Laurent Karila obtient son diplôme d'études spécialisées en Psychiatrie (Faculté de Médecine Henri Warembourg, Université Lille-II) en 2004. L'année suivante, il obtient son diplôme d’études spécialisées complémentaires d’Addictologie avec un travail de mémoire sur l’exposition prénatale au cannabis (Université Paris-Sud). En 2012, il est docteur en sciences avec sa thèse d’université intitulée Le modèle CAIMAN : clinique, neuropsychologie, imagerie et traitements pharmacologiques de la dépendance à la cocaïne (École Doctorale 3C, Université Pierre-et-Marie-Curie, Paris-VI)[2],[3].
ll obtient une habilitation universitaire sur la thématique des addictions à l'université Paris-Sud en . Il consulte à l'hôpital Paul-Brousse. Il a monté un programme spécifique depuis 2008 concernant l'addiction sexuelle / trouble hypersexualité[4], et s'occupe des problèmes liés aux écrans et à Internet (smartphones, réseaux sociaux, jeux en ligne, jeux vidéo...).
Il souligne par ailleurs que l'épidémie de Covid-19« a fait augmenter de 25% les troubles psychiatriques »[5].
Activités institutionnelles
Laurent Karila est porte-parole et président du comité scientifique de l'association SOS Addictions et vice-président de la Collégiale d’addictologie (AP-HP) et du Collège universitaire national des enseignants d’addictologie).
Il co-organise avec William Lowenstein le congrès virtuel E-ADD sur les addictions, avec le soutien ce la MILDECA.
Activités musicales
Laurent Karila est rédacteur/ blogueur du site Hard Force Magazine depuis 2013[6]. Il interviewe des artistes dans le domaine du Metal, fait des chroniques d'albums et des chroniques de concerts. Il décrit lui-même le Metal comme une "addiction positive", c'est-à-dire qui ne génère aucune souffrance.