Il est situé dans une profonde vallée, dont une partie n'est pas inondée à l'est et s'appelle Vega de Maipú. C'est là qu'est construite la ville côtière de San Martín de los Andes. Il est entouré des montagnes de la cordillère des Andes.
Il a une forme fort allongée en direction est-ouest. Comme presque tous les lacs patagoniens, il est d'origine glaciaire. La zone située tout autour est en grande partie inhabitée et couverte de forêts, à l'exception de la petite cité de San Martín de los Andes sur sa côte nord-est.
Il mesure à peu près 23 km de long pour une largeur moyenne de 2 km.
Il a ainsi une superficie de 55 kilomètres carrés, supérieure à celle du lac du Bourget en France.
Sa profondeur moyenne est de 167 m, avec un maximum de 277 mètres. Sa contenance est de 9 milliards 200 millions de tonnes d'eau. Son bassin de drainage recouvre 1 048 km2.
La longueur de ses rives est de 69,5 kilomètres. Le temps de résidence est de 5,8 ans. Le débit de son émissaire à la sortie du lac est de 50,3 mètres cubes en moyenne.
Les deux rives ont des secteurs plats, garnis de plages et des secteurs très escarpés.
Sur sa rive sud se trouve la ville touristique de Quila Quina, qui présente de superbes résidences de luxe. Certaines plages sont prisées par les vacanciers et les résidents en été, malgré la température de l'eau qui ne fait que 12 °C.
La rive nord du lac est bordée par la route qui unit San Martín de los Andes avec Piruhueico au Chili au travers de la passe de Hua-Hum.
À la sortie, les eaux du lac se dirigent vers le bassin de l'océan Pacifique, par l'intermédiaire de son émissaire le río Hua-hum. On donne le nom de lac Nonthué à la partie occidentale du lac qui, après un fort rétrécissement, s'élargit à quelque 4 km, et ce bien qu'il ne soit pas séparé du corps principal du lac Lácar.
L'extension totale du bassin est de 10,275 km2[1].
Réserve stricte du parc Lanín
Le lac Lácar se trouve à l'intérieur du Parc national Lanín.
Tout le secteur ouest est une réserve stricte, c’est-à-dire un secteur d'accès interdit, dûment surveillé par les autorités. Ceci dans le but de conserver son milieu naturel, caractérisé par les biomes de la forêt andine patagonique et de la forêt valdivienne.