Composé peu après L'italiana in Algeri (L'Italienne à Alger), le public crut y voir une seconde version de l’Italienne. Cependant, la musique du Turc en Italie n'a pas été empruntée à une autre œuvre, comme Rossini en avait alors l'habitude. En revanche, plus tard, il réutilisera le début de l'ouverture pour son opera seriaOtello.
Argument
Un riche Turc, Selim, est aimé à la fois de Zaida, une bohémienne jalouse, et de Fiorilla, une Italienne capricieuse.
2 flutes / 2 piccolos, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, 1 trombone, timbales, grosse caisse, cordes.
Les récitatifs secs sont accompagnés au piano (au violoncelle et à la contrebassead libitum).
Analyse
Si les airs de Fiorilla sont exceptionnels de virtuosité, aucune mélodie ou ensemble de l'œuvre ne sont passés à la postérité, hormis quelques passages de l'ouverture. L'œuvre n'a pas été représentée en Italie entre 1855 et 1950[1].
1991 : Sumi Jo (Fiorilla), Simone Alaimo (Selim), Susanne Mentzer (Zaida), Alessandro Corbelli (Prosdocimo), Enrico Fissore (Don Geronio), Raùl Gimenez (Narciso), Peter Bonder (Albazar), Ambrosian singers et Academ of St-Martin-in-the-Fields, direction musicale Neville Marriner (Philips Classics)
1998 : Cecilia Bartoli[2] (Fiorilla), Michele Pertusi (Selim), Laura Polverelli (Zaida), Roberto de Candia (Prosdocimo), Alessandro Corbelli (Don Geronio), Ramon Vargas (Narciso), Francesco Piccoli (Albazar), Chœur et orchestre de la Scala, direction musicale Riccardo Chailly (Decca)