'une classe intellectuelle face à la barbarie. »[3]. Pour Les Fiches du Cinéma le film a des qualités mais n'est pas sans défauts : « Amenábar raconte efficacement mais bien trop sagement le conflit intérieur d'un intellectuel face à l'histoire en marche. »[4].