Un mois dans une ville, mai 1962, Paris filmé au plus près du pavé et des visages par Chris Marker et son équipe. « En ce premier mois de paix depuis sept ans », car la guerre d'Algérie s'achève avec les accords d'Évian, que font, à quoi pensent les Parisiens ? La guerre et la politique ? On évite d'en parler, l'interviewer s'en étonne même : les Français qui aimaient tant discuter seraient-ils muets ?
Robert Grélier, Jeune Cinéma, no 352-353, été 2013, p. 132
GRAFF Séverine, "Vers un cinéma-vérité engagé ? Le Joli mai de Chris Marker", Le cinéma-vérité. Films et controverses, Préface de François Albera, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2014.