La guerre se poursuit. Hoffmayer est présent avec son régiment sur les théâtres d'Espagne et d'Autriche. La fin de la campagne amène la paix et sa promotion au grade de chef d'escadron le [2]. Il l'est toujours lorsque débute la campagne de Russie, trois ans plus tard. Le , aux abords de Moscou, une reconnaissance de 150 dragons commandée par le major Marthod tombe dans une embuscade. Encerclés, les dragons résistent et parviennent à se frayer un passage au milieu des assaillants. Une vingtaine d'hommes sont perdus. Hoffmayer, qui a participé à cette affaire, reçoit quant à lui deux blessures, un coup de lance au bras droit et un coup de sabre à la tête[3].
Hoffmayer est placé en demi-solde le [6], après le retour des Bourbons, et est admis à la retraite le . Lui est alors confié la direction des dépôts de remonte de Clermont-Ferrand et de Caen. Le vieux militaire prend part aux événements qui suivent la révolte des Trois Glorieuses, en se mettant à la tête des émeutiers de l'École militaire de Paris. Il meurt le , à l'âge de 74 ans[2].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Jean-Jacques Prévost et Vincent Bourgeot, « Les Dragons de la Garde impériale : ou Dragons de l'Impératrice de 1806 à 1815 », Soldats napoléoniens, Éditions de la Revue Napoléon, no 22 « Les Dragons de l'Impératrice », , p. 3-41 (ISSN1770-085X).
Jean Brunon et Raoul Brunon (ill. Pierre Benigni et Louis Frégier), Les éclaireurs de la Garde impériale : 1813-1814, Marseille, Collection Raoul et Jean Brunon, , 72 p. (lire en ligne).
(en) Paul Lindsay Dawson, Dragoons of the Guard : 1806-1830, Association britannique de la Garde impériale, , 175 p. (ISBN978-1-4475-0253-1, lire en ligne).