Elle a contribué à plusieurs projets nationaux (ANR Tecsan Armen, FUI Romeo, BPI Romeo2[5]) et européens (Rex Humaine, Chist-era Joker[6]) dédiés aux « interactions affectives et sociales humain-robot »[7]. Elle est membre de la CERNA (Commission de réflexion sur l’éthique de la recherche en sciences et technologies du numérique) de l’alliance Allistene. Elle a participé à la rédaction du rapport sur l’éthique du chercheur en robotique[8] et a dirigé celui sur l’éthique en apprentissage machine[9],[10]. Elle a participé au bureau de l’IDEX Paris-Saclay LIDEX ISN, Institut de la Société Numérique (Université Paris-Saclay) où elle a animé le pôle sur la co-évolution humain-machine dans le cadre de l’Institut de la société numérique. Elle est maintenant chargée de mission à l'institut de convergence pluridisciplinaire DATAIA de Paris-Saclay[11] (intelligence artificielle et sciences des données) depuis 2017. Elle dirige un projet de l’institut DATAIA sur l'éthique de la robotique sociale : Bad nudge Bad robot avec des chercheurs en économie comportementale et des juristes[12].
Elle participe au déploiement de la plateforme nationale TransAlgo (Transparence et explicabilité des algorithmes) (2017). Elle est également membre fondateur du HUB IA (écosystème privé-public) sur l’éthique appliquée (depuis 2017).
Elle est membre de l’ISCA et ISCA Distinguished Lecturers for 2017-2018[13].
Elle est membre IEEE, impliquée dans « the IEEE Global Initiative for Ethical Considerations in the Design of Autonomous Systems » (depuis 2016), chairman depuis 2018 : working group P7008: Standard for Ethically Driven Nudging for Robotic, Intelligent and Autonomous Systems[14].
Publications
Laurence Devillers a publié :
une thèse (1992) Reconnaissance de parole continue avec un système hybride neuronal et Markovien, thèse de doctorat en sciences, spécialité informatique, Orsay, [15] ;
un mémoire d'habilitation (2006) Les Émotions dans les interactions Homme-Machine : perception, détection et génération, Habilitation à diriger des recherches en informatique de l’université Paris XI, Orsay, [15] ;
Elle a également publié plus de 150 articles dans des revues internationales et nationales avec comité de lecture et des chapitres dans des ouvrages collectifs.
Théatre
Elle est co-auteur de la pièce Qui a hacké Garoutzia? avec Serge Abiteboul et Gilles Dowek, dont la première a été donnée au festival "Off" d'Avignon en juillet 2023, dans une mise en scène de Lisa Bretzner[19].
↑« TLP members », sur perso.limsi.fr (consulté le ).
↑Zoé Varier, « 25 novembre 2013, Laurence Devillers met pour la première fois des personnes âgées dépendantes face à un robot », France Inter, (lire en ligne)
↑« Partenaires », sur Projet ROMEO, (consulté le ).