Le Matériel téléphonique plus couramment appelé LMT était une société spécialisée dans les centraux téléphoniques, filiale de la holding américaineITT et absorbée par la société française Thomson-CSF en 1976.
Au moment de l'absorption par Thomson-CSF, les effectifs de la société étaient de 10 000 personnes[1].
Les plans sociaux touchèrent gravement le personnel des installations téléphoniques (appelés communément "les Installs") dès 1978, la fin des systèmes électromécaniques de « type Crossbarr Pentaconta » étant programmée au profit de centraux électroniques, avec de lourdes diminutions d'effectifs, mais des possibilités de formations longues et de reclassement au sein de la Thomson (La Compagnie Générale de Radiologie qui installait les premiers scanners par exemple), et depuis 1978 les plans sociaux se sont succédé sans interruption en téléphonie, particulièrement dans le domaine de la téléphonie publique, à savoir la construction de centraux téléphoniques...
Outre la « division téléphonie », LMT possédait une « division simulateurs », qui a réalisé le premier simulateur de vol de Concorde...
En 1986, la société Thomson-CSF-Téléphone, issue de LMT sera à son tour rachetée par Alcatel-Cit, devenue bien plus tard Alcatel-Lucent après différentes appellations.
La société (331-604-710) est radiée du registre du commerce et des sociétés le .
Bibliographie
Maurice Deloraine, Des ondes et des hommes, jeunesse des télécommunications et de l'ITT, Flammarion, 1974
Clairette Hajdu, Au cœur du téléphone, Histoire des Instal', Le temps des cerises 1995