Très tôt orphelin de père, il devient avocat pour subvenir aux besoins de sa famille. « Trompé » par un de ses clients, il arrête de plaider et se tourne vers la chronique judiciaire (chroniqueur au Messager moscovite à partir de 1897).
Il se met dès lors à écrire des nouvelles et des pièces de théâtre. Il est lu et joué, connaît le succès, puis sombre dans l’oubli et meurt en exil en 1919 en Finlande près de Terijoki des suites d’un suicide raté quelques années auparavant. Il est enterré au cimetière Volkovo de Saint-Pétersbourg. Leonid Andreïev était également photographe.
Les œuvres de Leonid Andreïev ont mis beaucoup de temps à parvenir à l'Ouest, très longtemps cachées dans les archives de l’ex-Union soviétique. On doit leur arrivée en France à Laurent Terzieff qui monta la pièce La Pensée, tirée de la nouvelle éponyme, en 1962, mais ses albums de photographies sont régulièrement réédités.
Œuvres
Les éditions José Corti ont entrepris la publication de l'intégralité de l'œuvre narrative de Leonid Andreïev (Andreyev) dans une traduction assurée par Sophie Benech.
Les Destins d’un écrivain russe (recueil de photographies d’Andreïev)
En attendant le train (nouvelle)
Les éditions Julliard ont publié en 1973 un recueil de nouvelles préfacé par Lily Denis sous le titre "Le Gouverneur et autres nouvelles" dans la traduction originale (1904 et 1908) de Serge Persky et reprenant les nouvelles suivantes : A la fenêtre ; Pétka à la campagne ; le Silence ; Il y avait, jadis… ; le Cadeau ; Koussaka ; dans le Sous-Sol ; la Pensée ; le Gouffre ; le Gouverneur ; le Retour.
Les meilleures nouvelles de Léonid Andreiev (trad. Olga Artyushkina, Laetitia Delcourt, Jean-Luc Goetser et Serge Rolet), éditions Rue Saint-Ambroise, (ISBN9782955648766, OCLC1332784541)
1997 : Akh, zachem eta noch..., film américano-russe réalisé par Boris Blank, adaptation de la nouvelle L'Obscurité (Tma)
Citation
« La vie nous attend et la vie est une chose effrayante et incompréhensible. Il se peut que sa force terrible et impitoyable nous broie en broyant notre bonheur, mais même en mourant je dirai une chose : j’ai vu le bonheur, j’ai vu l’homme, j’ai vécu ! »