Larochemillay se situe dans le Morvan, au pied du mont Beuvray dans le sud-est du département. La commune est située à 24 kilomètres au sud-ouest d'Autun.
La commune est très vaste ; située sur le flanc sud-ouest du mont Beuvray, le village est en situation perchée, dominant la vallée de la Séglise, dite encore ruisseau de la Roche, mais son site forme toutefois paradoxalement une petite cuvette par rapport au site encore plus perché du château éponyme. Les bois sont dominants dans la totalité du finage communal (forêt de Chatillon, etc.). « Les châtaigniers séculaires situés sur la pente du Beuvray sont magnifiques » écrit Gustave Heuzé en 1872[1].
Le bourg se trouve à 399 mètres d'altitude et la commune fait partie du parc naturel régional du Morvan. Le site accidenté explique que la commune connaît périodiquement des inondations et des coulées de boue, par exemple les 16 et , du 19 au et du 25 au .
Le mont Touleur, qui culmine à 582 mètres d'altitude, situé à environ 1 km à l'ouest de Larochemillay et à 6 km au sud-ouest du mont Beuvray, domine la vallée du ruisseau de la Roche d'environ 270 mètres et est entièrement boisé. Son sommet a été arasé pour la construction d'une forteresse de 21 mètres de long sur 13 mètres de large dont il ne subsiste que peu de choses, la base de quelques murs de 1,80 mètre d'épaisseur, les traces d'une tour circulaire et une dépression qui était probablement une citerne ; il s'agit d'un oppiduméduen qui commandait l'un des accès à Bibracte, transformé ensuite en camp romain, qui aurait été détruit probablement en 1474 lors des troubles postérieurs à la guerre de Cent Ans[2].
La région de Larochemillay est formée principalement de porphyre rouge avec nombreux filons de quartz ; des affleurements de granite existent également, ainsi que des gisements de minerai de fer[3], qui ont été exploités, le Grand dictionnaire universel du XIXe siècle de Pierre Larousse évoque la présence de mines de fer « à Villapourçon et Laroche-Millay »[4].
Le bourg et les hameaux
Un temps chef-lieu de canton, mais ayant perdu cette fonction au profit de Luzy, mieux placé par rapport aux axes de transports modernes et à plus basse altitude, le bourg de Larochemillay a conservé, autour d'une grande place centrale où se tenait le marché (il s'y tint un marché par semaine et sept foires par an jusqu'à la Révolution française), des traces de son importance commerciale et administrative passée (ce fut le siège d'un bailliage dont le ressort s'étendait dans tout le sud du Morvan). Le bourg a conservé des ruelles tortueuses, des maisons bourgeoises datant du XVe siècle au XVIIIe siècle, en particulier la maison Couveau, à contreforts et ouvertures avec linteaux à accolades[2].
Le hameau de Bois-du-Montceau avait 120 habitants vers 1840[5]. Le hameau de Lavaut avait 285 habitants en 1890 et deux écoles publiques (garçons et filles) ; celui de Mesles avait 66 habitants à la même date et celui de Monjouan 69 habitants[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 184 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Avrée », sur la commune d'Avrée à 12 km à vol d'oiseau[9], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,8 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,9 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].
Au , Larochemillay est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].
Elle est située hors unité urbaine[15] et hors attraction des villes[16],[17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,4 %), prairies (48,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
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Histoire
Anciennement Rupes Militis (Rocher des militaires ou la Roche du soldat), la commune fut nommée Laroche en 1793 (brièvement Rocher-Montagne pendant la Terreur), puis La-Roche-Millay en 1801 avant devenir définitivement Larochemillay. Ce fut longtemps un pont stratégique entre le mont Touleur et le mont Beuvray.
Les origines paroissiales
La paroisse est très ancienne, faisant partie de l'évêché d'Autun (la paroisse ne fut rattachée à l'évêché de Nevers que lors du rétablissement de celui-ci en 1817) et de l'archiprêtré de Luzy, mais ne comprenait jadis guère que le chef-lieu et les hameaux de Couveau, Vanoise et le Verne. Hugues de Ternant, chevalier, légua en 1240 cinq sous à l'église Saint-Pierre de la Roche-de-Milay. Selon Jacques-François Baudiau, « l'église, bâtie ans le centre du bourg, est peu digne de sa destination. Elle se compose d'un chœur, flanqué de deux chapelles et d'une nef. Le curé, François Maudiot, y fit établir en 1628 par le ministère du père Melchior de Vienne, prédicateur capucin, une confrérie du Saint-Scapulaire »[19].
Une motte féodale dénommée Château d'Auvergne, siège de l'antique seigneurie de Champrobert, est encore partiellement visible, même si le site a été entamé par les carrières de marbre situées à proximité.
Une région longtemps restée isolée, aux transports difficiles
La vallée du ruisseau de Malvaux, comme son nom même l'indique, est étroite, encaissée, froide car elle voit peu le soleil. Le chemin de construction gauloise probablement, a été par endroits taillé dans la roche. Saint Martin faillit y perdre la vie, si l'on en croit la légende, poursuivi par des paysans païens en colère, du côté du Pas-de-l'Âne. Il ne dut son salut qu'à la vigueur de sa monture qui lui permit de franchir la vallée d'un seul bond, d'où les Pas de saint Maurice (ce dernier ayant été confondu par la suite avec saint Martin).
« En gravissant le Beuvray, du côté de Larochemillay, on encontre un rocher à pic surplombant de quinze pieds la vallée,(...) c'est la Roche du Pas-de-l'Âne !.. Une empreinte creusée dans la pierre offre, en effet, l'image grossière du pied de cet animal. Saint Martin, poursuivi par les païens, non loin d'une des pierres consacrées au druidisme, pour échapper au danger, fit franchir une vallée profonde à son humble monture, qui alla s'abattre sur la Roche du Pas-de-l'Âne, où son pied est resté empreint. La vallée ainsi franchie a conservé un nom en rapport avec cet évènement : elle s'appelle le Malvaux, la Mauvaise-Vallée[20]. »
Les clochers de Malvaux sont des roches quasi verticales qui dominent la vallée du ruisseau du même nom, leur verticalité provenant du fait qu'il s'agit là d'anciennes carrières.
Larochemillay devient en 1793 chef-lieu du canton de Laroche, et absorbe l'ancienne paroisse de Saint-Gengoux (ou Saint-Guengoult) entre 1790 et 1794, puis Poil, pourtant érigé en commune en 1790, entre 1795 et 1800 (par décision du président du district de Moulins), avant de céder cette dernière en 1860 (décret impérial du )[22]. Saint-Guengoux, situé à 1 kilomètre au sud-ouest du bourg de Larochemillay, a conservé son ancienne église paroissiale devenue chapelle Saint-Gengoult, de style roman et datant du XIIe siècle. Elle est inscrite à l'Inventaire des monuments historiques par l'arrêté du . La chapelle présente des pilastres cannelés avec chapiteaux à décor végétal (modeste imitation de la cathédrale Saint-Lazare d'Autun). ce fut une chapelle de pèlerinage pour les paysans morvandiaux, car saint Guengoult était invoqué pour les affections des yeux et des jambes et pour la protection du bétail.
C'est dans ce hameau que la légende place l'histoire de la fontaine où l'épouse adultère et enceinte de saint Guengoult aurait juré à tort de sa fidélité, perdant instantanément son bras, d'où le quatrain :
« Mesdames, que ceci vous apprenne Quand vous trahirez vot'serment A ne pas mettre vot'bras dans la fontaine De Saint-Gengoux-en-Morvan »[23]
Traditionnellement, chaque , la fête de saint Gengoux attirait près de la fontaine vénérée de nombreux pèlerins venus demander à Dieu, par l'intercession du saint, de protéger les moutons contre la clavelée (variole ovine) ou les mauvais sorts. Le curé de Larochemillay venait dire une messe solennelle dans la chapelle, « engrangeant pieusement les toisons, l'avoine, l'orge, les œuvres, les étoupes et autres offrandes que ne manquent pas de lui apporter les pèlerins qui les déposent sur l'autel, pour les remettre à Dieu bien entendu »[24].
La chapelle Saint-Gengoult sert de chapelle funéraire à la famille de Rivière dont le château, construit au XVIIIe siècle d'après Baudiau et Soultrait, est à proximité.
Le XIXe siècle
En 1835, Larochemillay disposait déjà d'un bureau de poste[25].
Vers 1845, six foires annuelles se tiennent à Larochemillay les , 1er lundi de mars, , lundi après le dimanche de la Trinité, lundi après le et le [27].
Au milieu du XIXe siècle, le gisement de minerai de fer, à cheval sur les communes de Villapourçon, Chiddes et Larochemillay, exploité par la « Compagnie du Creusot », produit 90 tonnes de minerai en 1852 et 935 tonnes en 1853[28]. En 1858, après plusieurs refus antérieurs, le conseil général de la Nièvre vote la création de la commune de Poil, et adopte en 1859 après maintes polémiques, le tracé de la limite communale entre Larochemillay et la nouvelle commune[29]. Cette création devient officielle par le décret du .
La construction d'une « maison d'école » pour les garçons est décidée en 1881 (mais une école existait déjà antérieurement, par exemple en 1849, l'instituteur se nomme Lamethery)[30].
Le XXe siècle
Le désenclavement et la modernité
Larochemillay n'a jamais été desservie par le chemin de fer, mais en , un « service par voiture automobile », puis par autobus est mis en place pour desservir la commune à destination de la gare PLM de Millay, distante de 6 km[31]. Ce service, assuré jusqu'en 1939 par M. Gauthey (et momentanément par Georges Toutain entre 1933 et 1935), est repris à cette date par Jean Courault, de Millay[32].
À partir de 1937, le « syndicat de Luzy-Larochemillay » commence les travaux de construction des travaux d'adduction d'un réseau d'eau potable[33].
En , le capitaine Paul Sarrette, du Special Operations Executive britannique), ayant le pseudonyme « Louis », joint le Morvan depuis le Jura où il a été parachuté. Secondé par le capitaine Kenneth Mackenzie, il forme un maquis, membre du réseau Libération-Nord, basé d'abord à la Croix de Meux à Poil, puis aux Fraichots à Larochemillay, qui prend son nom : maquis Louis War Office.
Lorsqu'en , les Allemands voulant échapper au débordement sont contraints de passer dans la zone du Morvan pour regagner l'Allemagne, les maquisards des Fraichots multiplient les embuscades, les sabotages, les attaques et contre-attaques et assurent un radio-guidage pour les attaques aériennes de la RAF et les parachutages. Le , deux officiers britanniques sont largués pour coordonner les opérations. Le capitaine Louis et six de ses compagnons sont tués accidentellement le à Chiddes. Ils ne verront pas la libération de Luzy le qui marque la fin des activités militaires du maquis[35].
1687 : Jean-Baptiste Berger qui exerça son ministère jusqu'en 1719 année de sa mort. Il fut aussi prieur de Vanoise[37].
1703 : Jean de Méru
1727 : Léonard Rigogne, « mauvais prêtre, qui s'empara de sa propre autorité, de l'administration de la paroisse et y conféra les sacrements sans juridiction. Deux curés, envoyés successivement par l’évêque, ne purent en prendre possession. Il fallut procéder juridiquement contre ce mercenaire, et ce ne fut qu'au bout de deux ans, qu'on parvint à l’expulser. Les pièces de la procédure le représentent comme un homme violent, colère, blasphémant contre Dieu et les saints, impudique et ivrogne. »[36].
1734 : Léonard Tannier
1769 : Joseph Alexandre, assista à l'assemblée préparatoire des États Généraux à Nevers en 1787
1789 : Nicolas Gauthier, intrus, livra ses lettres de prêtrise, qui furent brûlées à Moulins-Engilbert
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[43].
En 2021, la commune comptait 229 habitants[Note 2], en évolution de −1,72 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Commentaire : La modification à plusieurs reprises des limites communales complique la lecture de l'évolution démographique de Larochemillay : l'annexion de Saint-Gengoult vers 1792 (mais sa population a été incluse dans celle de Larochemillay lors du recensement de 1793) et celle de Poil avant 1800 expliquent la forte différence entre la population de 1793 et celle de 1800 (Poil avait 858 habitants en 1793) ; de même la recréation de la commune de Poil en 1860 explique l'apparent déclin brutal subi entre les recensements de 1856 et 1861, Poil comptabilisant 806 habitants lors du recensement de 1861.
Larochemillay a connu, depuis que les recensements existent, un très fort déclin démographique. Si l'on inclut Poil, l'ensemble formé par « Larochemillay + Poil » est passé de 1 563 habitants en 1793 à 452 habitants en 2006, soit une perte de 1 111 personnes en 213 ans (- 71,1 %). Si l'on considère les seuls chiffres concernant la commune de Larochemillay (Poil exclu), le déclin est également spectaculaire, la commune passant de 705 habitants en 1793 à 293 en 2007, soit une perte de 412 habitants en 214 ans (- 58,4 %).
Larochemillay (Poil inclus) a gagné des habitants pendant la majeure partie du XIXe siècle, parvenant à son maximum démographique en 1886 avec 2 634 habitants (1 656 habitants pour Larochemillay et 978 pour Poil à cette date). Depuis, et pendant tout le XXe siècle en particulier, le déclin démographique a été continu et spectaculaire, Larochemillay (Poil exclu) perdant 1 369 habitants entre 1886 et 1999 (- 82,7 % en 113 ans), l'année 1999 étant celle du minimum démographique. La première décennie du XXIe siècle montre en effet une stabilisation démographique avec même un léger gain de 6 habitants entre 1999 et 2007.
Ce déclin démographique s'explique par un important exode rural lié aux conditions naturelles difficiles (isolement, altitude, pentes, climat) qui s'est poursuivi jusqu'à la fin du XXe siècle, le solde migratoire étant alors constamment négatif (par exemple - 1,9 % l'an entre 1975 et 1982). Comme cet exode était et est encore surtout le fait de jeunes adultes, cela entraîne un vieillissement démographique important de la population communale : en 2007, les 65 ans et plus forment 34,9 % de la population totale alors que les 0 à 19 ans n'en formaient que 13,7 %. Il s'ensuit un déficit naturel important (entre 1999 et 2008, Larochemillay a comptabilisé en 9 ans 44 décès pour seulement 11 naissances, à peine plus d'une par an en moyenne. Le solde naturel a été en moyenne de - 1,3 % l'an entre 1999 et 2007. La première décennie du XXIe siècle enregistre toutefois un léger retournement avec un solde migratoire positif pour la première fois depuis des décennies (+ 1,5 % l'an entre 1999 et 2007), mais cette immigration est essentiellement le fait de retraités, parfois d'origine étrangère, de nombreux Hollandais en particulier venant s'installer dans la commune. La densité de la population est désormais très faible, autour de 7 habitants par km²[46].
Larochemillay enregistre une diminution spectaculaire du nombre de ses résidences principales passées de 188 en 1968 à 145 en 2007 (- 43 en 39 ans), cela au profit des résidences secondaires dont le nombre est passé pendant la même période de 54 à 139 (+ 85 en 39 ans), leur nombre égalant presque désormais celui des résidences principales. L'habitat est essentiellement pavillonnaire (96,2 % du total des logements en 2006) et ancien (114 logements (81,6 % du total) sont antérieurs à 1949, 11 seulement postérieurs à 1990[47].
Vie culturelle et loisirs
Un festival, dénommé Les Petits Plaisirs de La Roche a été organisé en [48].
Une journée de battage à l'ancienne est organisée chaque année[49].
Les Foulées de Bibracte sont une course de montagne de 12 kilomètres (3,5 km sur route et 8,5 km de chemins de terre en forêt) partant du bourg de Larochemillay et se terminant au sommet du mont Beuvray. Le dénivelé est de 719 mètres[50].
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Champ Robert, une zone industrielle millénaire
Champ Robert est le hameau le plus occidental de la commune, s'étirant joliment sur la courbe de niveau des 500 mètres, il domine la vallée de Montjouan, face au mont Touleur qui le sépare de Larochemillay. Autrefois au carrefour de plusieurs routes conduisant à Larochemillay, Chiddes, Saint-Honoré-les-Bains et Villapourçon, il fut dédaigné par le nouveau tracé de la D 227 dont il n'est plus qu'un appendice.
Champ Robert fut depuis les temps les plus anciens une zone d'extraction du minerai de fer[51]. De nombreuses traces d'excavations à ciel ouvert sont encore visibles dans les environs. Deux entrées de galeries étaient connues dans les années cinquante, aujourd'hui effondrées. Une carrière de marbre a été exploitée à différentes époques depuis la présence romaine jusqu'au XXe siècle, dans les années 1960, au lieu-dit la Marbrière[52]. L'activité minière fit naître à la fin du XIXe siècle le projet, vite abandonné, d'une desserte ferroviaire sans doute à l'origine de la légende de la gare de Larochemillay.
En surplomb de la Marbrière, les vestiges d'un petit château dit l'Ouche du château[53] sont encore visibles qui aurait été le fief d'une seigneurie selon l'abbé Baudiau[54]. Champ Robert ne compte plus que six habitants permanents alors qu'au début du siècle dernier[Quand ?] on en recensait dix fois plus. Les résidents secondaires, en été, portent l'effectif du hameau à une vingtaine d'habitants. Champ Robert, selon Baudiau, viendrait du latin Campus Roberti. Étymologie contestable car le nom se prononce en patois San Rôbé (é bref), et non San Rôbér (é appuyé)[55], qui se traduirait plutôt par Le champ volé (dérobé).
Une association dénommée Touleur créée par les résidents permanents et secondaires s'emploie activement à maintenir le patrimoine local. Champ Robert, aujourd'hui, est devenu le lieu bucolique de paisibles troupeaux de charolais, des jonquilles et des châtaignes.
Un premier château aurait été détruit en 762, peut-être dans le cadre des combats opposant Waïfre, duc d'Aquitaine, à Pépin le Bref, roi des Francs[56]. Le château féodal fut le siège d'une des premières baronnies du Nivernais. Implanté sur la presqu'île de confluence de la rivière de la Roche (ou Séglise) et du ruisseau de l'étang des Marauds, en situation perchée à l'emplacement d'un ancien oppidum romain, il était au XIIe siècle le siège du pouvoir féodal le plus important du Nivernais. Le bourg s'est développé en situation également perchée, au pied de la forteresse et sous sa protection. La plus ancienne personne connue comme seigneur de Laroche-Millay est Henri, Seigneur de La Roche Millay, Chiddes et Millay dont l’arrière petite fille femme de la « maison de Glenne » épouse vers 1180 Eudes, sire de Châtillon-en-Bazois[57]. En 1253, leur fils, Jean II de la Roche-Millay, sire de Châtillon, organise un audacieux coup de main à Autun cum armis et equitaturis ("avec armes et chevaux") pour soustraire à la justice ecclésiastique Guy de la Perrière et d'autres seigneurs de ses amis détenus pour quelques méfaits dans la prison du chapitre[58]. Il fut condamné à rendre ses prisonniers et à suivre en chemise, avec cinq de ses complices, une procession dans les églises de Lyon, Autun, Langres, Mâcon et Chalon[59]. En 1381, la seigneurie et le château sont propriété de Guillaume de Mello, époux d'une héritière de la famille de Châtillon. Le vieux château médiéval brûla en 1412 ; il en subsiste deux tours circulaires et des murs de remparts[60].
Mouvante (= dépendante) du duché du Nivernais, « la terre de La Roche-Milay se composait à la fin de l'Ancien Régime de quatre domaines, de treize forêts, dont les principales étaient celles de Châtillon, de La Grande-Gabrielle, de La Gravelle, de Touleurs,..., et de dix-neuf étangs, pouvant nourrir onze mille poissons. Les rentes produisaient, année commune, mille dix livres, et les lods et ventes autant. La plupart des titres furent brûlés en 1792 »[61]. Elle comptait dans la dépendance de son donjon trente-trois seigneuries en toute justice (haute justice, moyenne justice, basse justice) et plus de cinquante avec les moyennes et basses seulement[62]. René de Rousselé en 1642, fils de René de Rousselé et de Marguerite de Montmorency, est qualifié du titre de « baron de La Roche-Millay »[63]. Louis XIV conféra le titre de comte à la fin du XVIIe siècle à son descendant Joseph-René de Rousselle (ou de Rousselé), colonel d'un régiment d'infanterie et aide de camp des armées du roi[64].
Le château actuel fut construit à partir de 1720 par le maréchal de Villars qui avait acheté la seigneurie à un des fils du connétable de Montmorency. « Sur ce rocher sauvage, et sans dédaigner les assises romantiques du donjon écroulé, l'ingénieur (...) a construit un édifice vraiment noble par sa grandeur, par sa simplicité et par la juste harmonie de ses proportions »[65]. Il comprend un grand corps de logis à mansardes, flanqué de deux pavillons rectangulaires. Le comte François de La Ferté-Meun achète la seigneurie pour la somme de 130 000 livres le et fait achever les travaux de construction du château par l'architecte Michel-Ange Caristie[66]. En 1760, le comte de La Roche-Millay est Jacques-Louis de La Ferté-Meun, seigneur de Solière et de Cuzy[67]
Les familles de Noailles (par mariage, à partir de 1851) puis de Montesquiou-Fezensac, furent par la suite les propriétaires successifs du château[68].
Les décors intérieurs du château datent du XVIIIe siècle, mais furent remaniés au XIXe siècle. Détruit partiellement (partie est) par un incendie le , le château est en cours de restauration en 2011. Le château est inscrit à l'Inventaire des monuments historiques par l'arrêté du et le site est inscrit par l'arrêté du [60].
Sur la D192, 3 km au nord-ouest de Larochemillay près du Bouchet, une petite stèle évoque l'épopée du maquis Louis dont la base était située dans l'ancien village des Fraichots, aujourd'hui disparu, à quelques centaines de mètres de là (prendre le chemin de terre à gauche de la stèle). Un autre édifice commémoratif l'avoisine. On déplorera le mauvais goût architectural de ce dernier et son emplacement en concurrence de l'édifice original, en revanche, on y trouve d'intéressantes indications historiques (carte et noms).
Le charme de la Louére
Entre le Foudon et les Rompas sur l'ancienne voie romaine de Bibracte à Saint-Honoré-les-Bains[69], dite le chemin ferré (portée à tort sur la carte de randonnée de l'IGN : le chemin pavé), dans la forêt de Chatillon à la cote 523. Le charme de la Louére était le point de rendez-vous annuel des ouvriers agricoles et des fermiers jusqu'au début du XXe siècle. Là se tenaient les discussions d'embauche entre ouvriers et patrons pour un contrat oral d'un an. Cette pratique avait pour nom la Louée peut-être à l'origine du nom du lieu encore que la « louére » soit en patois le nom d'un piège à loup. Situé sur un col, il était facile en ces temps de grands marcheurs, d'y accéder, par la crête depuis les communes de Larochemillay ou Semelay et par les vallées depuis celles de Villapourçon, Chiddes ou Glux. On trouve à proximité, le long du chemin ferré, de nombreuses traces d'excavations de minerai de fer.
L'église paroissiale Saint-Pierre
L'église paroissiale de Larochemillay a toujours été sous le patronage de saint Pierre, apôtre. La fête patronale de la Saint-Pierre fut longtemps très fréquentée. L'église actuelle a été construite en 1870-1871, remplaçant l'ancienne église située au milieu du cimetière et qui était une construction toute simple, sans style, composée d'une nef et d'un chœur flanqué de deux chapelles. L'église actuelle est peinte à même la pierre, tout est peint, rien n'a été oublié ; des saints sont peints sur l'autel et des scènes religieuses en haut du chœur, les fresques datant de 1872 ont été peintes par François Verdier et Alexandre Dreux. Sur l'antependium du maître-autel, le Christ est encadré par les quatre évangélistes : Matthieu, Luc, Marc et Jean. Au-dessus de l'autel, saint Pierre conduit les fidèles à la prière. Le haut de la nef est bleu et parsemé d'étoiles comme le ciel[70].
Larochemillay : la place du village et la façade de l'église paroissiale Saint-Pierre.
Sur le sommet du mont Touleur, à 581 mètres, subsistent des ruines importantes d'une forteresse érigée au moins au XIIe siècle[71], détruite au XVe siècle et jamais rebâtie. Les ruines sont très visibles mais sont menacées[72].
Petite chapelle, elle est érigée à la demande d'un ancien régisseur du château. Elle est rénovée au cours des années 1980 grâce aux subventions de l'association La Camosine[74].
Jeannette Chenal, femme de lettres (1913-1997) auteur de cinq recueils de poèmes[75].
Héraldique
Blason
Tiercé en pairle renversé: au 1er de sinople au châtaignier d'or, au 2e d'or à deux clés de gueules passées en sautoir, au 3e d'azur au château couvert et girouetté d'ardent soutenu d'une divise ondée du même[76].
Joseph Bruley, Le Morvan cœur de la France, Société Amicale et Philanthropique La Morvandelle, 1966
Jean-Claude Bontron, « Transformations et permanences des pouvoirs dans une société rurale : À propos du sud du Morvan », Études rurales, no 63, , p. 141-151 (lire en ligne)
Pierre Ducroc, Maquis Louis, Nevers, auto-édition, , 213 p. (BNF35501204)
Christian Godon, Larochemillay, village d'Art et d'Histoire, auto-édition, (ISBN978-2-9559324-0-7)
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Jonas Hennery, "Dictionnaire général de géographie universelle ancienne et moderne, historique, politique, littéraire et commerciale. accompagné d'une introduction à l'étude de la géographie dans ses rapports avec l'histoire", tome 1, 1839-1841, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k206096d/f557.image.r=Millay.langFR
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Lucien Gueneau, Nos bons Saints miracleurs et guérisseurs : monsieur Saint Martin, le bon Saint Gengoux, Imprimerie de la Tribune, Nevers (lire en ligne), page 55.
↑Lucien Gueneau, Nos bons Saints miracleurs et guérisseurs : monsieur Saint Martin, le bon Saint Gengoux, Imprimerie de la Tribune, Nevers (lire en ligne), page 52.
↑Eusèbe Girault de Saint-Fargeau, "Dictionnaire géographique, historique, industriel et commercial de toutes les communes de la France et de plus de 20,000 hameaux en dépendant", volume 3, F.Didot, Paris, 1844-1846, consultable
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55500863/f532.image.r=Millay.langFR
↑Voir les travaux du Centre archéologique européen de Bibracte
↑"Le marbre de Champ Robert" rapport de A. Chermette, Ingénieur-Géologue; 1964, collection privée
↑Porté sur l'ancien cadastre (Mairie de Larochemillay) sous le nom de “Château d'Auvergne”
↑Jacques-François Baudiau : Auteur de l'ouvrage “Le Morvand” 1865. Mine d'informations qui souffre malheureusement d'une trop grande absence de références citées
↑sɑ̃ ro:be, sɑ̃ ro:be:r, dans l'Alphabet Phonétique International selon les règles fixées par Roger DRON dans "Le patois du Morvan"
↑"L'Intermédiaire des chercheurs et curieux : Notes and queries français : questions et réponses, communications diverses à l'usage de tous, littérateurs et gens du monde, artistes, bibliophiles, archéologues, généalogistes, etc..", 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k734514/f425.image.r=Millay.langFR
↑"L'Intermédiaire des chercheurs et curieux : Notes and queries français : questions et réponses, communications diverses à l'usage de tous, littérateurs et gens du monde, artistes, bibliophiles, archéologues, généalogistes, etc.", 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k734216/f48.image.r=Millay.langFR
↑Huber Naber, comte de la Ferté-Meun, est décédé âgé de 92 ans le au château de Larochemillay. Il avait une fille, la duchesse de Noailles et plusieurs petits-enfants dont une petite-fille mariée au comte Henri de Montesqiou-Fezensac voir La France illustrée. Journal littéraire, scientifique et religieux, n° du 26 novembre 1898, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5764660x/f11.image.r=Millay.langFR
Seminary of the Southern Baptist Convention in Wake Forest, North Carolina. This article uses bare URLs, which are uninformative and vulnerable to link rot. Please consider converting them to full citations to ensure the article remains verifiable and maintains a consistent citation style. Several templates and tools are available to assist in formatting, such as reFill (documentation) and Citation bot (documentation). (August 2022) (Learn how and when to remove this template message) Southea...
Syair Dunia MayaAlbum studio karya Sujiwo TejoDirilisJuni 2005Direkam?Durasi?Produser?Kronologi Sujiwo Tejo Pada Sebuah Ranjang(2001)Pada Sebuah Ranjang2001 Syair Dunia Maya (2005) Yaiyo(2007)Yaiyo2007 Syair Dunia Maya ialah album musik karya Sujiwo Tejo. Album ini dirilis pada tahun 2005 yang merupakan album ketiga. Daftar lagu Hujan Deras Melati Syair Dunia Maya Blakothang Panakawan dan Saya Dewi Ruci Ma Tingkah-Tingkah Cinta Tanpa Tanda Zen Die Aku Lala Padamu Pranala luar Album Sujiwo...
يفتقر محتوى هذه المقالة إلى الاستشهاد بمصادر. فضلاً، ساهم في تطوير هذه المقالة من خلال إضافة مصادر موثوق بها. أي معلومات غير موثقة يمكن التشكيك بها وإزالتها. (ديسمبر 2018) باب الدريب حي عريق من أحياء حمص القديمة، وإحدى أبواب مدينة حمص وقد ورد لدى بعض المؤرخين باسم باب الدير وم�...
Loy Mendonsa Loy Mendonsa adalah seorang sutradara musik India dan bagian dari trio Shankar-Ehsaan-Loy yang mencakup dirinya, Shankar Mahadevan dan Ehsaan Noorani. Sebelum menjadi seorang komposer musik, ia bermain piano dan kibor untuk komposer musik terkenal India seperti A. R. Rahman dan Nadeem-Shravan. Putrinya, Alyssa Mendonsa, memulai debut bernyanyinya dengan lagu Uff Teri Adaa dari film Karthik Calling Karthik. Pranala luar Shankar-Ehsaan-Loy (official site) Loy Mendonsa di IMDb (dala...
Ester 5Lima Gulungan (Megilloth) lengkap pada Kodeks Leningrad (1008 Masehi), dengan urutan: Rut, Kidung Agung, Pengkhotbah, Ratapan dan Ester.KitabKitab EsterKategoriKetuvimBagian Alkitab KristenPerjanjian LamaUrutan dalamKitab Kristen17← pasal 4 pasal 6 → Ester 5 (disingkat Est 5) adalah bagian dari Kitab Ester dalam Alkitab Ibrani dan Perjanjian Lama di Alkitab Kristen.[1][2][3] Teks Naskah sumber utama Kitab Ester: Masoretik, dan Septuaginta. Pasal ini ...
Ernestino Ramella Ramella nel 2016 Nazionalità Italia Altezza 177 cm Calcio Ruolo Allenatore (ex attaccante) Carriera Giovanili 1969-1973 Varese Squadre di club1 1973-1979 Varese141 (26)1979-1980 Ternana14 (0)1980-1981 Piacenza27 (3)1981-1983 Novara54 (8)1983-1984 Pro Patria31 (8)1984-1985 Legnano18 (4)1985-1987 Montebelluna64 (11)1987-1991 Oltrepò83 (16) Carriera da allenatore 1997-1998 Solbiatese1998-1999 Querétaro2000-2003...
Giovanni Simonelli Nazionalità Italia Calcio Ruolo Allenatore (ex portiere) Termine carriera 1979 - giocatore 2017 - allenatore Carriera Squadre di club1 1972-1973 Casertana0 (0)1973-1978 Paganese64 (-56)1975-1976 Casertana22 (-20)1978-1979 Frattese25 (-38) Carriera da allenatore 1980-1981 Afragolese1981-1982 Saviano1982-1983 Boys Caivanese1983-1984 Saviano1984-1985 Palmese1985-1986 Boys Caivanese1987-1988 Giugliano1988-1989 ...
Yaneer Bar-YamBar-Yam (kiri) di Wikimania 2014Lahir1959 (umur 64–65)Boston, MassachusettsPendidikanInstitut Teknologi Massachusetts (BS, PhD)Karier ilmiahBidangSistem kompleks (penerapan terhadap sistem sosial, biologi dan fisika)InstitusiNew England Complex Systems Institute (NECSI) (1997-kini)Universitas Boston (1991-1997)DisertasiMicroscopic Theory of the Dynamics of Defects in Semiconductors. (1984)Pembimbing doktoralJohn Dimitris JoannopoulosMahasiswa doktoralErik Rauch ...
Largest city and county seat of Putnam County, Tennessee, United States Cookeville redirects here. For other uses, see Cookeville (disambiguation). City in Tennessee, United StatesCookeville, TennesseeCityDowntown Cookeville, viewed from Dogwood Park LogoNickname(s): Hub of the Upper Cumberland,[1] Tennessee's College Town[2]Location of Cookeville in Putnam County, Tennessee.Coordinates: 36°9′51″N 85°30′15″W / 36.16417°N 85.50417°W / 36...
Ballot measure in the Northern Mariana Islands Politics of the Northern Mariana Islands Constitution and law United States Constitution Northern Mariana Islands Constitution Law of the Northern Mariana Islands Executive Governor of the Northern Mariana Islands Arnold Palacios (Independent) Lieutenant Governor of the Northern Mariana Islands David M. Apatang (Independent) Legislature Northern Mariana Islands Senate President Edith DeLeon Guerrero (Democratic) Northern Mariana Islands House of ...
Census-designated place in Hawaii, U.S. Census-designated place in Hawaii, United StatesHonaunau-Napo’opo’o, Hawaii Hōnaunau-NāpōʻopoʻoCensus-designated placeLocation in Hawaii County and the state of HawaiiCoordinates: 19°27′4″N 155°53′25″W / 19.45111°N 155.89028°W / 19.45111; -155.89028CountryUnited StatesStateHawaiiCountyHawaiʻiArea[1] • Total41.89 sq mi (108.49 km2) • Land38.01 sq mi (98...
Norman MailerNorman Mailer difoto oleh Carl Van Vechten pada 1948LahirNorman Kingsley Mailer(1923-01-31)31 Januari 1923Long Branch, New Jersey, ASMeninggal10 November 2007(2007-11-10) (umur 84)New York, New York, ASNama penaAndreas WilsonPekerjaanNovelis, esayis, jurnalis, kolumnis, penyair, pengarang dramaKebangsaanAmerikaGenreFiksi, non-fiksiPasanganBeatrice Silverman (1944–1952; bercerai; 1 anak)Adele Morales (1954–1962; bercerai; 2 anak)Jeanne Campbell (1962–1963; bercerai...
1999 Motor race held in Portland Grainger Industrial Supply 225KNASCAR Craftsman Truck SeriesVenuePortland International RacewayLocationPortland, Oregon45°35′49″N 122°41′45″W / 45.59694°N 122.69583°W / 45.59694; -122.69583Corporate sponsorGrainger Industrial SupplyFirst race1999Last race2000Distance143.591 miles (231 km) (1999)142.35 miles (229 km) (2000)Laps73 The Grainger Industrial Supply 225K was an annual NASCAR Craftsman Truck Series race he...
Overview about the Egyptian pyramid construction techniques The three main pyramids at Giza, together with subsidiary pyramids and the remains of other ancient structures Egyptian pyramid construction techniques are the controversial subject of many hypotheses. These techniques seem to have developed over time; later pyramids were not constructed in the same way as earlier ones. Most of the construction hypotheses are based on the belief that huge stones were carved from quarries with copper ...
This article includes a list of references, related reading, or external links, but its sources remain unclear because it lacks inline citations. Please help improve this article by introducing more precise citations. (June 2021) (Learn how and when to remove this message) These are the list of routes in Iran. Freeway marker Expressway marker Road marker Tehran Province See also: List of Expressways in Tehran Tehran-Karaj Freeway Tehran-Shomal Freeway (under construction) Tehran-Saveh Freewa...
Working MomPoster promosi untuk Working MomGenreKeluarga Komedi Drama RomansaDitulis olehKim Hyun-heeSutradaraOh Jong-rokPemeranYum Jung-ahBong Tae-gyuCha Ye-ryunRyu Tae-joonLagu pembukaKkok oleh Kwon Yuri and Choi SooyoungNegara asalKorea SelatanBahasa asliKoreaJmlh. episode16ProduksiProduserLee Hyun-jikPengaturan kameraMultiple-camera setupDurasiRabu dan Kamis pukul 21:55 (WSK)Rilis asliJaringanSBSRilis30 Juli (2008-07-30) –18 September 2008 (2008-9-18) Working Mom (Hangul...
Venere e le tre Grazie offrono doni a una giovaneAutoreSandro Botticelli Data1486 circa Tecnicaaffresco Dimensioni211×284 cm UbicazioneMusée du Louvre, Parigi Venere e le tre Grazie offrono doni a una giovane è un affresco staccato (211x284 cm) di Sandro Botticelli, databile al 1486 circa e conservato nel Museo del Louvre di Parigi. Con il Giovane introdotto tra le Arti Liberali forma il ciclo di villa Lemmi Tornabuoni, residenza suburbana presso Firenze, del quale fa parte anche un a...
Facciata Palazzo Buonaparte è un edificio storico di San Miniato, provincia di Pisa, situato tra via Maioli e piazza XX Settembre. Storia e descrizione L'edificio, come ricorda una targa posta sulla facciata, apparteneva al canonico Filippo Buonaparte, che il 29 giugno 1797 fu visitato dal parente corso Napoleone, generale dell'esercito francese in cerca delle sue origini nobiliari in Toscana e in particolare proprio a San Miniato. Il palazzo ha oggi un fronte severo, arricchito da un porta...
This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Canadian wine – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (September 2023) (Learn how and when to remove this message)Wine making in Canada Part of a series onCanadian cuisine Regional cuisines Pacific Northwest Rocky Mountain Toronto Québec Maritime Indigen...
Frequency response boundary Magnitude transfer function of a bandpass filter with lower 3 dB cutoff frequency f1 and upper 3 dB cutoff frequency f2 Bode plot (a logarithmic frequency response plot) of any first-order low-pass filter with a normalized cutoff frequency at ω {\displaystyle \omega } =1 and a unity gain (0 dB) passband. In physics and electrical engineering, a cutoff frequency, corner frequency, or break frequency is a boundary in a system's frequency response at ...