Saurel montre qu'il s'agit du latin ad acaptum, nom d'un bail emphythéotique, nom devenu achapte, puis acate, enfin « les Accates » à la fin du XVIe siècle[3].
Les habitants y voyaient l'adjectif provençal acato, caché, à l'abri.
Le Pitchot tresor de Xavier de Fourvières propose à l'entrée acate : acapte, emphythéose[4].
Selon Robert Bouvier, il s'agit ici d'une emphythéose consentie en 1577 par Jean de Forbin. Auparavant, le hameau s'appelait Pique-nose[5].
Il existe au nord de la ville un lieudit les Accates, proche des Aygalades, et dont le nom a la même origine.
Économie
D'après l'Insee, c'est le second quartier le plus aisé de la ville de Marseille après celui de La Panouse (63 003 €) avec, en 2010, un revenu fiscal médian par ménage de 51 916 € (contre 23 702 € pour la commune entière)[6].