Brittan s'inscrit à l'Inner Temple, un des instituts de formation des barristers[2]. Admis au Barreau en 1962, il se spécialise dans les affaires de diffamation et accède au Conseil de la Reine en 1978[1],[2].
Brittan est nommé Commissaire européen en 1989[4]. Il y joue un rôle considérable pour y diffuser les idées thatchériennes, d'abord comme commissaire à la concurrence pour réprimer toute forme de politique industrielle européenne, et ensuite comme commissaire chargé des relations extérieures pour promouvoir une profonde libéralisation des relations commerciales transatlantiques[6].
Accusations de pédocriminalité
Il a été accusé d'avoir été lié à plusieurs dossiers concernant des abus sexuels d'enfants, notamment le dossier pédophile dit de Westminster[7],[8],[9], une allégation de viol[10], des allégations d'abus sexuels sur mineurs[11]. Ces différentes allégations sont amplement discutées dans la presse britannique après sa mort[12].
↑Boffey, Daniel, « Tebbit hints at political cover-up over child abuse in 1980s », The Guardian, London, (lire en ligne, consulté le )
↑Martin Hickman, « Police failings put dozens of children at risk from notorious paedophile ring », The Independent, London, (lire en ligne, consulté le )
↑« Child abuse 'may well have been' covered up - Norman Tebbit », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
↑Jamie Merrill, « Exclusive: Lord Brittan questioned by police over rape allegation », The Independent on Sunday, London, (lire en ligne, consulté le )
↑Cahal Millmo, « Leon Brittan sex abuse allegations: Two come forward to claim they were abused by former Home Secretary », The Independent on Sunday, London, (lire en ligne).