La philosophie de ce folk-club est de transmettre la musique collectée auprès des anciens. Pour ces musiciens, le collectage est donc une part importante du travail à réaliser par les musiciens. Collectage en France mais aussi au Québec, en Louisiane et d'autres régions francophones[5]. Certains de ses membres, comme John Wright, en feront leur métier.
Le Bourdon mettra également en place, à disposition du public, les archives sonores des collectages réalisés par leur membres, dans l'optique de diffuser et partager le savoir collecté[6].
↑« Français, si vous chantiez: à la patrie, la chanson ... », Jacques Vassal, 1976. Page 44 : « En 1969 naquirent les premiers folk-clubs conçus sur le modèle britannique. Il y eut d'abord, à Paris, le Bourdon, le TMS puis la Vieille Herbe. La province suivit à partir de 1970-1971, notamment avec la Chanterelle (Lyon) et la Courtepaille »
↑« Dans toutes les provinces et pays de France et d’ailleurs, il importe de développer ce travail. Aucun livre, aucune étude ne peut remplacer le contact direct avec la tradition. » -- Jean François Dutrertre, revue Gigue, Septembre 1973
↑Catherine Perrier. « Louise Reichert (1896-1985) et ses chansons. Portrait et répertoire d'une chanteuse de la Châtaigneraie » Trois articles parus dans la revue Pastel (Conservatoire occitan, Toulouse). I. Le réepertoire tra. hal-00527668, 2004 : « le folk-club Le Bourdon, association parisienne fondée en décembre 1969 par une équipe comprenant, outre John Wright et moi, J.L. Baly, J. Benhaïm, J-F Dutertre, C. Gourhan, D. Maroutian, R. Mason, J-P. Marieux, E. Parrenin, Alan Stivell, Tran Quan Hai, Steve Waring et j'en passe, a fonctionné jusqu'en 1987 avec des concerts hebdomadaires, des ateliers et des stages d'instruments et de danse. Axant surtout son activité sur la découverte et la pratique des musiques de l'Hexagone, le Bourdon accueillait aussi dès sa création les musiques du monde: Afrique du Nord, Iran, Inde, Vietnam, Haïti, USA, et bien sûr Europe. »