France : un débat s’ouvre à l’assemblée sur la restitution des biens nationaux non vendus, qui fait craindre à l’opinion une opération plus vaste dirigée contre tous les biens nationaux. Quinze mille emplois civils et douze mille emplois militaires sont supprimés, de nombreux emplois ne perçoivent plus qu’une demi-solde, alors que six mille emplois militaires sont créés dans la garde royale au profit des émigrés. La Presse royaliste parle de rétablissement des dîmes et de droits féodaux. Toutes ces mesures rendent le roi suspect de mener en sous-main une politique réactionnaire.
9 août, Guerre Creek (États-Unis) : traité de Fort Jackson. Les Creeks signent un traité selon les termes duquel ils perdent d’immenses territoires. Le traité accorde aux Indiens des droits individuels de propriété foncière, disloquant la propriété commune de la terre. De 1814 à 1824, par une série de traités signés avec les Indiens du Sud, les Blancs s’approprient les trois quarts de l’Alabama et de la Floride, un tiers du Tennessee, un cinquième de la Géorgie et du Mississippi ainsi que certaines régions du Kentucky et de la Caroline du Nord. Ces traités et ses saisies de terres jettent les bases de l’empire du coton.
13 août : convention de Londres Un accord avec le Royaume-Uni prévoit la restitution aux Pays-Bas de toutes leurs colonies sauf Ceylan, le Cap et une partie de la Guyane[3]. L'Afrique du Sud passe sous administration britannique. Les Boers craignent de perdre totalement leur liberté. Au cours des années suivantes, le Royaume-Uni encourage l’implantation de plusieurs milliers de colons britanniques, en particulier autour de Port Elizabeth, et de Port-Natal (Durban).