Lors de la guerre franco-chinoise, il fait partie des deux brigades françaises qui remontent le haut Tonkin et conquièrent en février 1885 la ville de Lạng Sơn, au nord de l'actuel Viêt Nam. La première brigade, dirigée par Giovanninelli, promu général de brigade le , et le général de brigade Louis Brière de l'Isle, quitte Lạng Sơn pour venir en aide aux assiégés de Tuyên Quang. Après le sanglant combat de Hoa Moc du 3 mars 1885, à la tête de sa brigade, Giovanninelli dégage la petite garnison de 600 hommes, commandée par le commandant Dominé, qui résistait depuis le mois de décembre aux attaques d'une armée de plusieurs milliers de Chinois. L'essentiel de ses troupes est ensuite confié le au général Giovanninelli pour rallier l'autre brigade, qui a auparavant opéré la très contestée retraite de Lang Son, et stabiliser la situation jusqu'à la signature d'un traité de paix en juin 1885.
Il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur le 24 octobre 1899.
Il meurt le 28 août 1903 dans sa propriété de Frénois, près de Sedan, à 65 ans.
Affaire Dreyfus
Supérieur hiérarchique du commandant Estherazy il lui octroya de bonnes notes de service et un temps s'efforça de le soutenir. Mais il sut se dégager à temps et sa fin de carrière ne parait pas en avoir souffert.[réf. nécessaire]
Michel Wattel et Béatrice Wattel (préf. André Damien), « Giovanninelli, Laurent », dans Les Grand’Croix de la Légion d’honneur : De 1805 à nos jours, titulaires français et étrangers, Paris, Archives et Culture, , 701 p. (ISBN978-2-35077-135-9).