Mathias Freire, psychiatre, et Anaïs Chatelet, capitaine à la brigade criminelle, sont amenés à travailler ensemble sur une série de crimes inspirés de la mythologie grecque. Mathias s'occupe d'un homme retrouvé près d'une scène de crime et qui a perdu la mémoire du jour au lendemain. Peu à peu, il se reconnait en son patient et commence à se poser des questions. Serait-il lui aussi atteint de troubles de la mémoire, victime d'une fugue psychique ? Il se met sur la piste de son identité.
Le projet n'a pas été pensé comme la première saison d'une série télévisée, cependant la fin de la mini-série laisse une porte ouverte pour une suite[3]. Mais la diffusion de la mini-série près de deux ans après son tournage témoigne du peu d'enthousiasme de la chaîne[4].
Les deux premiers épisodes de la série attirent 3,7 millions de téléspectateurs, soit 15,1 % de parts de marché, se plaçant en deuxième position des programmes de la soirée[9]. Les deux épisodes suivants sont regardés par 3,3 millions de téléspectateurs, soit 13,6 % de parts de marché, et descendent en troisième position des programmes de la soirée[10]. Les deux derniers épisodes sont suivis par 3,28 millions de téléspectateurs, soit 13,7 % de parts de marché, restant en troisième position des programmes de la soirée[11].
Réception critique
Pour Télé-Loisirs, la série est une adaptation réussie. Les interprètes sont « aussi convaincants qu'attachants »[12].
Pour Daily Mars, « la richesse de l'univers de Grangé reste bien exploitée » et la série monte en puissance au fur et à mesure. Il y a cependant quelques défauts comme le fait de « surligner grossièrement certaines infos plutôt que de les distiller »[13].
Pour Télérama, l'intrigue possède des invraisemblances et « les dialogues multiplient les répliques à l'humour bourrin ». Mais la réalisation est stylisée et l'atmosphère visuelle « tranche avec le tout-venant des soirées polar de France 2 ». De plus, la mécanique narrative accroche le téléspectateur qui reviendra voir les épisodes suivants[14].